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scion M, Ual.inglon, cdilion, ol porLo lo s igne de plante naturalisée dans 1 edition
de 1S Î 7 . Hav et Dillenius ne l'indiquaiont pas dans le Synopsis des plantes
spontanées. 11 est^ pour lant commun près du village do Sauipford, dans le comte
d'U^soN, dont Kay a donné une Flore spéciale dans Cainden iinlmmhi, en '1695
(Doublodav, riuitoL, ill, p. 2!)!)). C'est une forte présomption do nouveauté pour
une plante aussi apparente. Néanmoins, elle existe depuis environ trois siecles
dans les taillis, selon les auteurs de Vl':uglish notany, t. 2799 .qui ne citent pas
leurs preuves); et près d'Kpsom, les plus vieux habitants se rappellent 1 avoi r
vue dans leur jeunesse (ùL). Le genre Lilium n'est pas mentionné dans Davies
l]Velsli Boianol. ,181 3), et je ne puis savoir si les anciens Gallois connaissaient
c e lY^ l'our indigène et lui donnaient un nom celtique. On le croit naturalise
dans la péninsule Scandinave (Fries, p. 63). Il manque à l'Irlande au
nord-ouest, de la France, à la Hollande [Prodr. FI. Hal.) et à la Belgique, mémo
aux montagnes deSpa(Lei . , R ) , ce qui me conlirme dans l 'opmionde la naturalisation
en \ngletcrro. S'il avait été primitivement répandu dans 1 ouest de 1 kurnpe
il en serait resté plus de traces. Néanmoins, M. Newman [Phylol., Ill,
p 300) dit que les forêts oii on le trouve sont antiques, n'ont jamai s ete plantées
et comme la racine est profonde, cela fait penser à une naturalisation bien
établie et bien ancienne. M. Walson(C>. , Il, p. 449) doute si peu de 1 o n gme
é l r a n - è r e qu'il désigne l'espèce comme alien et non sous l'épithete denizen.
VOrnilhocialum umheUalum, L., marqué par MM. Babington et Watson {Cyb.,
I l , p. 438) comme étranger d'origine, est déjà dans Gerarde (1597, //«r/;.,
p ' -1 33) qui le ro"'ardait comme spontané en Angleterre. Bay {Sijn., édit. \ 724,
n' 37-2)', soupconmiit une origine étrangère d'après ses localités. L'espèce existe
m a i n t e n a n t dans la plupart des comtés de la Grande-Bretagne, l-lle croît sur le
continent voisin des l 'vrénées à la Hollande et la Suède. Je n'ose donc pas la dire
n a t u r a l i s é e Voici cependant quelques indices : Elle croît dans l'île d Anglesey,
s p o n t a n é m e n t ; mais le nom gallois Seren Felhlecm, indiqué par Davies (lKcl.s/i
lioiami p 1 3) ne paraît être qu'une traduction du nom anglais.S/ar of Belhleem,
É t o i l e ' d e Bethléem, qui n'a rien assurément de celte, ni môme d'anglo-saxon.
L'espèce manque à l'Irlande (Mackay, FI. ; Powe r , dnide Cork) et aux îles de la
Manc-lie(!îab., /Vmi. ; Piquet, P/u;ioL, 1 8 5 3 ) , (pioique très répandue enlFrance
et en Aivleterre. Comme elle se multiplie rapidement partout oii elle est plantee
(VVatson"/. r.), on peut soupçonner (prelle a été imi)orl.éo depuis un temiisdéjà
ancien sur les points principaux do son habitation occidentale, mais non dans
les îles moins cultivées et moins étendues.
* n. . < a n s , - — «ans los champs et les vergers (Bah..
Man ) l lman(piedansl \avetmÔmer]anslIudson(F/ . . l .f/ l ., en 1778). Les auteurs
d e ÏEmilish Bolamj, t. 1997, l'ont figuré en 1 8 0 8 , comme une plante commune
p r è s de' Bury. Il croît près de Caen dans une seule localité (Hard., Ken,, Led. , H.
r o i o . , p. 2(i7), et près d'Abbeville il'aiiquy. Fi. Somme, p 402), mais non près de
Paris'iCoss. et Germ. , FI. Par.); on Allemagne çà et là (Koch, Syu. ) seulement.
l'n 1 7 8 7 on l'a trouvé sur les rempart s de Copenhague (Fl. Dan., t. 912). On
l'indique en Hollande (Prorfr. Fl. Bal., p. 273). Il est plus répandu dans le
c e n t r e de la France, en Suisse et en Italie, sans être nulle part bien commun ;
il manque à la plus grande partie de la Normandie, aux îles del à Manche (Bab,,
Vrtm.; Piquet, Phjloi.. '!8r,;ï)el ii Thimide, ce qui confirme l'hypothèse d une
NATUUALISATION A l'KTlTE DlSTANCK.
» , . i «c Inc'dités du nord-ouest de l'Kuropo semblent
, • I To n-enchei)Ourl'opuùon du docteur Bromrield(P/n/-
clic es. bion co»slai6o. opms ,m , , „ , t , é p „ -
U, Somme " (Co . s . ol G e rm , Fl),
FL ; lUir<l , lion., I-ool-, CaL ° ,, ¿ 5 3 ) ot à l'Irlande, -le
a„K lies .10 I . Manche (Lab., I '"«' . ; la Lon-o-Infé-
„ 0 pni snendl r e pour la lirolagne. n™,s ' ,„ i o , n o n l s (lu cent «
limite. n Amis (les doutes sur l'imli-
Le docteur Bromfield [Pkylol de s uvlices assez
génat du Tamnus ? oenmums, Ires répandu en A"« ^^
l é g e r s , comme l'absence de l'espece en Irlande e ^ ' ^^ j ^ n t être examinés
, i n a l . Les faits d e distribut ion ^eograpluque ( n i P ^ ^^^ ^^^
I c a n t a r h a b i f ^ o n su r - . .nent^^^^^^^^^^^ ^^^^^^^
n i . . « , «C. - ^ - ^ ^ ^^ ^ ^ pa s qu'elle se
Ecosse Balfour, clans Bab., ^^ ^^^^
r é p a n d e dans le pay.i. C'est une espece de Suisse, i. ,
occidentaux. . „ rinin^ôïmt déià du temps de
environs ,1e . .ondres, »«-X,«'; n " ^ W a ^ i J . W,
te décombres, elc. Pf " " 7 , 18 5 0 , p. 1076),
,,. „ , i s ) . M. Babington (.«„».) e . e ec. , . « ^ „' J , « as»,
c e m m o é l r a n g e r ; „,a,s l 'anccnnol e e, d P » I ¡|
r„mnu,nén, e n t s n r l e c „ „ l i n o „ l . » ' J, „ L q o e a,« Iles de
( i n e r n e s e y ol .lersey (Bab., P,™. 1 'f „„ . . o d e ,
. 4 I î 5 , . m A m î . c l o i . r a s m H , I . .—^ ^ ai l , que Bay
M. (iav, dans sa monographie conse,encense de « , , p, 837)
„ „ , . . ¿01. 1847), conr,rme , ^ ^ ImoLx avei Ulllnn!
„•„„va qoelos caracores nuluines t, s s e «ne varlélé
l.or™,„, 1, , qn-,1 adn.oLlaa ,^ „ 1 .,éograplm|ue en
„ . r , , n , , c l c „ r a s n n , . i: rjllS™;; i , L nie
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