
vince de Bretagne ; en comte de Poitou , & Jean 1V43 ,8 d,u cC dhea rBlerse taVgnIeI ,j
lfèeg reésu dneirse nt pour faire vérifier les droits & privimarches
5 ils nommèrent refpeârivement
d&e sd c’aopmrèmsi fvlféariirfeics aptioounr, ffëa ittrea,n fCpôhratrelre sf uVr lIeIs dlioenunxa-:
fes lettres du 2 août 1439, par lefquelles, voulant
ltèegneirs && gliabredretré sf eddoitn ct ainl taovno dita nasc cloesu dturmoiét sj,o upirri v&i
luefse hr,a bdieta tnosu dtee sa ncienneté , il a été ordonné que marches communes defdits pays de
Pdeosi toliub er&té sd e, Bfrraentacghnifee,s jo&ui rodireonitt sf radnecfqhueemlse nilts,
avoient accoutumé de jouir ; que ces mêmes privtrielèsg
,e sc oonnjto iéntéte menefnuti ted ocnonnéfeirsm péas r pCahr adr’laeust rVesi ll e&t
Jean V , duc de Bretagne, du 29 mars 1441 , &
fcellées du double fceau de la France & du duvcihlèég
dees Bderes tagne 5 que les droits, franchife & primés
par Chmaralrecsh eVs IoInI t eént é1 4fu9c2c ,e fpfiavre mLoeunti sc oXnfIiIr,
par l’aéte de fon mariage avec Anne de Bretagne
mene n1t4 9d8e ,m &ain dteannisr lleesq uel il éft convenu exprené- franchifes. Henri I I , mà-a,frocnh easvdèannes mleeunrts àd lrào ictso u&
ronne, voulut également s’affurer de l’exiftence
mdei ffcaeirse sp rpiavri llèugi enso, m&m éles , pdruo c2è2s-n voevrebmalb drees 1c5o4m8-, porte expreflement » que les paroiffes des mar- »» clikberse s, ddee tloau cteo natnricbiuetninoent éa,u xé ttoaiiellnets ,f rafnocuhaegse s& , », impôts , billots, aides, huitièmes , quart &
33 demi-quart , • guets & gardes , pavages , aides
3»3 g&e ncs odnet rigbuuetriroen s& paouutrr else dfraoiitt s& &. e dnetrveotiierns, daeus 33 lieu defdits quarts &• demi-quarts , réparations
3333 qduese lvciollneqs u&es ,a uetnr epsa fyuebr vnei nctoionntrsi,b u8ce ri mefpdoitfsi tpioanyss 33 de Bretagne 8c Poitou..... depuis cent foixante
33 ans, fans que les habitans aient mémoire du
3333 bcolenmtreanirte c..o,*m, mqeu ’dilesf lounst ejfotudii t&, p ajor uoiféfleronit s p, aaifci-- 3333 - cpoarydss && ccoomntveesn, adnec ePso eitnoture , lerso isc odme teFsr adriecfed i&ts
3333 cdhuecs d33e. CBree tamgênme e,, pbraorcoènss-v e&rb alf efiganite umrse nptiroon,-
de la repréfentation aux commiffaires des diffé-
rtieonns dti’taruetsr eosr itgitirneasu ,x fcaiv-doeirfl udse 5j uilg eym eefnt sm rêemned uqsu eefn-
lm’éêlmeéetsio pnr idveil èPgoeist.o Cu ’,e fpt oernt acnotn cfoénqfuiermncaeti,o qnu dee pceasr lettre du 25 avril 1 ^48 , Henri II a confirmé Je
canton des marches dans les libertés , privilèges
m&if lTfraainrecsh difee sf ar melaatjéefst éa.u procès-verbal des com-
FraDneço qius elIqIu,e cpee uf oduev deruariéne, qiun’fatritu éitt éd lee rlè’gonrieg indee & de la nature des privilèges des marches, a pris
foin ds conferver ces mêmes privilèges, & de la I
manière la plus particulière 5 c’eft ce qui réfultç
des; lettres' patentes par lui données à Saint-Ger.
main au mois de feptembre 1560 , en ces termes
: « Voulant continuer les habitans des marches
33 dans leurfdits privilèges, ufages, libertés, pour
33 les mêmes caufes 8c confidérations qui ont mû
. ” prédéceffeurs, & autres, à ce nous .mou.
>3 vans, de notre certaine fcience, grâce fpéçiale, 53 pleine puiifance^ & autorité royale, avons con-
93 tinue, confirme , loué & approuvé , conti-
33 nuons, confirmons, lo u o n s ap p ro u v o n s par 3» lefdites préfentes * tous & chacun lefdits ufa-
33 g e s , droits, libertés, immunités, tant en gé-
» néral qu’en^ particulier j voulons , ordonnons 13 & nous plaît qu’ils en jouiffent & ufent plei-
33 nement & paifibjement, dorénavant, perpé-
33 tueUement & à toujours, tant 8c fl avant que
33 leurs prédéceffeurs en ont ci-devant dûment &
>3 juftement joui & u fé , & qu’ils en jouiffent &
33 ufent encore de préfent 33. Pareilles confirmations
ont eu lieu fous le règne d’Henri III par
lettres patentes du 22 mars 15845 fous Henri IV
en 16061 fous Louis XIII en 1626, fous Louis
X IV en 16 5 9 , fous Louis X V en 17295 enfin
depuis 14.38 juiqu’à ce jour , les marches ont êu
l ’avantage de voir reconnoître leurs privilèges par
tous les rois prédéceffeurs de fa majefté.
Ces privilèges & franchifes tiennent à la propre
eonftitution des marches 3 qui forment les limites
des provinces refpeétives du Poitou & de
la Bretagne cependant ne dépendant ni de
l’une ni de l’autre de ces deux provinces, doivent
avoir un régime 8c un gouvernement particulier
, qui ne tiennent pas plus de l’adminiftra-
tion du Poitou que de celle de la Bretagne, &
lui foient absolument propres & particuliers.
L impofflbilité de Axer les limites de ces deux provinces
entre elles , efl: l’origine de la. eonftitution
des marches 5 ainfl ces mêmes privilèges & prérogatives
, loin de puifer leur Source dans les titres
de concefflon & de libéralité des rois, la tirent
de la nature 8c de la fituarion de cette portion
de pays , ce qui en juftifie dès-lors l’ancienneté.
C ’efl: de ces mêmes privilèges que le Suppliant,
e,n fa qualité de Syndic général, réclame de fa
majefte la reconnoiffance 8c confirmation : il a
d autant plus lieu de l’efpérer , que fl les marches
y ont été confirmées dans les temps malheureux
de troubles & de divifipns , ils doivent l’être à
bien plus jufte titre fous un gouvernement que
tous les peuples s’empreffent de reconnoître , &
fous un fouverain qui ne s’eft annoncé.à fes Sujets
que/par des ades d’ampur pour fes peuples 8c
pour le maintien des loix. Requéroit à ces caufes
le Suppliant qu’il plût à fa majefté ordonner que
les lettres patentes de 1438, 1441 , celles de
1 54^ 3 1 f 59 j 1 V&4 , 1606 x 1626, 1659 8c 172.9,
feront exécutés félon leur forme & teneur 5 ce
faifant, maintenir & garderies habitans des paroiffes
I .roiffes, enclaves & hameaux des marches com-
[ munes de Bretagne 8c de Poitou dénommés aux-
I dits arrêts, dans leurs exemptions, franchifes &
I privilèges, les déclarer exempts de toutes tailles,
b Louages/crû es , fubfiftances , impôts , aides,
I huitième^,, traites foraines & domaniales pour
l les chofes crûes & tirées defdites marches §| &
1 qui y feront apportées d’ailleurs, pour y être
I confommées , quartiers1 d’hiver , logement de
LgenS de guerre, taxes faites ou à faire & autres
! impofitions généralement quelconques , mifes 8c
[ à mettre dans l’une ou, l’autre defdites provinces
de Poitou & de Bretagne 5 faire défenfes à toutes
[ perfonnes de les y troubler en quelque manière &
façon que ce fo it, diredement ni indiredement,
même aux officiers des.éledions de Mauléon &
rides Sables , tréforiers de Bretagne & Poitou ,
f fermiers , clercs , commis & autres de les comprendre
dans leurs départemens auxdites tailles,
rouages & autres fubfldes qui fe lèvent dans lefdites
provinces 5 aux afleeurs & colledeurs def-
I dites tailles 8c fouages de les impofer, fous quel-
ïque prétexte que ce foit où puifie être, dans les
Irôles qu’ils en feront pour les terres qu’ils pof-
Isèdent & exploitent dans les paroifTes fujettes aux-
I dites tailles & fouages , tant & fi long-tems qu’ils
■ feront demeurans dans lefdites paroiffes , enclaves
l& hameaux des marches communes de Bretagne &
id e Poitou 3 les décharger à toujours du droit de
Ijoyeux avènement, tant pour le paflfé que pour
R;avenir j déclarer ledit droit compris & coniom-
Imé dans la .preftation annuelle de fix cens livres
'd’une part, & de cent vingt-huit livres d’une
autre 5 les décharger de toutes autres taxes faites
|ou à faire pour raifon de la confirmation de leurs
.^privilèges, & Tous quelqu’autre prétexte que ce
Bfoit, révoquant à cet effet tous autres arrêts à ce
■ contraires, à la charge de continuer de payer
■ ladite fomme de fix cens livresM’une part & de
Icent vingt-huit livres de l’autre, ès mains du re-
Iceveur des fouages du comté Nantais 5 ordonner
Lque les procès & différens qui pôurroient inter-
I venir, tant pour la levée de cette fomme de fix
[.cens livres que de cellé de cent vingt-huit livres
Lde preftation annuelle 8c dë toutes impofitions
[ que 1 on pourroit prétendre fur eux au préjudice
| de cet arrêt, feront traités 8c jugés par le féné-
l.^hal de Nantes, &, par appel au parlement de
3 auxquels fa majefté attribuera toutes ju-
! ridi<ftion & connoiffance de caufe , & icelles interdira
à tous autres juges & cômmifFaires quelconques
, & fans préjudicier aux droits des fei-
: gneurs defdites marches 8>c de leurs juridiâions ,
' autres cas : .comme auffi .autorifer le fyndic
[general defdites marches 3 d’impofer telle fomme
| qui fera jugée néceflaire dans l’afîemblée générale ,
pour , fournir aux frais des pourfuites nées :&! à
. n^ltre > a .1 occaflon des caufes., inftances o,u pro-
çes que les habitans auroient. à foutenir pour le
! defdits privilèges, foit au confeil , foit
Tome I I I , Finances,
jauur ipdaicrlteiomnesn ,t ldaqeu Belrleet afgonmem , eo fue rdaa rnésp taortuitee sfu ar utotruess
les biens-fonds fitués dans lefdites marches communes
8c qui en dépendent 5 enfemble fur les ec-
lcileérfsl a5.f tiques,pour fur l’exécution leurs biens de l’arrêt propres à »intervenir & particu8c
,
coerdffoanirnesé fqeureo ntto uetxepsé ldeitétsr.e sV û& laadrriêtet rreeqquuisê te&, enné
femble les pièces jointes 5 favoir la lettre de Jean
pVat,e dnutecs ddee Bs re2t1a gnave rdilu 11473 8a vr&il 11443 4m 5 alress l1e4t4tr1e s;,
llees p lreotctrèess- vpeartbeanlt eds’e dneqsu 2êt5e advuri l2 21 5n4o8v e&m fberpet e1m54b8r e5
f1e5i6l 0&.5 leatrtrrêetss pdaut ecnotnefse idle d 1e 615692,6 2 53 . aarorêûtts 1d7u2 9c,o n&5
feptembre 1750 : ouï le rapport du fîeur Ta-
boureau , confeiller d ’état ordinaire , & au confeil
r o y a l, contrôleur .général des finances 5 fa
majefté ayant aucunement égard à ladite r eq u ê te , P6a rfisa nsd us ’ayr rêatverri l à 1l’7a5rr4ê,t àd el ’laar rcêot udru d ecso anifdeeils ddue Bprreemtagienre m daui 1117 7a0v;r ^il &17 7à 5 l,’a ar roêrtd doun npéa r&le morednotn ndee
qtaugen ele s& hdaeb iPtaonist odue,s fmavarocihr esle .sc ohmambiutanness ddee l aB prearcoeduxie
d dee laC puagraonif f,e c deeu xl ad eB rlau fpfaièroreif,f ec eduex G deef tliag npéa,-
rRooifulez ièdree B, olua flPaeyr,d cueeurxe d, else hMamotetaauyx ,d lu’H Boapriitl,a ula,
cBeelllea i,r , llaa RPeotcithee-D-Mouacrieeti,è lrae D, oluac eGtiaèlreet,i èlrae M , alre
PBooiitsi-ejroeli, , lal aG Buiolulorrtoei,r iLcu ,f telaa uF ,i lléae B, olau cJhaerriiee ,, llea
ZBuoiuorugb-Vara z, oQn u,i nlqau iMnaovriafnlitè, rlee ,C lha irRoonc ,h ie’tOtep r,é elai
lgan Cayro, ilxe , Hlao zGierirv ,e lliaè rJeo, rldar pGnuiiènraeu, dilè'Aren g, lele &V rlier
Haut-Vrignay, Gojou, qui compofent l’enclave
fdaiitfea ndte plaa rTtirein diteéf-dditee-sM achecoul, laquelle enclave marches communes-, dépend
de la paroiflfe de la Trinité-de-Machecoul, entièrBermeteangtn
efi t:u écee upxo udre lela fmurapiifuosn -ednu -Plau yp-rRovoiunfcfeea ud e*
& des hameaux de la Poirière , les Plantes / les
Grairse n, olau iDèriedse, rilee,s lResu eGllelasn ,d ilèer eRs,e tlaai lRloani n, clian iSèarue,
tlea M, al’iÉfopnin-naecuièvree ,, lale sC ghreafnfdelse r&ie , pJeet iPtse aPuo,u ltar aBuuxt ■r,
BBaofifse-sjo-Llio n, geleasis C, lhea uSvaebtlieèareus, ,l e lPesl efLfiasn-Vdeisa u,x , lelas
BBeotuhrufaifuièdrieè r,e ,l al ’GHailuaviarred, iélree P,a yle, sl eÉ Ytoruigbnlaeiss. ,, llea
-Mcliaèrrec h.,a nlad eBrl,a nlac hBairldloiènrieè r,e l,’ Aler dCohiziirêorne ,, llaa BBreoun-
netière , la Moratière , la Fontclaufe , l’Herber-
tLiaèurem,i èlrae G, iralau diFèoreu a,c eVriaer,n ,e ,l al aT Caroduotierlieer ie, , lelas Égeons la Gandinière , le Pafty, le Çhamp,-
fleuri ,& le Gavigneau, qui compofent l’enclave
dite de la Garnache , laquelle faifant partie def-
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