ï o
u s
A I
Ci-contre.
M A I
§ Maîtres-queux
Gardes-vaifTelle.
Garde-vaiffêlle p
Verdüriérs.. .
Sommiers du garde-man
Sommiers des broches ,
Maître d'hôtel, fervant à la table du grand-maître..
Maître d'hôtel, fervant à ja table du chambellan. . .
Sommelier garde-vaiiTelle du chambellan.
Chefs de quartier,
Aides de quartier..
6 en é té - . ;
■ 6- en hiver.
16 en été :.
4 Sommiers .
Chefs.
Aides
Porte - tables.
Menuifier . . .
a1en h iv e r ....,
en été..,.,.,.,.#
en hiyer..,...
à i ƒ000................
à iy o o o ................
a i y.......................
d 12000..............
r u n .
à 26000................
a 14000...............
d 14000............
d 10000...............
a 25000...............
à 14000..............
d 10000..............
d iy ô o o ...............
d 6000..............
a 8000...............
a i 2000..............
a 12000..............
00
0
CO
’t
a 3 4 0 0 0 . . .. . .,
V N.
à 30000..............
a 30000..............
à 35000..............
À . 35QQQ.
d . 6qqoq.
a 4Q0O0
à IQOOO..............
d 20000..............
à - 40000..............
a 50000.
a 5 5 0 0 0 .. . .. . :
à 28000........... ..
a
00
0 0.
a
à 12000.............
E.
.3, .25.QQQ * • > . . . .
à .18000..............
à 2,0000............
d i 5000..............
a 12000..............
a * i o o o o .- ; ; . /ï ,
395 86j70Ddliv»
M'A I M A I
D ’autre part.
C H A R R O I S.
I *
S 6ƒ7000 liv*
1 Waguenaeftre......................... * 30000
1 Aide-Waguemeftre ................................. à z fooo
2 Capitaines de charrois............................................... a 1 S€>°o.
M A R C H A N D S - F O U R N 1 S S E U R S.
4 Boulangers ............................. ......................................* * * a 5000
2 Pourvoyeurs . . . . . T ...................................... a 3000
1 Marchand de v in ............................................... ............. a 3° ° ° '
406 charges , dont les finances forment un total de
30000.
z$ooo.
joo oo.
1200«.
6000.
3000,
8,786,000 liv.
.’.Fait & arrêté à Verfailles , le 17 août 1780.
La même année un arrêt du confeil , du 15
décembre , régla la forme dans laquelle dévoient
être faits, tous lès rembourfemens de ces offices
{apprîmes J, consolida défini tiyement^ cette
opération , qui, fuivant l'article IV de .l'édit de
fuppreffion , a été terminée l'apnée dernière 1785.
Àu réfte, voici comment le miniftre , qui avoit eu
le courage de tenter cette Réforme, en rendoit
compte au roi en 1781.
| m Auffitôt que votre majefté m’en a donné
», la permiffion, je me fuis livré à l'examen de
33 toutes les économies raifonnables qu'on pou-
33 voit propofer dans les dépenfes de fa maifon 3
33 & j'ai bientôt vu que pour en connoître &
33 en approfondir les détails , il falloir necef-
33 fairement modifier l'autorité attribuée à chaque
33 ordonnateur 5 & qu'en confervant l'éclat &
33 l'honorifique de leurs charges, il étoit efifentiel
33 de rapporter toute la partie dé finance, à un
»> bureau commun aù miniftre de la maifon de
33 votre majèfté, & à celui de fes finances.
33 Cette première idée - , quoique fimple &
s» raifonnable , parut d'abord hardie, & j'ignore
33 fi elle m'a fait des ennemis, car je n'ai jamais
33 arrêté ma vue fur ces combinaisons particu-
» lières. J'ai cru que la feule manière dont votre
33 majefté devoir être fiervie, & la feule auffi
33 dont il me convenoit de là fervir , c'étoit
33 d’étudier mes devoirs & de les fuivre, qu’il
33 n'y avoit point d'autre marche digne d'une
33 grande place & d'une ame élevée } & comme
» de pareils motifs ont toujours dirigé ma con-
33 duite, j’ai efpéré qu'un jour ou l'autre , on
33 y rendroit juftice, & qu’on fauroit diftinguer
33 cette fermeté' fimple ,.q ü i .Conduit les pas
» d’un adminiftrateiir , par-tqut ou il y a du
>3 bien à faire, de ce fol',elpiit de prétention,
33 qui recherche l’autorité,, pour le vain plaifir
»3 de la déployer.
33 Quoi qu’ il en fo it, après avoir ainfî pro-
33 curé à î’adminiftration des finances les lumières
33 dont elle étoit privée faute d avoir eu feule-
»3 ment le pouvoir d’obtenir des renfeignemens,
33'on a commence par examiner la partie la plus
33 effentielle , vulgairement connue fous le nom
33 de chambre aux deniers 5 & l ’on a vu bientôt
»3 que le nombre des'tables, leur conftitution
33 celles des offices & des cuifînes , tout étoit
33 un modèle de dépenfes inutiles & compilas'
quées.
» Une multitude d’officiers étoient tout à la
33 fois fourniffeurs , apprêteurs & convives. Une
33 dépenfe exagerée en étoit la fuite , & de9
33 privilèges à charge à vos provinces étoient
33 encore l’effet de cette conftitution. Mais toutes
33 ces cortnoiffances, tous ces projets de réforme,
33 fi fouvent entrepris &: abandonnés , à quoi
33 euffent-ils abouti fans le goût particulier de
33’ votre majefté, pour l’ordre & pour la vraie
33 grandeur. Elle a tout examiné, tout vu par
33 elle-mêmè. Elle a donné fon approbation à
33 un plan fimple1 j qui , fans nuire à la ponc-
33 tualité defon ferviee, & à fon éclat au-dehors,
33 diminuera la dépenfe de près de moitié , Sc
«« procurera encore un grand bien d ’adminiftra^
33 tion , en fupprimant beaucoup de privilèges
33 & d’occupations inutiles 5 en même temps^ le
39 plan de réforme a été combiné avec alfez d’at-
33 tention, pour que les intéreffés même , fubju^
33igués par l’efprit de juftice de votre majefté,
s* aient été forcés d’y applaudir. »
La nouvelle conftitution de la maifon dornef-
tique du roi n’a éprouvé., depuis 1781 , que
quelques changemens dont on va faire mention*
Un édit du mois de Janvier 1781 a fupprimé
. la charge de contrôleur ordinaire de la cuifinë-
b ouche, & la convertie en celle de contrôleur
ordinaire } en même temps il a été créé quatre
B i j