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avantageux. Le bai! de Julien Alaterre com-
mençoit ; elle fe mit en commun, & de moitié dans
la régie des falines bénéfices de la formn afteio rné fe&rv adnut let rtaienrfsp doarnt s dleess fels 3 les deux autres divifés en vingt-trois fols
ddo inntt élraê t pjl ufsu rgernatn dreep apratritsi ee nnter ec ovoinpgétr opiet rfeonn nrieesn,
fauuc bcièesn, dpeu ilf’qauffea irlee. Atieurfsfi dne’ elûat -feelrlem ep agsé nuénr aglrea nnde
lliuvir erasp. porta annuellement que foixante-trois mille
La. faline de Montmorot étant, comme on Ta dit,
entrée en 1774 dans le traité qui fut fait fous le nom
pdrei fMe doen ccleasr , pour vingt-quatre années , l’entre- cinqfalines fut compofée de foixante-
mdioxi tfioél.s L d’a'uintrteé fruêtt ,d i&vi flëaé f eenrmtree pgléunféîeraulres einnt égraerldfaé sl a, les uns en nom, avec droit d’aflifter aux afferablées,
jloesu iafufatnrecse, cdoem vmine gcte-fqliuoantnraei reasn noéue cs roau vpoiietr sé. tCée atcte-
- tcroerpdriéfee, penre cnoonitf iddéer actioonnf tdrue ilr’ee nlgaa gneomuevnetl lqeu e Ten- faline de Chaux, dont il a été queftion ei-devant.
de LMeo bnécnléafri,c feu td dees qtruoaitsr ep creenmtsiè freepst amninlléee dse duux tcreanittés
qtéuraêrta ,n tdeo-fninxa licvinreqs m, iellne fhourtiet qceunet sc hdaixq-uheu ifto luiv dre’isn ,
ppoofuori evnitn lgets- hfuointd ms dilele c hfeapqtu ec efonuts. lAivirnefsi ,q uein caojomu-
tfaonmt ml'ien, téqruêit rài efcl:i npqa sp oeunrt rcéeen dt adnes lceest tcei ndqe rnmiièlrlee fhounidt sc ednet s chdaixq-uheu iitn tléivrereffsé, irl aepfpt orrétfouiletenrta pqrèuse ldees
vingt-fîx pour cent, les trois premières années ;
lla’oifnf oifte nlet tqeum’asu dem ofayieren udnees joaumifféalinocrea tidoen sv inqgute- quatre années, cét intérêt eût pu être doublé,
ou à-peu-près, comme dans les entreprifes prémcéidlleen
litverse, sd apnosu lre fuqnu efloleus, uanv ienct éurne fffoén rdest idro’aitv ahnuciet de dix-neuf mille livres. Le bail de la ferme gépnaétreanlete
psa qffuée enno u1s7 a8v0o, n&s r acpopnotertnéue sd ans les lettres-' tom. 1 . pag. Lafofurrraei naeu x& f edrem iFerrsa nlc'ehxep-lCoiotamtitoén, dfeasn sf aflipnéecsif ideer
qchuee l deef t rlee vpernixu .p Eoullre làe qéuteél éovna lucéoem àp tcei ncqe tmtei lbliroanns
fCooixnalnetiel ,m piollret alnivt rbeasi,l dpéasr fle’armrtiecsl eg é3n édrua lreésf, uàl tcaotdmu
mencer du premier janvier 1787. Cette augmentfaotuios
np oeuftr dliuver e, ffuarn sl ed poruitxe d,u à fel'la >d d&it ioà nJ ’dinecso drepuox-
Exavtêiocnh édsu. Clermontois dans la province des Troîs- Voyei V ente étrangère^
décEhnu , fpuaprp odfeasn t viqcuese dcee ttreé giep ardteie cne’ aiqtu ’eplales a été pendant les cinq premières années du traité
de Monclar, le bénéfice qu’elle donne doit s’élever
a plus d’wn million par année. Voici le calcul
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ffourrt ilfeiqe upeal r eflta fcoonndfiédeé rcaetitoten pqruéee mdep tbioainl ,e nq ubia ifli,j
dlae cl’oanuftorem, mdaotiivoenn td n’autnu rcelôletém,e nlat évpernotuev eért rdaensg aèrce- croiffèmens.
de LFesr agnacbheell-eCs odme téL o&r radienle’,A dlefas cTer, ociso-nEfovmêcmheéust, maninllue eqllueimnteanuxt, dàe- pfeeul-, pfruèrs ledfequuxe lsc elnat sf evrmineg tg-céinnéq
rcahlaeq ureet iqrue inatua l,m doéidnus &dioounz fea iltiev rdees tdoeu tperso fcihta, rgpeasr
f&ep dt écpeenntfse sm. Cill’ee flti vdorensc. . un 2o,7b0je0t, d0e0 0d eluixv rmesi.llions
comElmleu na ed déelsi vcrinéq, aannnnééees . qduu attrrea icteén tdse q uMatoren cvliangr t*,- tdainx tm aiulxle S quuififnetsa uqxu ’dà el ’fEel
tranger , en ne comptant
lqeu b’àé nqéufaircaen dtee- fcixet tfeo lvse pnater
dqeusi nptoarlt,i onqsufouirq lue’fiql uye llaeist tlreo ipsr olfivitr efso r,t ddeé pdluu&s iodne
faite de tous les frais ; ce |
bénéfice fera d’un million
cent vingt-fept mille livres
, c i ...........,............. 1,127,00a livres.
3,827,000 livres*
A ce bénéfice doit fe
joindre encore celui que
donne la formation & la
voiture des Tels, & qui a é té , année commune
des cinq déjà rappellées,
de deux cents trois mille
fix cents vingt- trois livres
, c i. ....... .................. 203,623 livres.
Bénéfice général &• annuel
pour la ferme fur
l’exploitation des falines 1,030^23 livres.
Si l’on vient à confîdérer ce bénéfice partidcuu
liceôrt,é f odue sl ’iunnté raêftp deeé l l’pElutsa tg, éonné ravlo, ict ’qeuft’i-là -pdeirrde réellement quand la ferme générale gagne ; car fi
poanr calelsc ule le prix des bois du domaine confommés cordes àfa vliinnegst l,i vornes r, eacuornonieonîtt qduoen nféo iuxna ntper omdiulliet
annuel de douze cents mille livres , fans compter
cpeoluuri pdreo cpulures r deu nd eumxi lmlioilnli otnresn dtee fmaiglolet s.f ixA ciennftis,
viugt-trois livres, à fes fermiers , le roi a fait
lvivérreitsa bclhemaqeunet aunnn éfea*crifice dé douze cents mille,
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■ conférence de cette obfervatioB, eft comme
en va le dire dans la feftion fuivante , que fi le '
bien des provinces .paraît demander la confer-
vation des falines quelles renferment , ce qui,
p'eft pas démontre ;|M’intérêt de leurs habi-
tans, & l’intérêt du roi , exigent que la confommation
des bois y fôit diminuée & réduite
jurant qu’il.eft poflible i on indique les moyens -;
d’opérer cette réforme.1
HUITIEME- ET DERNIERE SECTION.
Projet de régie & exploitation pour , les falines+
avantages qui réfulteroient de fon exkiltion. ' t
Les fources Talées qui sifflent dans la Lorraine, t
dans les Trois-EvêcbésStdans la Franche-Comté,
devraient fans doute être une fource de richeffe
pour ces provinces, en opérant la confommation
des bois qui s’y trouvent, &. procurant aux ha- 1
bitans des travaux utiles) Mais le fonds de ces •
bois n’étant pas inépuifible, Se l’expérience âp-
prenant'que leur dépérifiement, fuite d’ une confommation
fans mefure, aggrave chaque année la
difette 8e la cherté de cette denrée, il paroît de.
la fagefle du gouvernement de chercher quelque
remède à ce mal, dont lès progrès excitent dans
ces provinces des plaintes univerfelles. Elles fe
font même multipliées & élevées avec tant de
force, qu’il a été agité , lors du renouvellement
du bail des fermes générales , en 1786 , fi
l’abandon & la deftruftion de toutes les falines,
en remplaçant leur produit par des fels marins,
ne feraient pas un foulagement efficace pour ces
trois provinces ; mais on a crureconnoître d'abord,
que cette fuppreffion leur feroit préjudiciable ,
ainfi qu’au roi.
Dans l ’opinion des Lorrains, le roi perdroit
une branche de revenu , dont le remplacement
■ ne pourrait fe faire que par de nouveaux impôts ;
quoique , comme on l’a remarqué , ce revenu ne
foit pas aufli clairement établi qu'on peut le fup-
pofêr.
Les provinces feraient privées du travail qu’ une
infinité de familles trouve dans l’exploitation de
ces falines, & du mouvement quelles donnent à
la circulation par l’argent qu’elles répandent, foit
pour la formation des fels , foit pour leur tranfport
, foit pour la coupe & la voiture des bois.
Les propriétaires de terres feroient également
lé fé s, car, depuis vingt ans, la confommation
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exorbitante fies falines en bois , a fait monter1
lveesn tfeosn : dlsa, perne upvreo epno rteifot nd adnes ll'ea crcernoicfhfeérmifefnemt edretst
qcuderd èle dper ixh uditu bpoieisd s a déep rcoouuvcéh.e E,n fu1r7 5q4u,a trlae
Spiaeldins s,d qe& he acuetnetu-dri;,x nfoe.u sv a&lo ifri,x laiuvxre se >n veinr o1ns7 8d4e,
le particulier Fa payée virfgt-nne & Vingt-
tbrooiiss iiaV ffeusi.v iD 'àar-tps etub-ùpVreè sla lLa omrrêaminee , plreo gprreifxli odnu. Tous ceux qui ont. donc acquis des terres depuis
trente années “-,'"les ayant achetées fur le
rpuieinde udfee lféi url esr apport, éprouveroienc une perte falines étoient détruites. Quatre-
fvoinmgmt eonut ,icreênftta mnti ldlea-n cso lr'idnetsé rdieeu rb odies lqa uL’eollreras inceo n&- de la< Franche. Comté , en aviliroient néceffaire-
pmreiéntta ilree sp. rVixa;i ndeme-elnàt , opne rteten treéreolliet lp’éotaubr lilfefse mperont
dfo’anut tdreésj à« ffii nmesu, ltciopmliémese &fo rfgi evso oifuin vese rlreesr iuens,e se, ldleess
apurotrceus re, nqtu t’reèlsle-ds iffefi cnilueimfeennt tr édceisp rdoéqbuoeumcheénst., & fe
doLnca epxroigfepré rlait éc.doenss eprrvoavtiinocne dse dso nt il s’agit, fembîe falines \ mais pour
tdeinmainntu ,e rp laers uinnceo enxvcéenffiievnes qcuo neflolems mépartoiounv ednet mboaiisn ,
qilu ef el ’apvreénfeirn ntee upne utm moyaennq ubeire nd ’angmgrapvleer; ’ec’necfto rdee,
régler & déterminer la formation des fels à une
vqiunacnetsi té& f ixàe ,l ap rfoopuorrntiitounrneé ep raoumx ifbee faouinxs Gdeasn tpornos
cSourifef eus np aarc clrao ipfofelmitieqnut ed,a nfas ulfa mfoêmrme aàt iolani,f feern efna*
vderuairt daeu qfuureplqluuse sd ’Cabaanntodnons nperro oteuf tdaen sr.é dIul icroe nbveiaeuncoup
toute fpéculation de commerce relative à
. ldai tvée ndtue géatrina ndgéègruei;f écea rf,o ouns llee nréopmè tdee, fcy’fetfêtm l’ea vdie
fcaoimt fmeremrceer leexs tyéeruiexu r, fauvra lnetsa gceounxf éqàu el’nÉcteast f, unqeufit eas qu’entraînoit une fabrication forcée , au moins
d’un grand tiers , par le traité réfilié en 1782.
En même tems il feroit effentiel de mefurer h fabrication de chaque faline, fur la qualité de. fes
eaux, fur l’étendue des bâtimens qui l'a compo-
fpernovt,i f&îon fnuerm leesn tf adceil ibtéosis q. u’on y trouve pour l'ao-
Voici comment on conçoit cette fixation &
la diftributio'n des fels fabriqués en conféquencc*