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de faire leurs v ifite s dans la maifon fufpe&e,
fuivant l'arrêt de 7* avril 1721 j malias cofiu rd adness aleid ecso duers Pdane s l,e udrus
eàxmeruccicheesp o, t;i lsil sd épceouuvvernetn tf alair fer afuudr el ,e &c huanme pv elenuter
v ifit e & perquifîtion dans l'endroit où elle a lieu ,
fans permiflion de juge. Oeft ce qui a été jugé
par différens arrêts au confeil, des 28 février
1736 & 4 août 1741 »•& par la cour des aides les
1 6 mai 17 3 y & 7 février 1741.
On a vu au mot Inspecteurs au x Bou cheries
, tome I I , page 618 , que les commis
aduroxi tasi ,d efso ,n tp aaurttioer ifàé s làa qfuaeilrlee dfeos nt réunis ces v ifite s journaélicèurerise
sd &an sa ulterSe s tuenerdireosi ts, déécpheanuddaonirss d3 esg mraanigfoesn s, des bouchers, & de tous ceux qui font commerce
de viande. V o y e% au furplus ce qui a été
dit des commis aux aides 3 au mot A ides 3 tome
I -| pag. 2 9.
On peut; regarder comme v ifite s 3 pour la partie
des aides 3 celles qui ont lieu aux entrées do
Ppraércisi s pdaer llae sd ecrnomièrme isl oid eqs ubi aprrrieèfrcersi.t cVeso ici un vifites. C'ell l'ordonnance, du propre mouvement du
rp i, du 15 février 1775.
: » Sa majefté tétant informée , que nonobftant
»» l1e7s2 9o r&do n1n7a nfcéevsr ieqru '1e7ll5e7 a, repnoduure s f3a cleilsi t9e ra vaurixl » commis de fes fermes la v ifite qu'ils doivent
»» Pfaairries ,aduexs cenartrréoeffse sd,e c hlaai fvesil-ldee &po rftaeusx, bfoqur-rtgosu tdse,
»» ffoounnrgeos nsfa n&s eéxqcueipptaigoens , dem têomuete dfeosr teé qdueip apgeers-
»» dperi*nfca ems adjuef ftéa ng& 3 cdeet acbeuuxs qdue'e lllae ar evioneu lu& p rdoefs- »3 crire par ces ordonnances , continuent & aug-
v» mreceonntennut cphaarq luees jéotuatrs, qaiun'feil leq use' effta mfaaitj efrteép rlé'a- » fenter , & qui contiennent les noms des fei-
»» gfen efuornst dfoéu ffat raciotsu ra u,x & des autres perfonnes qui v ifite s , même des cochers
» & portillons qui ont refufé de s'arrêter aux
3»3> bdaer rriaèpriedsi t,é e, n qpuoeu lfefsa ncto lmeumrsis c ohnevt aéutéx faovreccé st adnet 33 fe retire^ promptement pour n'être pas écra-
33 fés} & ces abus tendant à détruire une por-
333» téitoann t indt'éariellfefaunrste cdoens trraeivreens usà dle’o frad rme ajqeuf'teél l,e &a
33 établie pour la perception de fes droits , &
» à l'obéiffance due à fes ordonnances * elle a
»• jugé à propos d'y apporter le remède conve-
» nable.
, >3 Sa majefté a en conféquence ordonné , que
„ conformément aux ordonnances des 29 avril
yi '1729 & 17 ‘février 1757 , qu'elle veut être
» exécutées félon leur forme & teneur, les pof-
3» tillons , cochers & condtféteürô des car-
V I s » roffes, chaiffes-de-pofte , fourgons & équipai
MM pgaegs edse d teo ufate mfoarjteef tdée , pceerfuoxn ndees ,l am êrîenine el es, écqeuuîx- » des princes & princeffes du fang, feront tenus
»» d'arrêter aux portes & barrières de Paris , à »i»p ilaa première requifîtion des commis , pour être vifite faite par eux. Enjoint fa majefté aux
»ï5 cpoomrtsm icso ndtere fleess ffeerigmneesu,r s ddee dfrae fcfeoru rd,e s& raapu-- “« dtreè sf opueffrrfiorn lnae s fans exception , qui refu feront vifite de leurs équipages , lefquels
»3 rdaepsp ofirntasn cfeesr o,n &t reêmtreis reapur éfceonntétrsô àle fuar m- gaéjenfétéra ,l
*»33 jpuoguerr ay êletr ep lpuasr eclolen vpeonuarbvlue .de la manière qu'elle
» »d3 itFesa ivt ofai tmuraejse,f tdé odméfeefntifqesu easu,x dceo nsd'oup&peoufersr aduexf--
>3 dites vifites , d’infulter les commis , de les
»3*3 mdeasl t&ra imtearr, c&ha ndde iffeaisr ef eunjetrtteers auaucuxn sd rvoiintss , , vfiaanns- 33 en faire déclaration & payer les droits 3 le
*3 tout à peine de cinq cents livres d’amende ,
33 & de confifcation , même de prifon , en cas
3>33 fqeuned ucees f,o iotu tdrees l'mamarecnhdaen d&ife sla pcoronhfiifbcéaetiso onu p doér--
>333 tleése sc poafrf reless, rèmgalellmese n, s*v alVifeesu t &fa amuatjreefst é c,h oqfueesT
3»3 -lfeesr mbaunrte aà ucxl efd ,e sf oeinentrté edsé ch, arogué s co&n dreumitsis «àd alnas » douane , pour être rendus, après que la vifite » en aura été faite , en préfence de ceux qui
3»3 amuirso dnet faep tproanrtfép olerst ecrl edfasn; sf aliets dhéôfetenlfse s& a umx aciofomn-s 3>33 ipioeuutre neann tf agiréen élraa l vdiefi tpe:o lMicaen, d&e &à toourdso anuntree sa u*
33 de tenir la main à l'exéc.ution de la préfente
»v3 vorrideor n1n7a7n5c.e, &c. Fait à Verfailles le iy fé-
là En matière de droits de traites & de gabelles , les vfirfioten tdièerse se,m apulo ypéasf faogue gda’urdne sl iedue sà fuenrm aeus trfuer,
e&ft doanrds otnonuétee cpiracro nlf'atartüiccele oùV iIlI Ie ltd duû tditerse drIoI itdse,
lc'loersd o5n6n2a,n c5e6 3d eê e1 y- 66847 d, u& b aciol ndfeir mFoérec epvairl llee.s Maratiis
leinb emrtéê mdeet efmaisr e idl eesf t mis des reftri&ions à cette vifites , à l'égard des nobles ,
adbesb aÿecesc loéfuî amftioqnuaefstè, rdeess dbeo ufirlgleeso i,s pnaort alb'alerrsê ,t ddeus-
confeil du 19 oétobre 1734.
L'article DLXV , concernant les v ifite s, pour
lPar opvaertnicee d ,e sL ganagbueelldeosc, e, nR Louyfofndnloonis , ,R Douaeurpguhein &é,
lAeuurvse rgne , porte, que les gardes pourront faire vifites en tous lieux, en fe faifant accompagner
d'un conful, ou , en fon abfence , du premier
habitant des litfüx , qui ne pourra fe dif-
penfer d'y affifter » moyennant falaire raifonnable,
y 1 s
1 peine, contre les refüfans, de cinquante livres
d’amende.
pouErnrfoinn t, fadiarne s tol’uatretisc le DLXVI il eft dit, qu ils galères du roi, pour vifites dans les vaiffeaux & la confervation des droits 3 à quoi les chefs d’efcadre & intendans de la
marine tiendront la main.
peDuvaenns t,l af uipvaarntite lad esd écdloamraatiinoens d,u rloesi , cdoum pmreis
mier juin 1771, fe tranfporter chez les notaires,
procureurs , huifliers & fergens , pour s'affurer
fi les règlemens , concernant la formule, font
obfervés.
V 1 s 1T e. ( droit de ) Ce droit, qui eft particulier
aux ports de Bordeaux & de Blaye ,
ndea tef e dpee rfçooni té tqabul’iàf felam efonrt tifeo. ntS oinnc oonrniguiense. &M ailsa on apprend , par une tradition confervée dans
clee lupia ydse , qquuilel agcee ,d drooint td iel vai féitteé ,c id-dee vmanêtm pe arqluée,
preacge. ve4u3r4s , dfeasi fdorito iptsa rsti'ée todieesn t éamboulfuivmeemnesn qt uaet tlreis
nbu’éétos i,c advûe c qlua 'àd ilfaf érpernecme,i èqreu ee cnetlruéie d,e &qu icllealguei de v ifite fe payoit à toutes les forties 5 ces
aduexu xd droroitist sd eosn ft eérmtée sr,é upnoius r dêatnrse plee rçmusê maue ptreomfist
du roi.
quTi ofourst elenst -bdâetsi mpeonrst s, tdaen Bt Forradneçaouixs q&u 'édter aBnglaeyrse,,,
dquoenltl ei lsq ufeo nfto cith laar gdéesf, tipnaaiteionnt trdoeiss lmivarrecsh panoduirf eles
droit de v ifite , fi le navire eft de cinquante
tonneaux & audeffus.
Les bâtimens françois feulement, qui font d'un
port au-deffous de cinquante tonneaux, ne doivent
que quarante fous.
Cette fixation n'a d'autre titre qu'un ufage très-
ancien qui n'a jamais été contefté-, & qui eft
autorifé par l'article 32y du bail général des
fermes fait à Forceville en 1738.
VISITEUR , f. m. Nom d'un employé fpé-
cviiafilteem deenst cmhaalrlgesé ,d acnaisf feles s& d obuaallnoetss , ded em faaricrhe anla
difes. Les obligations d'un vifiteur font, fuivant
la teneur de la commiflion qui lui eft délivrée
en;cette qualité ,
iQ. De vifiter au bureau , & non ailleurs, en
pdr’eéfuexn,c et oduetse sre cleesv eduern ré&es co&n trmôalercuhr an, diofeus lq'uuni
feront amenées & déchargées en ce bureau, après
toutefois que les déclarations en auront été
laites & lignées, & de vérifier foigneufement.fi
T ome 111. F inances.
V I S 795
Je contenu des malles , balles, caiffes , ballots
& paquets eft conforme aux déclarations , en
qualité, quantité , poids , nombre & mefure ;
20. De tenir regiftre des vifites qui feront par lui
faites, & à défaut de regiftre, d'en faire mention
fur le regiftre des déclarations.
3°. De conferver & renfermer fous deux ferrpulorems
bdeirf félerse nmtesa rclehsa ncdoifiness ,& m peluobmlebss &fe rvhaanrdt eàs
des voyageurs.
40. De faifir les marchandifes de contrebande •
ou prohibées , à l’entrée & à la fortie par fon
bureau , en obfervant d’offrir toujours main-levée ,
Cous caution, des chevaux , charrettes, navires,
bateaux & barques qui font dans le cas de la
confifcation j & à défaut de caution , pour les
navires , barques & bateaux , de les laiffer à
la caution juratoire des capitaines ou patrons ,
afin d'éviter les gros dommages-intérêts qui ré-
fultent de pareilles faifies, dans les cas ou le
fermier vient à fuccomber.
chayn°.d iDfees , temneiru bbleosn && h afriddèelse dérepgoiffétrsea ud ebsu remaua r,
d’en retirer les acquits , & enfuite d’en prendre
une bonne décharge quand elle feront enlevées.
6°. D'obferver fo.igneufement, dans les vifites
qu'il fera , que les marchandifes ne foient point
gâtées ni détériorées , qu'elles foient déballées
& remballées proprement 3 que les expéditions
qui dépendent de fes foins & du fait de fa
commiflion foient exa&ement S c promptement
faites , enforte que les voituriers ou conducteurs
n'éprouvent aucun retard mal à-propos, & n’aienç
pas lieu de fe plaindre.
Le nom de v ifiteu r fe donne encore à des officiers
en titre , créés anciennement pour les
petites gabelles ; c’eft-à dire qu'ils n'ont été
établis que dans le Lyonnois, dans le Dauphiné,
le Languedoc & la Provence.
Michel, dans un T r a i t é des G a b elle s du L a n guedoc
, avance , que la charge de v ifiteu r général
des gabelles, en Provence, date de 139S ^ près
d’un fiqcle avant la réunion de cette province
à la couronne de France. On voit par ce qui
a été dit au mot C o n t r ô l e u r g é n é r a l d e s
G a b e l l e s ;, tome / , p ag. 378 & 382 , que les
officiers revêtus du titre de vifiteu r général des
gabelles, connoiffoient en première inftance de
tout ce qui intéreffoit cette partie dans les quatre
provinces. Poftérieurement on leur donna des
iieutenans auxquels on forma des diftriéh, avec
une jurifdiétion détachée de celle du vifiteu r général.
Les édits de 1670 , 1704 & 1706 , apportèrent
quelque changement dans le nombre des.
vifiteurs. V o y e z fur cet objet le D iction n a ire de H h h h h