
100 N A P
Oii- fc rappelle pareillement , que la moitié
des fonds que fa la majefté Sicilienne pofsède dans P oui lié , a été deftinée pour la culture du
bdelemdi } dcee pceenttdea nmt oili tiné’ y, qa uig urèerçeo iqvuee clee gteienrrse d&e
culture > le furplus eft en pâturage, qui eft def-
ttuinrée . pour les beftiaux que Ton emploie à la culméLees
s ptaerr rveesr fduereft i,n éàe rsa iafoun l adbeo uvriangget- ,tr fooisn tc aarflfienrs
m&o ndneomiei , de( nFeraunf clei v,r e)s pqouuinr zech afoclusn fei.x deniers,
neuOfnce nfut pvpeorffeu rqesu,’ utrno isp acretnictsu dlioeirv epnrte rnenfete àr vfiedrmese, ainfîd ,e uixl ncee nptse ufto nctu lati (vliegrn éqeus ep qouuart rlee cpeântutsr avgeer j
tfruoriess c, e&nt s cevperefnudreasn tp iol ure ftr eocebvliogiér dlae fperméepnacreer 5 l&es
c’eft celui qui entre en jouiffance l’année fui-
vtuarnet.e , qui lui rcmbourfe les frais de cette culmêLmeess
ceuxletmivpattieounrss .,& o up ricvoillèogness , qujoi ufiofnfet nat ccdoers
dés aux bergers j mais ,* comme il a été reconnu
■ que plufieurs habitans des villes , pour jouir de
cuense pferuivleil èvgeersf u&re edxee mteprtrioen, si,l p-ra enéotéie nrté gàl éf erqmuee* les baux ne pourroient être pafles qu’aux habidtaenss
fideef?s. campagnes qui réfident dans l’étendue
conLf’iaédem , injuifftqruatei ovne rsdféla lam dooituiéa ndeu d dee Frnoigegr iafi èac léet é, à un douanier qui réunifloit toute l’autorité. Les
abus qui réfultoient de cette forme d’adminif-
rration , ont engagé le gouvernement, d’un côté,
àsi deennvt odyee r lato ucsh, almes brdee,u xq uain se fàt Fcohgagrigaé , duen tporués
les détails relatifs à cette partie 3 & de l’autre,
d'établir dans cette ville un tribunal permanent-
Ce tribunal eft compqfé ;
i p. Du préfident-gouverneur , qui connoît de
tout ce qui peut intéreffer le domaine , des caufes
cdiovuilaense &, dcersim cinoenlltersa tsd,e dtoesu sl elettsr eos ffdicei ecrsh adneg el a,
& autres objets de ce genre : fes appointemens
font fixés à fix mille ducats, ( vingt-cinq mille
cinq ceDt livres , monnoie de France, ) par an.
les2 c.o nDte’futnat ioanusd icteivuirle s, &qu ic rcimoninneolîlte s d,e qutoi ust'eés
lèvent entre les particuliers : fes. appointemens
cfoinnqtu daen tem liilvler esd,u cmaotsn n, o(i eq duea tFrrea nmciel l)e, dpeaurx a nc.ent
D ’un avocat fifcal, qui exerce fes fonctions
, tant devant le préfixent que devant l’gu-
N A P
diteur s il a deux mille ducats, ( huit mille cinq
cent livres, monnoie de France , ) d’appointe- mens.
des4 °p. aDuv’urne s,a vdoacnast , leqsu ia feffati rcehsa rcgréim dien ellal edsé f,e n&fe
qui a toute jurifdiéfcion fur les prifons de Foggia.
eft 5a°f.f eDrm’ué n fefpect rémtaililree h, uoitu cgernetf fdieurc, adtso,n (t lt’roefnfitcee-
Ftrroains cem, i)l lep acre natn .cinquante livres , monnoie de
& 6v i.n gCt-eq utraitbreu ngaalr ad eàs fàa fucihteev faol ix, anqtuei écforinvta idness, tournées dans le royaume, pour exiger le payedmeenntt
ldees s eanmtreéneds eds e,s &he qrbuai g,e sd adnasn sl al af aPifoounil, leg.ar|
Les offices de gardes à cheval fè vendent, ou
lsi taacirceosr 3d ecneut,x -cà i tilterse adfefe rrméceonmt epnevnifreo,n àtr odiess cmenit
dnouicea tds,e ( Fdroaunzcee ,c e) ntp faori xaann.te-quinze livres, monç;
c rLivea ignos udvue rnpeamtriemnot intiee nrto yeanlc,o rqeu ià fFoongtg ciah adreguéxs
des écritures qui concernent les droits d’entrée.
Le préfident établit, chaque année, dans la
opflufisc iegrr aqnudie cpoanrtnioe îtd edse vtiolluetse sd ul esr ocyoanutmefeta*t,i ounns ffaoimt ml’ainirfetrsu detniotrne dleess aoffffaiicrieesr s crdiem ilnae ldloesu,a n&e 3l eisl
ecnelvleo ide ea fua irteri bmuentatlr e3 leil c. onu’ap adb’laeu dtraen sa uletos rpitréif oqnuse.
tenLte se np rdoeduuxi tsp ardteie sl a :douane de Foggia confîf-
on iov.i eDnat ndse l e rraepvpeenlule dr els’ afdomndinsi fdtoramtiaonni.a u' x , dont
miCllee rdeuvceantus ,f or(m ed euunx ombjiellti odn’esn vciernotn cviinnqg tc'ceinntqs mille livres , monnoie de France. )
2°. Dans le produit des amendes.
quIi pÉl’affofnerdms ee fqt uaadrmaffintei-fftreép tp amr illale chdaumcabtrse, ro( ycaelen,t'
lqivuraetsr?e,- vminogntn-doiixe -dnee uFf ramnicllee) f, eppatr acnen. tLs ec ibnéqnuéafnictee
des fermiers eft ordinairement affcz confidérable«.
poOsens paruéxte ncdu lqtiuvea teleusr so, b&lig aautixo npsr oqpurii étfaoirnets idmes
cbeofntitaru’exu x, , &lo rlfeqs u’aimls enned else s qruemi pfloinffte npt rpoanso ,n cféoenst fiifceptibles de beaucoup d’iijconvéniens 5 mais,
jdo’uuinf feanutt red e cdôitféfé,r elness apvraonptarigéetsa ir&es pdreivs ilbèegfetsia.ux
i ° . Tous les genres d’induftie, qui font fujçts
à
N A P t o i
à' la douane de Foggia, font .exempts de la taxe
de l’once 1 dans chaque province, des droits de
péage , & de tous autres droits de douane.
Jai2n°e. sL, eless m farrocmhaangdeisfe, sl e&s dpeenaruéexs,, &tel leless qpureo lveis-
dfiroonist s d, en otno-ufteeu leemfpeèucte p, oufor nlet perxoepmripétteasi red ed e tboeufs
lteiasu axc hqeutit el else pvreenirdfi,e rm, afios ite nqcuoer ela pvoenutre cse’eluni faqfufei
pour l’intérieur, ou pour l’étranger.
| 30. Le propriétaire de beftiaux ne paie le fei
çjue quatre carlins ( une livre quatorze fols , monnoie
de France ) , par tomolo de quarante-huit
rotolos 5 on délivre à ce propriétaire la quantité
qui lui eft néceffaire , foit pour la nourriture de
fes beftiaux, foit pour faler fa viande & fes fromages.
40. Les propriétaires des beftiaux & leurs bergers
, lorfqu’ils pafifent cinq mois entiers dans la
gFeoouiislel ed, afnosn tl eesx elmieupxts ddee lteouurt ersé fcidheanrgcees. de bourIls
jouiffent encore de quelques autres privilègLesa
,r emceatitse qdueis fcoennts &pe rue dimevpaonrcteasn sd.e la douane de Foggia eft faite par un receveur , qui eft attaché
au tribunal , & qui a fous fes ordres un
grand nombre d’officiers fubalternes.
Les propriétaires des beftiaux ne peuvent fortir
dmeoliàt iéP odue icllee ,q tuqu’i’lisl sd oni’vâeiennt t: ialsc qlauiiftfteén ta puo muro ifnusr etléa
de l’autre moitié, les laines de leurs troupeaux.
miCfees sà lqauinaetrse ,f oofnftic iterarsn f, pooirit épeesf eàu rFso rgogyiaau, x& , qreu-i
.ecneu exo nà ftqautei nitl sl ea pppoaidrtsie, n&ne ntti en: nceesn tl auinnees nnoet ep edue
vent fortir des mains des pefeurs que lorfque les
fmemenmt epsa ydéoens.t elles forment le gage font entièrele
Ldeo mpraoindeu i,t ènfett édvea lluaé dào utaronies dcee nFso gcginiaq u, apnotue-r
d( euunx mmiillllei ocni nqq ucaetnres nceeunfs duqcuaattsr eq-uvaintogrtz-dei xg-rahiunist nmojilele dcee nFtr afnocixea )n.te-trois livres dix-fept fols, monA
la douane de Foggia eft jointe la douane
©deb fl’eArvbéb, rduaznzse ,l eq puri ocdounifti fdtee s, aaimnfeîn dqeus’o pna rl ’taê tdeé djàe beftiaux , foit grands , foit petits, qui n’ont point
été envoyés aux herbages : cette douane eft affermée
cinquante mille ducats ( deux cens douze
pmairl lea nc.inq cens livres , monnoie de France ) ,
Indépendamment des douanes dont on a rendu
Tome I I I , Finances.
N A P
compte , il en exifte d’autres dans l’Abbruzze ,
dans la P ouille, à Molfette & à Mola.
Ces deux dernières avoient été aliénées , fa-
vo ir , celle de Molfette , au Baron de ce nom , 8c celle de Mola , au comte de Mola j mais elles
ont été rachetées par fa rffajefté Sicilienne , qut
les adminiftré, non commefouverain, mais commc
propriétaire particulier.
Quant aux douanes de l ’Abbruzze , 8c de la
Pouille, elles font adminiftrées comme celles de
Naples , avec cette différence néanmoins, que la
plus grande partie des droits qui y font perçus ,
appartiennent aux offices des douaniers, que le
gouvernement vend à vie à ceux qui veulent les
acquérir.
Le produit de ces douanes, pour le r o i, ne
monte qu’a vingt-cinq mille deux cens quatre-
vingt-un ducats vingt-quatre grains (c en t dix-
fept mille quatre cens quarante-cinq livres trois
fo ls , monnoie de France ).
Droit fur les offices.
Il èxiftoit anciennement dans le royaume de
Naples , fept grands officiers de la couronne ,
favoir :
Le grand connétable, ou général des armées.
Le grand jufticier , ou préfident de toutes les
judicatures du royaume.
Le grand chambellan , ou le ftir-intendànt ae§
finances.
Le grand amiral.
Le grand proto-notaire.
Le grand chancelier.
Et le grand fénéchal*
Ces offices ont été fupprimés , & font remplacés
par les fecrétaires (Pétât, & les tribunaux fu-,
prêmes.
Il n’exîfte dans le royaume de Naples qu’ un
liège d’amirauté, qui connoît des matières relatives
à la marine & au comtperce maritime ; mais
les autres tribunaux peuvent en çonnoitre pareillement.
Le tribunal fuprême de la chambre royale de
Sainte-Claire perçoit, fur l’expédition des juge-
mens interlocutoires , des droits , dont une partie
appartient au roi 3 mais il n en perçoit afiçun
fur les fentences définitives : c'eft ce tribunal qui
eft chargé de l’exécution des^ ordres'de la chan-
cellerie royale , pour l’expédition des lettrés-
patentes des gouverneurs 8e juges , & pour les
C c