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-une fement nouvelle d’une rgéufeorrrme ea llduamnsé e leesn fi1n7an5c6e,s l' e> fmoraçisa
d1’7a6b3a n,d oenn npearr lca eàt Mmi.l eH eplrvoejdeut s; 3 iql ulie f er etrporuitv oeint
pour lors à Berlin , & l’exécuta en 1766.
Jufqu’à cette époque le grand-direél^oire pvxfit
éré le tribunal fuprême des finances : fous le feu
drooni,n oMit . l’dime pGurlfuimonb k&ow l ’ae&n ievtiotéit, L&a mcee miiofi filruei rendoit compte au roi de toutes lés opérations.
Ampairsè si l ffau mt doirvti fcée ecnotrlelè glees cdoinffséerrevnas fmone mpboruevso iiqru ;i
le compqfoient.
Chaque minière eut im département jdiilinét,
q&u ed eless caoffnafiereilsl efres rpéoféurra' tfrieanvta ailule cro flolèmgsek aiif feQmuboléi,
chaque miniftre rendoit compte enfuire directe*
mçnt au roi , de la partie qui lui étoit confiée.
préLfeesn tcehnatm, -bdraenss dlees gpureorvrien c&es d,e sl ed gormanaidn edsi rerec?
toire ; elles dirigent , fous fon autorité , toutes
les parties de finances; elles reçoivent & font
exécuter fes ordres 0 & lui rendent compte de
leurs opérations.
Ces chambres ont fous elles des confeillers
de cercle & des confeillers du pays , ou provinciaux.
desL ems eçmonblreeisl ledress dceh acmerbcrlee s, qui font quelquefois » ont l’infpfélion fur
ldeésp paretrecmepetniot n, sf uqru il af.e m faonnutt ednantiso nle sg évnilélreasl ed e&Tl efuurr
lfau rc ol’nedmupitleo i pdarut icruevlieènreu ddeess veimllepsl.o yIélss f;o net nafuinff i,
çhargés de veiller à ce quç la police foit exactement
faite.
Les confeillers du pajys font ordinairement de$
nvoebulress ddees ltaa ipllreosv &in ced;e si lsa uotrnets fiomups ôetus xp elersç urse cAe-irr
dlees lab ieCnasm pafgunr e le; s ilsin dvieviildleunst &à lafu rre nltersé eb e&il iaàu lxa
csûornettrée dceesu x dqeunii efrosn ;t edné creertnaredn td ed peas yecrontraintes ± & font
exécuter dans leur département les ordres du rpi,
qifi .concernent les Hahitans de Jla campagne.
Les perceptions des droits font feites par des
receveurs établis dans chaque bureau d’aecife ,
qdue i fliocnetn fto ouus ld’ien fdpoeuétainoen ,d eds ec opnéfeaiglelesr s& de acuetrrcelse ,;
é c par les receveurs des tailles & capitation 3 payés
cpeasr dlee rrqoiie,j so uf opnatr dleisft rgiebnuse sd ep laar cdaimftrpïéaïgsn e 5 mais 3 8c dépendent
des confeillers provinciaux.
Les receveurs des accifes & licents comptent
tous ‘les mois de leur recette 5 ceux des péages,
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tranfir,; tailles, & c . tous les. trois mois ; mais
comme l’affiette des tailles eft fixée, on paye un
quartier par ^vançe.
Tous ces receveurs particuliers vericnt les dé■
niperro^v indcée , lequuri mfoannti edmanesn tl edsa vnisl le.lse so Ûc ariéllfeîsd ëdnet lelas chambres, fouftraétion faite des appointeftiéds
.tqouu’isl sl eos"n at npsa ypéasr *l ed ’raôpir.ès l’état qui en eff arrêté
dje sC ecsh açmabifriéess ,p rroevlainticvieamlese nfto nat ufo uresv iTreinm,fepnetâ ion
-aduexn ieprrsé ;c amuatiiso nesl feà pper epnadyreen t pqouue.rd ilaap 'r éssû rleetsé d,rcnlétss
■armrêaitné.s par le jçoi 4 ou fiudes mandats figues de fa
moLiéss, rfeocnetv le’aurrrsê tpéa drteicTueiuièr rsre, cqeuttie c&o mdpépteenntf ep laer 25. Ils envoyant aux chambres de leur province
'dleess b éotradtesr efaèupx^r,é sd ’adper ècsh laeqfuijeu èplsa rctieell e,s ,&ci feollrems elenst
faadirte ffiaeinret Uanu rgèrlaenvdé -dgiérneéSrlaôl,i réd.e Çlaf ipaaqrùtiee, mquini ièlurei
~perlLo dcuointf inéeet. dCe ecwhraeqleuVeé repCréesteten,t ec oumn paaprép earvçeuc dliet
mmiêsm feo upsr oledsu iyt eduex ld’aun nréoei àp rléac féidne ndtue m, &oi s.il éft
on Ocno mfapitt el a pmaêr mqeu aorptiéerra.tion pour les droits dont
quaLretsie rp a;i elems endse rnfioenrst sa’affcigqnuéistt epnat rl ems ois ou par 2$ d’août,
4àe lanqouveelmle blrees ,r edcee vféevurrise ro &nt ldeé j3à1 rmeçaui ,l eésp oéqtautes de dépenfe pour l’annéè qui doit fuivret
dé. pCehnafeq udee rel’caenvneéuer ; fial idt ofiotn ê étrtea tr edme irse caeutxte c &ha mde
pbroeusr leduur d4é paua rtje mjueinnt r;è fcpçéliîûesif-,c id ievnif;éf opramr cehnat quuoe
partie' de recettè1; elles le font paffér au grand-
ddei remdêomireé ,, q&ui céonm fpaaitr é faciofmè mùne fgleésn aéruatlr e,s ,d iavviefcé
llae fpirxoadtiuonit annent udelel e.l’année précédente, & avec
si Les. caifies provinciales font la mên?e opération
, relativement aux deniers fl ni leur ont été
remis , & aux paiemens qïi elles *orit fait. Le
grand directoire remet au rpi l’état général, divifé
par province , & k réfultat eift ce qui refie
à verfèr au tréfor.
d’uAn uc omuopÿ-ed-’no ediel cieasu gdmeuexn téatt-ait-so.», leo ur olia p eduimt vinouit
tion. de fe -revenus , & f e ép^gnçs à verfeij
dans fon tréfor.
Tous les receveurs doivent remettre aux champ
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leurs comptes de ïa tm é c j d v e t lis regtftr«*
j&n-i,eptisè 6meSo: ista fdtief ela’tainvnésére j- fauvivaannt tqeu Neloletse-n, tt fcéociso uPlé*sf.
Les calculateurs en font la vérification, 8c leurs
procès - verbaux, les comptes , fes régittres K
pièces jùftifieatives font, envoyés a la chamtwe
des com;jres de Berlin, pour en t/uie ta-levinon.
cette-defnièreicomm unique le sïB ro c es- V Pl-t> ^ n x e
debet ou-de -déficits aux receveurs, pouf f répondre
; . 8c s'ils ne- peuvent légitimer les'erreurs de
perception , ils font condamnes à coWqXer des
droits .qui n’ont .pas été-perçus , ou à reltitu er
ceux c u i l’ont été Uiali-a-prôpbS. Les enregilrre -
4és éOftfdtès lei iqnït'fafiéè.' ^ ,
"L és ré venus ’na rbï de Prijfà confilVent dans
les droits ci-après détaillés.
‘f i . s accifes a ;ou droits dé confommation
dés, vilks..- ,,. ,. , >- 1: . i 'y • -
.- ,i., Lé« Ircents bu’dotiases, -pédgèSSe-trànltr. -
I . t a .vepte .exclufive. du tabac-.,,
’ 4. i^l taillé fùé léé biéhs ■ dC béftlauSç de; là'caffi--
pignei;'i' n,:' r '
S y. La capitation & le droit de proteftion que
payent les juifs, ,
. é.- La.venft êxolufivé du fel. : >:
/.'/liés domaines t e haras.
8. Le produit des forêts.
” 9. Les ‘amodiations,, ou fermes des chafies8£
vente du gibier.
10. I.c papier timbré t e les cartes.
11. L’amodiation ,, ou ferme de la mufique.
11. Le droit de recrue dans quelques provinces.
15. Le droit de fervice.
14. L’amodiation du ramonnage des cheminées.
iy . L’amodiation de l’écorcherie.
16. Le telVant du revenu des villes,
lie produit dés’^poftes', f-
18. Le produit des mmes. 1
'19. Le produit des motihoies.
ip . Le produit de la cailfe des charges.
n . ! Les lombards, ou monts-de-piété. > :
11. Les droits de ftanc,-fief, quint requlnt,,
1 ods 8e vente , réunion des fiefs à la,couronne,
confifeaiions ,
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23. Le reliant de la cailfe des épices.
24. Les niatiufa&ures de foierié , dé porcè-
Farné, les monopoles , la banque & autres allô''
ciations dans diverfes branches de commerce.
Les loteries.
16. La venté exclufive de là poudre à tirer.
O n a dit plus haut , que lé roi avoit exécuté
en 1766 le. projet de réiorme de fés finances.
Il créa pour cct effet deux adminiftrations genelriacleesn
t,s .;l ’ul’naeu trpeo upr ourérg aird mleisn ilalcrecirf else s , pplaénatgaetiso n&s
dû tabac, & la vente de cette denrée, dont le
roi s’attribua le débit exclufif.
g Au commencement de l’année financière de
! Ij6à , ççs deux branches furent entièrement distraites
de la direâion des chambres; elles n eu*
! rçnt même qu’ un rapport très-indireét avec le
' gr^nd dfe&rére,des chefs de ces adminiftrations
I éoam chargés de rendrp compte direélement au
roi de leurs opérations.
|j cliGaiensb raeds,m i&ni fatura dtiiorënéstfÔ uïnree mfoêims ef,u"eblflteistu éfee sf iraeunxt
j repréfenter, dans les provinces, par des direc-
I teurs^, des-mfpeftemrs généraux, & des contro-
| leurs provinciaux, qui prirent les places des eharti—
i! Tbarénst jq&u ’dile sp éoounrlreoiiltl errésf udlete cr*e.r cdlçes ;i inmcabins vleen rieoni,s p, eenn-*
■ laiflant aux admiiiiftrateurs, qui étoient François^
| leüpouvoir de prononcer fur les fraudes, ainii
f que l’avoient eu les chambres & le grand direc-
! toire, il créa des juftices, pour juger de cellesqui
fe commettroient dans ces parties.
Chaque province eut(lune jurifdiélion reflTor*j
j tiffanté à la , cour fupérieure, qui fut établie %
j Berlin..
Les employés île pouvant faire d*accommodement,
toutes les faines furent portées en jùftice.
: C e t arrangement, qui jettoit les fraudeurs dans des
j frais très-fouvent plus confidérâbles que la valeur
i de l’objet faifi., ou de l’ajnende encourue, occa-
■ fionna des plaintes ; le roi les prit en confide-
• ration.
II donna une déclaration en interprétation du
| règlement , qui concilia les intérêts du monarque
avec les intérêts de fes fujets. Il ordonna que les
l procès-verbaux de faifie feroient rédigés aux bu»
! reaùx, par le prépofé fupérieur qui s’y trouver oit 3
i que la partie faifie y comparoitroit, accompagné®
| aun juge pu de deux témoins; qu’après la dé-
; nonciàtiôn dès em p lo y é s e lle fourniroit furje
. champ fes défenfes, qui feroient mifes à la fuite
: diij procès-verbal; qu’on l’interpelleroit de décla-
| rer iLelle fe recpnnoilfoit coupable, f i , en con-
7fva s ” 1 p f f ;;