
4 § 4 R E N R E N
rance du crédit. Le mécontentement devînt ùnt-
verfel, & de ces circonftances naquit ce germe
de troubles & de divisons deux années après , d'une m, aqnuièi ref e fid éfvâeclhoepupfae
pquoiu rl el ’Egotautv ,e r&no itf.i funefte au cardinal Mazarin
étaPnatf lbmnso ràt ,d Ceso tlebmerst pelfut s nohmeumreéu xc.o nCtreô lemuirn ifgtére
néral des finances. Parmi les foins qu’il fe donna
pcoomurp mteer tlterse adrer anl’goerdmreen sd aqnus’ icl eptrtiet ppaorutrie r e,m ibl ofuaur^t
1er une portion des rentes aflîgnées fur l’hôtel-
dseen-vteilrl efo, ne tni toreb l,i gpeoaunrt ccohnanqouîet rpea rleti cpurilxie dr ed el ’arecpqruéi-
tiijtoinons1. e En t dciofmfermenes c etes mresn t} eqs uaev oleies nutn feusb ai vdoeise rnétd uécté
données a des traitans en paiement de prétendus
preomubr oluer freomi,e n&s qule’sil sa uavtroeise nst’ ééttoé icehnat rgvéesn dduee sf aiarue
denier deux ou trois, on en racheta quelques-unes,
f&e dfi ta uetnr es furent éteintes. Cette opération qui non moins1 6a6v4a8ntca g1e6u6sey., fut fuivie d’une autre
Toutes les rentes, créées depuis 1 6 f 6 furent
flue pppireimd édeess ,l iq&u idleasti opnrso pj riilé tsa’eirne st rroeumvba opuoruférs h fuuirt
mceinlltiso ntsre cnitneq-f ixce nlitvs refso.ixante-douze mille quatre
meLnets d easn caieuntrneess ; relen tepsr iaxv doeie nlet urp arretmagbéo ul’rafveimlifefnet-
fmuet rrcéeg.lé fur celui qu’elles avoient dans le comrenCdeolileens
t qquuie ,f ixd ec emntisl lev inligvtr-ecsi nqo rilgivinreaisr,e sf u,r ennet rmédenuti tefsix éà cài nnq eucef nmtsi llleiv rleivs r3e s.8c le rembourfeD
’autres q ui, de mille livres , ne donnoient
fquuree nct inrqéd ucietensts à fqouiaxtarnet ec-ednetus xl ivlirverse ,s d&ix l e froeums,
bourfement fixé à huit mille cent livres.
mceinlltes tlriovirse sc e, nt8sc lliev;'r reermbourfement fixé à fept
Celles qu’on appelloît rentes des petites tailles,,
dceel lmesil-tcei liavvrôeise, nftu rteonutj roéudrusi teesu à ptreoui s cdeen tsfa lviveurers ,:
dès leur origine, parce qu’elles avoient fouvent
céetétt ael tféorrétee s,d &e pendant tout le règne de Louis XIV leur prix courarnent ter elfiuat ctoenlllelmamenmt endté caruié-dee, lfqouues
du denier dix. Elles montoient à un million cinq
cveinngtst- cqinuqa trleiv-vriensg, t fix mille fept cents quatre- 8c furent rembourfées fur ce
pied, en 1678, moyennant quinze millions huit
cents foixante-fept mille huit cents cinquante livres.
fucMceafilsiv efmuievnotn sl esl es révolutions que fubilfoient du 14 avril établirt,e nqteuse: Ecne ll1e6s 7q0u,i unfe r épgalyemaieenntt
pà arl’thieôst e,l &de -rvéildlue it,e s éàto ifeinx t mdiivlliifoéness enne uqfu actoernztes quatre-vingt quatorze mille deux cents cinq livres.
Depuis 1671 jufqu’en 1680 , la guerre ayant
aqmuie nfué rednest beemfopilnosy éps r,e filaan sc,r épaatrimoni ldese enxopuévdeilelness
rentes ne fut point oubliée j mais il paroît que
cdee fMut. cdoen tLreo lu’vaoviisS ;d qeu M’il. fCuto dlbonenrté, a8uc rpoari ,c eplauri le premier préfident du parlement, auquel M. de
pCroéljbuedrict ed iqtu ’: ilq uc’aiul foréitp oàn ld’rEotiat td, e&va dnut, mDaile uq ud’iul fàifoit au peuple. Vove% les Recherches & Confia
dérations fa r les finances , tome V I 3 in - 12. , P a g, 118.
On créa donc pour trois millions de r en te s , au
ldees nnieérg odciixa- hauu idt,e nfuierr l eqsu aatiodrezse &po guar bse’elnle sd, éf&ai roen ; foonu ricnevfituat elensc oétrrea negmerpsl oày éeen epnr e1n6d7re9. Cette ref- s pour deux
dnioxu-vheuaiut xi emnifloliroten sq due’e nr en1t6e 8, 0,a ule dteontaielr d Sese ize & rentes qpauyaétrees àc enl’thsô, tfeelp-td e-mviillllee , qmuaotFnet oict eàn tdsi x dmixil-lnioenusf livres onze fols.
quLe edse rceinntqes cqeuntis, ldiver ems i,l lefu lrievnret sr é, dnu’iétetos ieàn qt upaltures cjudTle se frt ebntoens déeto riaepnpt eclolemr.pofées de trois parties)
S a v ; o 1 r :
} De cinq millions quatre cents fept mille quatre cents dix-neuf livres,
d anciennes conftitutions, décriées dans le public, ci . . . . . y,407,41c) livres*
De trois millions, au denier quatorze, créées en 1673 , 1674 >
1675, 1676, 1677, 1678, c i ................................................................ 3,000,000
De deux millions, de l’année 1679 , au denier feize d e dix-huit, ci 2,000,000
10,407,419 livres.
Eu 1682, trente-fix offices de payeurs d e contrôleurs des r e n te s furent
R E . N R E N 4*î
r 3 5 9 1 S S R eut aue auatorze de confervés. Il avoir été
arreté au confeil, deux ans auparavant , que les anciennes r e n te s feraient rembourfées an denier quinze; les nouvelles, depuis 1675 ,
fur le pied de leur conftitution; enforte que la première ne
que quatre-vingt-un million cent onze mille deux cents quatre-vingtcinq
livres , ci . . . .. .. • - • • '
La fécondé, quarante-deux millions -, ci . . ........................
La troifième, trente-quatre millions , c i ......................................... _
Pour faire cette fournie il fut créé, en 1680 ,
un million de r e n t e , au denier vingt, ci . . . 2.0,000,000 millions
. E.n 1.681 , deux, millions de r e n t e , au .m e.m e 40,000,000 j denier , c i .................................... *
En 1682, quatre millions, au meme denier . . 80,000,000
Et un million, au denier dix-huit.................. 18,000,000
81,111,28/
42,000,000
3 4,000,000
1 J7,i 11,2S/ livres.
1/8,000,000 millions
Par ce moyen I les rentes fe trouvèrent réduites
àm hiluliiot nsm qiluliaotrnes ,^ c&ent sl ’E&t atta fnut t dfeo umlaigllee ldiver esd epuaxr
année.
La mort de Colbert étoit arrivée en 1683 ,
f&it lpae rgduree rrdee vquuei lfeusr vpirnitn cqiupeelsq uqeus’^i la nanvéoeirs faupivreiss ,,
1po6u8r8 , laju frqéduu’ecnti o1n6 9d9é,s ilc hfuartg cersé éd ep 1o Eurt attr.o iDs ecpeunitss trente-cinq millions de rente , tant au denier dix-
hnuièirte qs u’fauure dnet neinefru ditoeu zree m&b oquurfaéteosr zpea ;r &le lecsa pdietarl
d’autres rentes conftituées au denier vingt.
lesL ecsré parteiomnisè rdees années de ce fiècle virent renaître rente au denier feize & au denier
quatorze. Au refie , ce ferait une entreprile
acuelfllet s dqifufiic eiluer eqnut el iepue. u Muatiisle i,l defefi bfuoinv rde e toduirtee s, qceur’ ocne es mploya toutes fortes de moyens pour plarentes.
On en diftribua aux acquereurs de
lettres de nobleffe , aux privilégiés des villes
franches, aux familles étrangères , naturalifees;
aux intérefles dans les affaires.
En 1709, & dans les fuivantes, on n’avoit
praug epsa ydeesr que fix mois , chaque année , des arrerentes
; enforte, qu’à la fin de 1 713 il
étoit dii deux années entières. Un édit du mois
lde’so élobre de cette année, ordonna cjue toutes rentes de l'hôtel-de-ville , acquifes à prix d’argent,
avant le premier janvier 1702, feraient converties
en nouveaux contrats , au denier vingt-
cinq , en joignant au principal les deux années
d’arrérages qui étoient dûes.
A l’égard des rentes acquifes depuis le mois
dd’ea vmrioln 1n7o0ie6 &, c odm’amutere se^l leefsf eptsr o, céedlloeise nftu dree nbti llreéts
ldeusi tdees uaxu xan tnréoeiss cdi’narqruéirèamgeess,, paouuxrq êuterles coonn vjoeirgtineist
en nouveaux contrats à quatre pour cent.
denEine r mdêimx,e ftuermesn t lersé dreunitteess vdia’gunèr eqsu a, rtc r,é ée&s adue
moitié, fuivant la date de leur conftitution.
Cette opération déchargea l’E tat, fuivant le
ccoomntprôtele ruern gdéun àé rLaol,u ids’ uXnI Vca p, itpaal rd Me c. eDnte fqtunaarraentste,
millions.
En 171J, après la mort de Louis X IV , les
rentes qui n’étoient pas payées à l’hôtel-de ville,
furent également réduites, par les édits d’oélobre
r&éf udlétacte mdeb rcee td aer rcaenttgee manennéte, . quVeo incoi usq uteirlo nfsu td eles
Recherches & conftdérations f u r ie s finances , tome K ,
i n - l l , p a g e 2/8.