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2°. L ’anéantilfement de droit de fabrication des
huiles, eft aufîi une fuite néceflaire d’ un nouveau
t a r i f 3 fans rien changer à ce que doivent les
huiles étrangères & les favons de Marfeille à leur
importation dans le royaume.
3°. Il en eft de même du droit de marque des
fers , dont nous avons parlé ci-devant , pag. 97 ,
& fait connoître 'l'origine & la nature , en
rappellant les circonftances dans lefquelles il eft
percevable. Mais ce droit fera confervé à la fabrication
, & converti en abonnement modéré ,
& perçu à l’entrée du royaume , furies fers &
aciers , fur les ouvrages fabriqués de ces métaux.
4 q J l entre dans les vues qui ont di&é le tarif
de fupprimer différens droits particuliers ou dé-
pendans des amirautés , qui par les dix-fous
pour livre additionnels , grèvent la pêche &
le commerce maritime , fauf l’indemnité due aux
engagiftes ou propriétaires.
y°. Les mêmes vues de bienfaifance fe font
encore fixées fur les droits de péage , fi multipliés
& fi onéreux par la perte du tems, mais elles
attendent pour prononcer leur abolition , que le
montant des indemnités dues aux propriétaires
foit liquidé ; & c’eft à quoi travaille une com-
miflion particulière créée , à la vérité , depuis
17 2 4 „mais dont les opérations approchent heu-
reufement* de leur terme.
6P. Ces mêmes vues ont également conçu l’abolition
des droits impofés à la fabrication des
cuirs & peaux 3 des papiers , cartons &-amidons ,
droits exceftivêment fatiguans parles entraves qu’ils
impofent 3 les vifites qu’ils néceflitent, & les
obllacles qu’ ils mettent à la profpérité de ces
fabriques s & pour les remplacer , on fe propofe
de les convertir , lorfque les effets des conjon&u-
jes fâcheufes d’épizootie & de difette de fourrages
ne fe feront plus fentir , partie en un droit
d’entrée par tête de bétail dans les villes 3 &
partie en des abonnemens payés par les communautés
de tanneurs.
70. Les privilèges de plufieurs provinces exemptes
ou rédimées de gabelles , comme on l’a expliqué
au m o t, tome I I 3 pag. 317 , rendroïent
imparfait & prefque inutile le grand ouvrage de
la füppreflion des douanes intérieures, s'il falloit
laiffer fubfifter des bureaux, & la îteeffité des
vifites dans la communication réciproque des
provinces fujettes à la gabelle , avec celles qui en
font affranchies, & vice verfâ. On a donc cherché
pour les gabelles, un régime conciliable, avec
cette liberté de communication qu’on vouloit établir
d’une extrémité du royaume à l’autre. On a
penfé qu’en convertiffant dans tous les pays de
gabelles , grandes & petites, & dans les gabelles
T A R —
locales de baffe-Normandie, Franche-Comté, Flandre &d eA Lrotorrisa i,n cee, Adrlofaict eejn? une capitation fixée par tête au-deffus de fept ou
fheul itp aarn sa,n nàé era ,i f.ofuni vdaunt plar ixv aldeeu r daoCutuzeel lel iverne sc hdae
aqbufeo ipuamyes,n t onli bpreo u5 vfoaiut fl aà ifyfe rj olien dcroem mune rcder odiut fdeel
fcaelnatn sf. ouDsa npsa r lqesu invtiallle sà cl’oennflièdvéerambelenst &de sd amnsa raleiss
vqiullee sl at anriofuévese,l lec e cpalpainta tfieorno idt um foedl,if isé’ udneir omita ndiaènres
fleas qcuhoetfisté dàe lfaa m,cailpleit aitmiopno foérsd iàn adiroeu. zAe inlifvîr,e st odues capitation feront affujettis à la capitation Jaline , pà orfaainfot nl eduer dmouazifeo nli v5 reasu -ddee fffeolu'psa rd ep edrfoounznee lcivormes- pdaey cearopiitt atpioonu r ordinaire Jlifau’à fix livres, on ne capitation fa lin e , qu’à raifon • du
dperi xfi xd el ivfreepst dleiv rceasp ditea tfieoln p oarr dtiêntaei r5 e& ju faquu-d’àe ftfroouiss
ldiuvr epsri x, dlae qcuaaptirtea tliiovnr efsa dlien ef elf epraor ittê fteix 5é ea u-àd erfafiofouns
edxee mtropits d eli vcraepsi tdaeti ocna pfiatlaintieo.n Moradisin laesir eau, boenr gfifetreosi ,t les cabaretiers, pâtiffiers, chaircutiers, & autres
jgeetntiss tepnaarntitc- uplieènrefimonen, t éàc oulene, &cca.p iftaetriooine ntf alaifnfue-, arbitrée fuivant leur commerce.
roiLe-enst ppoerufro cnanpeist ajtoiounif ffaanlitn ed,e q fürea nlac f-ifxaaltéi,o nn deu p parieix*
qdue ’filesl ,p paaire nttê taeu,j odue rlde’uhrusi mà ariafoifnosn ,d &e mdoêumzee ,l ipvoruesr dfo’uunla gdeixr ièlem ep eduapnsle l,e l ed ifptrriiCx t ddeus fgelr afnedreosi t gdaibmeilnleusé.
y o y ê i le mot G a b e l le , où nous avons donné
ràe ncde rpe ropjaertf atioteumt elen t diénvteellloipgpibelme,e nt propre à le tome I I , page
341.
Ce plan auroit donc l’avantage de ne donner
laauifcfuenr el iabtrtee inlete c aoumxm perricveil ègdeus fdeels, &pr odve infacveosr, ifdeer la fabrication des fels fur les marais falans pour
le commerce étranger 5 cas dans lequel il ne feroit
dpûêc haeu.cun droit, non plus, que pour les fels de
la 8v°e.n Itle neex çrleuffiiev ep lnu’sé qtaunet lpaa ps aérttiaeb ldiue teanb aFcra, ndcohne-t bCreofmis té&, e An rAtolfiasc, en, éecne fFfiltaenrdorite d, eHs abianrariuèlrte, sC paomur-
fleesn tfoéipt aprears duun rmefoiey ednu droey afauimree c,e fsf’eilr cneet tefe inpdriéf--
epna rainted e3 mcn’eifft:a ndt’ yc ei§n tpearydsir ed ula pcruoldtuuriet qduu’ iltsa bpaocu -, voient en retirer. En calculant que la population
ndee utfo ucetenst s cmesi llper oâvminecse, s q,u ie ffto àn-tp elau -qpurèasto rdzei èdmixe-
de celles du royaume, leur foumiffion au privilège
exclufîf de la vente du tabac, pourrqjt donner
T A R
mhui t àm cileltitoen sf,o urmnee a, ugdmonetn taleti opnr dixe deefut xd me ilvliionngst-.
Ctitertet ed ’infodmemmnei tfée ,r oài tr airféopna rdtiee leàu rc epso ppurloavtiionnce rse fa-
apcecCotirvdeé e, s epnr élfaé rfaubbldeimviefnatn ta eun xf ucituel tipvaatre upros^rt idoen sta ,
pbalacns t,e ,j udfeqsu ’làin sc eo uq ud’eisls c heaunffvernets ,f udbofntitt ulea am acteiètrtee
feroit un aliment de plus pour 1 induftne.
Le ta r i f projetté, dont nous venons de donner
umno tp récis , & qui fe trouve plus développe au quelqTuer aafipteeCsl ,q ue’oftn ulen cvoénrfiitdaèbrlee 3 bili efanufat ietf, pféoruers que fon admiftion n’éprouvera aucun obftacle dans
cdee cfoièmclme eérccela i&ré . deI l naav igétaéti opnr éccoéndcélu da’vuenc lt’rAainté
agulext eprrreo d3 utcrtaiiotén sq duei noouvtrree fdoel &no duev enaoutxre d iénbdouufctrhiées, & devient une preuve des efforts du gouvernement
pour opérer la profpérité du royaume &
le bonheur de fes fujets,
tibClees tfruari téle sp oortbajnett s und uta rciofm dmese rdcero itrsé cipperorcqeupe
cdoesn trdeebuaxn dnea ti&on cs,e lldeésf iqgunia nfto nlets pmroahrcibhéaensd i,f enso dues
allons en extraire les articles qui ont un rapport
direét à l’exécution de ce t a r i f
A r t . V I.
Pour fixer d’une manière invariable le pied fur
lneaqtuioenl s l,e lecso mdmeuexr ceh afuetreas étpaabrltii ese nctoren trleacs tadnetuexs
noenst jduegnér éàe s pr&op omsa drceh raéngdliefre sl.e s Edllreosi tsfo fnut rc coenrvtaeinues
en conféquenee du ta r i f fuivant 5 favoir : i°.
ideasn vsi nlsa dGer rFnrdaen-cBe riemtapgonrété ,s enne dpraoiietruornet ddea Fnsra nacue
cuns cas, pas de plus gros droits que ceux que
paient préfentement les vins de Portugal.
Les vins de France, importés directement de
France en Irlande, ne paieront point de plus gros
droits que ceux qu’ils paient actuellement.
i ° . Les vinaigres de France, au lieu de foixante-
gfetipètm lievsr edse cfoinuqs fstehrillliinngg,s ptraori sto fnonuesa u& q ud’oilusz pea vieinnt
-3 préfent, ne paieront à l’avenir, dans la Grande-
Blivrerteasg dniex ,- hpuasit dseh ipllliunsg gs rdoisx dforuosit s& q ufee itzree nvtein-dgetiuèx
mes de fous fterling par tonneau.
30. Les eaux-de-vie de France, au lieu de neuf
slihnigll i,n gnse fipxa ifeoruosn,t àd olu’azvee nviinr gdtiaènms elsa dGe rafonudse -fBterreqtaugantere
, qquuaer tfeesp t, shmilelifnugrse fdte’Arlinnggl eptaerr rgea. llon, faifant
4°. Les huiles d’olive, venant directement de
France, ne paieront pas à l’avenir un plus fort
Tome III. Finances.
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droit que paient actuellement celles des nations
les plus favorifées.
La bière paiera mutuellement un droit de
trente pour cent de la valeur.
6 ° . On claftera les droits fur là quincaillerie
& la tabletterie , (en Anglois hard-ware 3 ) & tous les ouvrages
cutlery 3
cabinet-gros & ware menus,and de turnery fer, d’acier, de cuivre d’airain, & le plus haut droit ne paffera pas dix
oC pour cent de la valeur.
70. Les cotons de toutes efpèces , fabriques
dans les Etats des deux fouverains en Europe ,
.caionmfip qruise lleas lbaoinnangeetse r, ieta, nt( terinc oAténs gqlouies tiffus hofierie , y y
pdaoiuezreo npt odue r pcaernt t& d ed ’laau trvea leuunr . dOroni t edx ceenpttree et odues
les ouvrages de coton & de laine meles de foie,
lefquels demeureront prohibés de part & d autre.
glo8i°s. Les toiles de baptifte & linons, ( en^Ancambricks
and law s ) paieront de part & d auttroeu
runno ids rpoairt dd’eemntir péieè cdee dcein fqe psht vilelirnggess t,r ooius -fqixu alirvts. d’Angleterre , ( yards ) & les toiles de lin oC dfoeu vcehraaninvsr ee, nf abEruiqroupéees , dannes lpesa ieErtoantst dpeosi ntd eudxe
pGlruasn dfeo-rBtsr etdargonites, , qutaen t leens tForialensc e faqbureiq udéaenss elna
Hollande & en Flandre, importées dans la
Grande-Bretagne, payent actuellement.
Et les toiles de lin & de chanvre fabriquées
en France & en Irlande, ne paieront mutuellefmabenritq
upéoeins te nd eH pollulsa ndfoer t,s imdrpooirtsté eqs uee n leIsrl atnodilee s,
paient à préfent.
9 ° , La fellerie paiera mutuellement un droit
d’entrée de qfiînze pour cent de la valeur.
io9. Les gazes de toutes efpèces paieront mutuellement
dix pour cent de la valeur.
non1s1 °,. bLaetsif tmeso d, esg aczoems podfeé etso udtee sm eofupfèiceelisn e, s (, elin
aAdnmgilsa isp amr illlein eprryé f)e n&t de tous les autres articles t a r i f , payeront mutuellement
un droit de douze pour cent de la valeur;
& s’il y entre des articles non énoncés audit tarcei
fu 3x ilqsu nee ppaaieienrto npto upra sl edse mpêlumse sf oarrttsi cdlerso iltess qnuae
tions les plus favorifées.
paiie2r°o.n tL am puotureclelleamineen,t lda ofuazyee ncpeo u&r clean tp odtee rilea
valeur.
130. Les glaces & la verrerie feront admifes
de part & d’autre moyennant un droit de douze
pour cent de la valeur.
T t t t