■ Pour'les rembourfer eux-mêmes., il falloit de
nouveau créer d'autres rentes & d’autres charges
qui fe mettoient encore en parti à une remife considérable
, & qui fe négocioient dans le public fur
le pied du denier quatre & cinq. -
Malgré-ces exemples de: pertes confidérables
pour l’Etat, dans les affaires- mifes ou données en
parti, ce n’ett que fous des miniftres h ab il^, 8c
vraiment zélés pour le b ien ’public, que cette
manière a été profcrite j 8r malhenreufement ils-
font rares. Voyc^ le mot Offices d’huissiers-
priseurs.
P A R T IC IP E , f. m. ; par lequel on défigne ,
en finanee-s:, une perfonne qui a une part fecrete
dïns un traité ou .ferme du roi. Ge.terme peut fe
rendre par celui d’aflocié; Mais il y a cette différence
entre un traitant 8c un participe | c'eft
que le premier eft engagé fous fon nom, envers
le roi , comme caution de l’adjudicataire, au lieu
que le participe n’ a part à l’ affaire que par un
traité fecret paffé avec l’intéreffé auquel.il prête
des fonds.
Lorfque les traitans & financiers furent taxés à
la chambre de juftice , ainfi qu’on l’a dit à ce
m o t, leurs participes fupportèrent une partie de
la taxe.
Un édit du mois de juin 170e , contient un
règlement pour les traitans , fous traitans, leurs
cautions & participes.
On a vu beaucoup de participes dans le bail des
fermes fait à Laurent David , & commencé au
mois d’oâobre 1774. Ils furent tous fupprimés en
1780. Voyei ce qui a été dit aux mots C roupes
& C roupiers.
Au relie , quoique le bon ordre & la juftice
femblent exiger que l’autorité ne donne point de
participes aux gens d'affaires, les circonltances ,
quelquefois, les forcent d’en prendre., en admettant
au partage d’une portion de leurs bénéfices ,
les prêteurs dont ils obtiennent des fonds.
C ’eft ainfi que quelques capitaliftes , d’ailleurs
honnête? 8c délicats , jufqtrà ne vouloir pas prêter
leur argent au-deflus de l ’intérêt légal de cinq
pour c en t, ne fe font pourtant pas de fcrupule
de profiter du befoin des financiers ou partifans
emprunteurs , pour exiger qu’ils les rendent participes
d’un bénéfice de deux ou deux 8c demi
pour cent dans le produit des fonds qu’ils ont
prê té , 8c trouvent ainfi le moyen , en compo-
fant avec leur confidence, de retirer de leur argent
, fans peine & fans travail, un intérêt de
fept 8c fept 8c demi pour cent.
On trouve dans la vie du maréchal de Villars,
édition in-12 , 1784 s troifième volume, pag. 43 ,
que dans les premiers jours que le tarif des droits de condtr’oôlâeo dberse a1â7e1s 1e,u tl ôéitftéc
enregiftré , il fe préfenta des partifans qui en offrirent
jufqu’à onze millions par an.
quPé A^ aRuT mIEoSt CASUELLES } f.f. O n a expliC
asuel, tome premier, page 109 »
cfief teq ule’uorn parpopdeulleit ,p a&r t iqesu ecla efune ellfets ,l e emn oqnutoani tc oann-
nuel. Celui qui eft chargé du recouvrement des?
ndoromit s ded épendans des parties cafuelles porte le receveur général des revenus ca fuels. C ’eft
adiun f2i 7q ufé'ivl rieefrt q1u78al0i,f iqéu di afnixse lf’aornr êtrt aditue mcoennfte iàl vdi'nétgatt-
cinq mille livres par an , à commencer de l’exercniiceer
dvein 1g7t,8 d1 e, lian dfiénpaennced adme mfoenn to dffeisc eg, a&ge fsu, papur idmee
tcoautitoenss ta&x aatitotrnibs,u ftiixoens s& g écnaéfruaellelmese ,n tt oquuetelcso gnrqautiefsi.
Jufqu’à cette époque , l'office de receveur gécnoémraml
ed eusn er emvienneu sd ’ocra fduoenlst il na'véotoiri t éptaés preogflaibrdlee
dpa’ésv éatléu edr el el opnrgoudeu idt u5r éme aji se nc et1 7a8rr4a,n gleems ecnht onfe’as
ont été^remifes dans leur premier état.
leuLrse s princes qui pofsèdentdes apàhages ont aufll par ties ca fu e lle s , pour les offices qui viennent
à vaquer dans l'étendue de leur apanage.
M. le chancelier a de même fes p arties cafuelles ppaorutire ncet.rtains offices dont la nomination lui apcomPAptRabTilIitEé,
, ff.i gfn*i fi,e quuni a,r tdicalne?,- ulan el afnogmume ed peo rla
tcéoem dpatness uonrd coonmnep tqe.u Aeliqnufie , r aqduiaantido nla ,c ohanm dbirte, doens
a rayé une ou plufieurs p a r tie s de tel comptable».
meLnes mquoet dl’eo np afratiite &s'e mqupel oli'oe na urefïçio dita. nPs alre se xpeamie
ple , j'ai touché deux parties de ma penfion de
1784 > fa penfion fe paie en quatre p a r tie s ,
PARTIES PRENANTES > on appelle de ce
rnôolme pleosu rd ilfaf érfeonmtems ep eqrufio nlenuers rceovmiepnrti ferse-f dpaenâsiv uen- ment, ou dans un état de diftribution de fonds.
On compte beaucoup de parties prenantes fur
lpeosu dro mreacienveosi rd ula r ofoi.m Lmoer fqquuie lcuhi aecfut naeff ifgen éper é,f eenltlee
doit produire le titre par lequel elle eft autorifée
à recevoir.
la PcAhaRmTbIrEe Sd esE Nco mSpOteUs FpFoRurA dNéfCigEn e;r tceerlmlese qduei préfentent quelques difficultés , qui exigent des
éclairciftemens » & qui ne peuvent être allouées
ÈfiTaprês que les unes aùroht été levées ou les
Autres admis.
v Suivant les déclarations du roi de 169X .&
n1e6r9 8a u, xl ecs oamupdtiatebulress duen l ad céhlaaim dber e fipxe umvoeinst pdoounr
rapporter les pièces propres à Faire rétablir les
p a r tie s laifiees en fouffrance.
autPreAfoRisT IàS uAn Npa, rtfi. cumli.e r; qnuoim p rqeuneo itl ’odne s daofnfanioreîst du roi en parti. V o y i e z dernier mot ci-devant.
La définition" qui fe trouve du mot partifan ,
dans la première édition de l’Encyclopédie , eft.
trop intéreflante par le nom du laborieux écrivain
à qui elle eft due, M- de J. , & trop curieufe en
elle-même pour ne pas trouver une place ici.
On peut définir les partifans , des hommes qui j
bbêlitcif i,e qnut 'ofin veinte v loeiutr sl ef ofratîuten easu afufixto^td éqpueen sl edsu fopnu-- ‘ demens. Ce font ces pâtres qui habitent les fables
vdoeisf itnrsa idtées Paavlemc ylr'Eè ,t a&t, aqchuèit,e ndte vdeun upsl ursi cphuers fapnagr ldier se npceourpe l&es ,l edse rse nmdarief opnlsu sr ofuypaleersb epso. uCr eless g eemnsb-elàl,
dit un écrivain célèbre, exigeroient des droits de
■.qtuoiu s mcaerucxh eqnuti fbuori vlae ntetr rdee f el'remaue. dIels ltar arfiivqiuèerreo,i eonut
des arts & des fcierices , & mettroient en parti
jufqu’à l'harmonie.
La reffource utile pour un tems très-court,
rmeanids rdea nlgese reruevfee npuosu rd eto ul’jEotuarts 1à jd’eenst ends^ celle de partifans qui
avancent de l’argent, eft une invention, que Catherine
de Médicis apporta d’Italie , & qui peut
contribuer plus qu’aucune autre aux malheurs de
ce beau royaume.
Les gros gains que font partifans , en achetant
du prince les fubfides qu'il impofe , font nui-
efigbalelesm aue nmt opnraêrtqeuuer s& & a uc apuetuiopnles. ; Ceens gfoenrtse- làq ufo'inlst fourniflent toujours la majeure partie des fonds ,
l&a mlea fpler odfeit ldeeu rlse ubrise nasv. aLnc’aersg feenrtt cehnecrcohree là'a rggroefnfti,r & chacun conçoit que les partifans pofsèdent des
capitaux immenfes gagnés dans le cours d'un petleits
pnaopmiebrrse leds’ apnlnuése as v*a inlsta gfeounxt ,e nd 'eénta fta idre’a cuqnu méroir
nopole , enfin d’ajouter chaque jour quelque nouveau
degré à leur fortune & à leurs dépenfes.
PAS DE PENAS, f. m ., qui eft le nom d’un
droit dû Fur les beftiaux , à la fortie du Haynault,
d&ro aitu qefute ul nl edse ccheeuvxa quuxi nfaei tf opnatr tipe odienst afnucjieetns.s oCce
trois accordés aux'Etats du pays par la domination
efpagnole , & dans leGjueUes les provinces
tlte'ouür ’Çétfooiieennt tl edse mma^nydeéns.s dLee. dfbraïfitthi îhlès.Tubfidés qui é e 'p a s de pe'nas i été réuni au domaine du f o i & affermé ave£
tous ceux de ce genre, ainfi qu’on le voit dans le
Ifail de Forceville , paffé en 1738 , article 495-
pr^reomyeçie cr,e qui en a été dit au mot Bail ,-tom® pag, 7 6 , au mot D oma ine, même
volume, page 620 ; &r encore aux articles Flan**
dres , & Membres ( quatre ).
PASSAVANT, f. m. .5 c’eft le nom d’une
expédition des bureaux des fermes , qu’on appelle
fdirmoiptsl.e ,C peattrece e xqpué’deiltleio nn ef ep odrétleiv raeu cduann s alceq cuaits odùe
jleestt ems aàr cahuacnudni fdesro qitu ,ip aern l efuorn tn, alt’oubreje ,t pnaer lfeounrt .dfeuf*-
tination & par la froute qu’elles tiennent pour y parvenir , de forte qu'alors le feul effet de cette
expédition eft de juftifier qu’elles ont été préfen-
tées. au bureau des fermes pour y, être vifîtées. ,
doSnnuaivnaenet dleus marotiisc ldeés f1é fv r&ie r1 16 6d8u7 ,t itfruer l6ë dfea ilt ’doer?-
rcoinuqli egrsir o,f lmes efffeargmeerss ,& l esa umtreasrc ,h aqnudis avmoeihtuernite rdse s, -
marchandifes du dedans des provinces des cinq
gqruoaftfrees lifeeuremse ps ro/ c&he qdue i leluerss floimnti tepsa,f fefor ndt atnesn ulse s,
fcoounsf ispceaitnioen d ,e dtreo ifsa icree nlse ulri vdréecs ladr’aatmioenn daeu, b&ur eadue
du lieu dont ils partent, s’il y. a bureau , finon au
premier bureau de leur route , & d'y prendre des
'afcoqieuriitt.s d eàf tcinauéetiso np o,u re nlec odreed aqnuse d lee sl am'fearrmchea.ndifes
danDs e lmesê mquea tcreeusx lqieuui ese nlèdvoeinvte dnet sa umffai rcfahiaren dliefeusr
déclaration au. bureau du lieu d’enlèvement ou au
plus prochain , Toit que les marchandifes foient
tdéeefsti.n péeluss paovuarn cte. s Cqueast rde,i flpieoufietiss;o, nosu fpuoruenr tê teren fpuoirt-er
confirmées par les lettres-patentes du 13 juillet
En 1746 pour donner plus de facilité aux
rceofltpraoirntet ulress q&u atmrea rlciehuaensd sf raomntbièurleans s à, uonne afve.uoliet lieue, dans laquelle ils étoient obligés à l’acquit
! dà ec apurteinodnr ej udna nps alfefsa vtaronits, aduotnret si l,s ilp aleyuori efnutf fiffeouit
lement le papier timbré à raifon d’un fol.
Il en réfulca long-tems des abus 5 la ferme gédnéer
a1l6e8 l7e s, eqxup’oofna vj ileenst ddief proafpiptieolnlse rd,.e f ul’roerndto rnenmanifcees
en vigueur par l’arrêt du 13 août 1772. Quatre
agnnnité edse anporuèvs ecaeu ,r è&gl erémcelanmt,a l el’ ucfoamgem deersc e fe plaipaffavans
dans les trois lieues en-deçà des frontières de la
ferme. Le confeil décida , le 20 juin 1.776, qu'on
ne pouvoit pas déroger aux difpofitions de l’arrêt
du 15 août 177a