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& de rendre leurs comptes au caiffier général,
dans les mêmes.Qu'ils le font a&tueerlmleemse n&t vdies- àla-v ims êdmees manière receveurs
gaérrnêétréasu xp adre lse dfiint acnacifefsi e}r g&én féerraol,n et nl epfrdéiftesn ccoe m&p fteusr le vu de ceux defdits receveurs généraux que la compdaitgsn
iceo mauprate csh. oifis pour-l'examen & l’arrêté defX
I I I .
J Ledit caiffier général fera, entre les mains de
lg’aardamntiinei fdteras teduoru zgeé néral de nos finances , fous la receveurs généraux , qui s’obligelreosn
t de les exécuter , les foumiffions que faifoient Mceveurs généraux fupprimés.
X I V .
renLder ac afeifsf iceor mgépnteésra el n dper éflaednictee &ca ifloleu s cloa mgamraunntiee, defdits douze receveurs généraux , du montant des
idmanpso fniotiso nésta &ts ,d ee nl ’afaciqfuaintt duens cchhaaprigteres epmarptilcouyléieesr
pour chaque généralité, & ce dans la forme & de
lraé glméeasn.ière qui feront particulièrement par nous
X V .
cuNlieorus,s àp toouurt vcoei qrouni sn,’ apuarro idt epsa sr éégtéle pmreénvsu ppaarr tlie
npréé àfe nVte érdfaiti.l lSeis ,d oanun monosi se nd m’Aavnrdile m17e8n0t., &c. DonUn
arrêt du confeil, du 28 mai fuivant, nomma
lceosl ldeoctuizvee mreecnetv etuorust geésn élreasu xfo qnudi iodnésv odieesn t remplir receveurs
généraux fupprimés} & peu de tems après, huit
avuivtraensc ifeurrse ndte ns odmomuzées epnr eqmuaielirtsé. d'adjoints & fur-
onC lee tptee ngtrea nbdieen o,p élersa tifounff rang’eosb dtîenst fpinaasn ,c iecros.m Omne
menê ma ed riét focir m- dee evna n1t 7l1e9s. rMaiafoisn sto, uasu lefus jgeet ndse éccelattie-
trréasn\f ptoourts. leEsh a m! éklgpdme elan pt aetrûiet o, nl’ arpépfluatuéd iurne ntt raibveuct d’éloges & d’acclamations à une réforme qui éconxooimt
ilsaa citi racnunlauteilolenm ?ent deux millions, & accélé-
II faut favoir que les receveurs généraux des finances
avoient vingt-un mois.pour verfer au tréfor
rgoéynaélr,a lleit éms,o nqtuain ét todeits aimlorpso fdieti ocnesn td ecsin vqiunagnt-teq umatirle
lpiaorntisc,u l&ie rsq}u ’eilnsf orerctee vqouiee nl’ti netné ruênt adne dceest tree cfeovmemures
pendant neuf mois , à fept & demi pour cent,
fporremleovioti ehnuti tà mleiluliro npsr onfeitu lfe cse nts mille livres que receveurs généraux § fur les impofitions du royaume. Et fi on porte
cet^intérêt à dix pour cent, à caufe des anticippraêttiooinesn,
t à& l’eEnta to,b éfteoriveaqntt deqsu feo nldess qufoi nludi^ aqppua’irl-s
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tenoïent, 8c dont ils étoient dépofitaires, on
verra que cette malfe d’intérêts s’élevoit à onze
millions deux cents cinquante mille livres En remarquant
que l’augmentation des impôts aceroif-
foit encore leurs produits : c’étoit bien aux receveurs
généraux que pouvoit s’appliquer l’axiôme ,
que leurs profits étoient en raifon des malheurs
publics.
C ’eft ici le lieu de rappeller comment l’habile
adminiftrateur, qui avoit conçu & exécuté cette
utile réforme, en parloit dans le compte rendu au
roi en 1781.
M */r Un ®ran<?. ma^ clue cette multitude de
» cames, parce qu'il n’en eft aucune qui n’entraîne
» avec elle un fonds mort, & que tout fonds mort
» diminue le mouvement de la circulation 5 d’ail-
».leurs,les înçonvéniens d’ un grand nombre de
» cames, font de multiplier les rifques, & d’échap-
» per plus aifément aux regards de la furveillanee.
» Les receveurs généraux étoient au nombre de
» quarante-huit , & chacun avoit fa cailfe parti -
» culière. Toute Jeur^ geftion réunie à une feulé
« compagnie compofée de douze perfonnes, qui
» n’ont qu’une caifife commune, indépendamment
» d e l’économie efientielle qu’elle a produit, a
» fait cefler toutes les jouiflances d’argent qui ne
»tournoient pas au profit de votre majefté. Il y
>> a déjà fix finances de receveurs généraux., éteintes
» par les fonds reftés entre les mains des titulaires ,
» & dont ils avoient difpofé depuis plufieurs an-
« nées , foit pour payer lés engagemens qu’ils
» avoient pris en achetant leurs charges, foit pour
» faire au roi des avances à intérêt, avec.fes propres
»• deniers / foit enfin pour entrer dans des affaires
» particulières.
« A l’avenir 8c par l’effet du nouvel arrange-
» ment que votre majefté a adopté, tous ces in-
» convéniens feront prévenus, puifque rien ne
» pourra être myftérieux ni caché , & qu’ainfî nul
»emploi particulier des deniers du roi ne fera
» poflible. Il faudroit pour y: parvenir une intélli-
» gence & un accord entre trop de perfonnes , &
»l'on ne peut-feulement en concevoir l’idée.
» D’ailleurs, une compagnie n’a pas de motifs
» pour s’écarter de la règle 5 car ce n’eft que le dé-
» fordre privé qui égare un comptable : o r , l’incon-
» duite même de quelques individus, n’ïnflueroit
» pas fur les démarches d’une compagnie , dont
» leffence eft d’agir & de délibérer en commun ,
» & qui ne peut même ordonner des difpofitions
» extraordinaires fur la caiffe, qu’avec l’autorité
» du miniftre. Il réfulte donc de ces obférvations
» que la feule manière de mettre une grande ma-
» nutention de recettes & de dépenfes à l’abri de
toute inquiétude, c’eft de la confier à une com-
» pagnie. -
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» e«,u Oritné nqeu it arrdéfeuralt epraas dàe flean tniro ulev epllreix indfet itliam foén-
»55 qdues'o nre cceovneufersr vgeéran élrea ufxo u, vefunrir-todue t lafi fulorvnegi-lltaenmese »imparfaite, à laquelle quarante- huit » obligeoient continuellement- Cependant receveurs , » oqpuéarraatnitoen-c ’étoit une hsu,it&bifarrerie fnutf fingulière lpeonti ndte fguanraisn , quoique ces
oc »03 r enceev efuurfsle tdsa nlse sl euunrss
»» ddee sn aoumtrse,s ,8c néanmoins leur réunion par dans la fîmple de certaines reflemblance oc-
»» mcaoliionnss d, anlesu lr' ocpriéndioitn f,e &co nilf ofen dtrooitu vdoui t pqluuse alue » dérangement d'un feul etoit en-
»» vpirféavgée nciro,m nm'ime puonrtee apfafra receveur iqreu edlf’aEçtraifti,général c eq u:c i le irtaalmlofiit
» qu’une mauvaife conftitution dérangé les idees
»Enfin, ün autre avantage important, qui re-^
»» àfu lpteorraté deu dneo ucvoenl noorîdtrree éptaarbfalii,t ecme efnetr a &de ma elitvtrree »» opuevrmerett tral ’édtea tl eesx daiérti gdeers avreecco pulvurse dm’uennisf,o rcme itqéu ,i ». ou du moins dans des proportions plus rapprt»-
»» cfahnése sd idmesin fuaceur llteéss rdeevse npuros vdien vceostr} ed em majaenfitèér,e m qauies »jen hâtant un peu les recouvrement de la pro-
»,, vpiunifcfee qduoin nfeerr opitlu sfa dv’oariiffaénec ep aàr cleelsl e rqéucoi lftee st,r ooun-
» veroit avoir befoin de ménagement. »
Tous les avantages de ce nouvel etablififement
ftiuornen ,t àb iecnatuôfte pdeersd ucsh apnoguerm le’Enst ata r&riv jéxsr n^ar uJ am noais
de mai de la même année 1781, dans 1 adminif-
ntréaeti olens odffeisc esf idneasn ces. Avant la fin de généraux des finances
1 anreceveurs
fdu’roe¬ brréet ab1l7is8.1 C ,e qfuuet Fnoobujes t daell oln’ésd irta pdpuo rmteori s, parce que les chofes fubfiftent dans l’état où il
lfeinsa nac ems iffeixs é,e se np oyu r jocihgancaunnt lde er ôclees doesff incoeus.v elOlens peut le rapprocher de l'état que nous avons donné
ci-devant, pour juger de l'augmentation du prix
de ces offices dans l’efpace d’un fiècle.
Louis , par la grâce de Dieu , & c . Salut. Par
nporitmreé éqduiat rdanut em-hoiusi td 'aovffriicle s1 7d8e0 , nous avons fup- receveurs généraux bdleiss fdinaanns celess, qpuaiy sa vdo’iéelnet& éitoén a&nc iednannesm leenst péatyas
conquis } & nous avons ordonné que la recette 8c lnaé rdaélpiteéns fefe droesie inmt pfoafiitteiso nàs l’daev ecnesir vcionlglet-cqtuivaetrme egnét,
par une compagnie compofée de douze des ancciuenn
sd ’oefufixci,e rdse fduéppportiemr éesn}. nào tlrae ctrhéafrogte- ,,r opyaarl ,c uhnae'
fomme d’un million de livres , par forme de
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cautionnement : Nous en avons enfuite nommé
huit autres, en qualité d’adjoints & furvivanciers.
Nous avions efpéré que cette portion importante
de nos revenus feroit adminiftrée fous cette
ntiotuudvee ll&e fdoer mcéel,é raitvée.c. plus d’économie, d'exacMais
nous fomrries informés que , malgré le
lzeèsl em &ef ulr'ienst eqlluigeelnlec ea d per icfeetst ep cooumf plaag ndiief t,r imbuatligorné du travail, une correfpondanceauffi aCtive. & aufli
cmoumltpiapglniéiee , , n&e pqouu'ivl oluiti pfaesr oêitt red ifffuiciviliee dep amr auinne
tdeannisr lle'os rddérep ednafness , lfau cr-otmouptt alobrilfiqtéu e, l8ec rle’éncoounvoemlleie
ment fucceffif des exercices augmentera les détails.
de Nroevuesn airv oàn ls’ odrdornec ajungcéie nqu, ’cilo métmoiet idnadnifsp leensf apbrele
mnoirèére sf eaignnneéuesr du règne du- feu roi notre très-ho- 8c aïeul.
bieCn ed er étnaobtlriefl efmerevnict ef ,e rqau ’de’na uctraénatn tp dlue s nouutvileea uaxu: opfrfiisc eles s, pforuécs aduet ionnosu vceolnlevse ncaobnledsi tpioonusr, pnroéuvse naivro lness
afabiurse inrefénptraerra bdlaenss d enso sa nmcieanins sé.lt’aebnltiifèlerem denifsp o, fpitoiounr de ces offices, & qu’en réduifant à un taux
uétnoifieonrmt ea t&tac hpéluess mauoxd éanréc ie, nsle ,s ena ttcrhibaurgtieoannst qceusi nouveaux officiers de tous frais & de toute garcaonntoiem
,i en oquuse rneomupsl irnoonuss leést ivouness pdr'ooprodfrées & , dfa'éns
cexoeurrciric lees .r iAfq ucees dcea ulfae sc o&nf uafuiotrne se,n àtr ec ec enso duisf fméroeuns
vant , &c. , voulons & nous plaît ce qui fuit.
A r t i ç l e p r é m i e r .
fupNporiumso nasv o, nàs céoteminptt e&r dfuup pprreimméie r, jaénteviigenro 1n7s8 2& , la compagnie des -douze receveurs généraux des
fniontarnec eésd ,i t cdrué éme o&is idn’fatvitruilé e1 7p8ar0 ,l ’aprotiucrle rIeVm pldier çhoulilte &ivement toutes les fondions dès quarante- receveurs généraux fupprimés par ledit édit.
I I.
Et de la. même autorité, nous ayons créé &
méréisg é&} chrééroéndsi ta&ir esé r,i.gdeeounxs oefnfi cteitsr ed ed n'oofsfi cceosn ffeoirl-
\zxs-receveurs généraux de nos finances , dans chacduonnet
ld’éetsa tv ainrrgêtt-éq ueant rne optrreo vcinocnefse, il&, fegréan mérias liftoéuss,
-le contre-fçel de notre préfent édit.
I I I.
Ceux que nous jugerons à propos de pourvoir
defdits offices , feront alternativement, d’an