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félon Adiériéè', leur off: oient des' facrificés, clans
lefque's ils fa ; Tos èn c bouillir la viande au lieu de
la rôtir j ils àdie/ioient des voeux à ees-dfdTes4 &
les prioieitt de leur donner une chaleur modérée,
afin qu'avec le recours desx pluies3 les fruits de
la terre vinrent plus douceme nt à maturité.
Le mot ofui, déiîgnoit anciennement chez les
igre.es, les faifons; enfuir e après l'invention des
cadrans folaires, le même ter/ne>fe prit audi pour
Signifier la mefure du temps que nous nommons
heure.
Les heures font les compagnes des grâces ; c ’eft-
à-dire , elles font les dé ff s des fiifons &: des
beautés. Dans la plus haute antiquité dè l'art, les
heures1 n'étoient repréfentéès que par deux figures;
enfuite elles étoient au. nombre de trois', parce
que l'anfiéè fut divifee en trois fa i fo n s le prin-
'terrips, l'automne & LhiVer. Les poètes-, ainfî que î
les artiftes, les repréfentent communément dan- i
Tantes, & fur la plupart des monumens elles pa-i
roilTent du même âge. Leur vêtement eft ordinairement
courte comme celui des danféufes, & j
ne defeend quejufqu'aux genoux ; leur tête eltj
couronnée de feuilles de palmier qui fe redreffent. !
rC Jell ainlî qu'on les trouve coëffées fur une bafe |
: triangulaire de la villa Albani, morceau rapporté i
dans les. monumens de l'antiquité ( Monum. A n t.''
znd, n. 47 ). Par la fuite des temps, lorfqu'on fixa !
quatre faifons, l’art incroduiiît à fon tour quatre1
heures . a:nfï qu'on peut le voir fur une-urne funéraire
de la même villa. Ici les heures font repré- j
-Tentées dans différens âges & avec de longues dra-i
■ peries, -.mais fans être cour.ofinéés de Feuilles de ;
palmier ; Y heure du printemps ÿ-eft caraétérifée i
par les traits naïfs d'une jeune fille avant- cette
taille de jeuneffe qu'une épigramme deTanthoîe--
gie appelle la taille ùt.Yheure dû printemps ( A,n-'
tkol. L. 7 .p. 474. I. 10 ). Les trois fqeiirs dé cétte.
heure augmentent en âge par gradation. Le fameux
bas-relief de la villa Bôrgbêfe, nous offre, a la
vérité, un plus grand nombre de figu'res danfantes,
mais c ’eft parce qu'on y voit les heures1 accompagnées
des grâces.
Les poètes grecs ont feint qu'elles préfidoient à
l ’éducation des enfans , & qu’elles régloient toute? -
la vie des hommes; c’eft, pourquoi ils les fond,
a flirter à toutes les noces célébrées dans la M y thologie.
Les romains reconnoiffcienf Hèrfilie , la femme’
de Romulus , pour la feule divinité qui préfixât
aux faifons , & ils l’appeftoient hora. V. ce mot.
H eures ( emploi des ) chez les romains. V.
V ie privée des romains.
HEURÈSIS. On trouve ce mot dans le calep-j
drier ruftique au mois de novembre. Ce 'marbre*
antique’eft Cônferyé dans lé palais Farnçfe à Rome.1
HE X
Le mot grec découverte, fait conje&urer
queTbn célëbroit en ce jour la découverte de
Prbférpine par Çérès.
^ y H EX AD R A CHM E , monnoie ancienne de
l'Egypte M de l'Aile.
.Elle valait 4 liv. § monnoie.de France aâuelle,
félon :M. Papétoii «dans fa Métrolpgie,
Elle yaloît en monnoie des mêmes pays 1 ~
tétradïachrne. ...
Voye% Monnoies , pour l'évaluation de M. de
Romé dei'Iûe.
Hèxadrachme , ancien poids, de l ’Afié & de
l'Egypte.
I! val oit en poids de France 7— 9-5 de liv. félon
MVPàuéton. •
Il valoir en poids des mêmes pays 1 1 ïétra-
draçhme ;
ou , 6 drachmes.
Voye^Poids, pour connaître Févaluatipn de M.
de Rome de lTfle.
HEXAPHORES > les anciens grès & romains
donnaient .ce nom à une.efpèçe de litière découverte
, qui fervoit à tranfporter dans la ville o,u
dans la campagne, les perfonnes opulentes; elles
emploient à cet effet fix porteurs, & c'eft ce que
défîgneje ter.iqe grec héxaphore. Les feigiieur-s qui
méptifoient le. fafte fe faîfoïent porter.par quatre
efclaves. Du temps de l'empereur Néron , l'on
avoit inventé des chaifes pù l’on n'empîoyoit que
deux porteurs ; elles étoient à peu près Tem-
blables à .celles qui font en. ùf&gy dans f Europe
& dans la Chine.
Les hexaphores ne font âujôurd’hui de mode que
dans le Japon, à Siam , & dans l ’Afie. Les ro-
m aï n s -don no i en t aufiï Fe. nôm à' kexaphote } au magnifique
lit funèbre'’qui fêrvdit à porter au buchér
les- -morts 'd’un' rang' ciiftingué'; ils. donnaieiit le
nom de fandaptla au brancard ouvert,- qui fer-
voit à tranfporter le$ -cadayfes des pauvres :
comme fe fandq. pila n’étoic;#ormé que de Laffem-
'blage de quelques aisd'dn le braloït avec je ;eoips
du défunt. Dans.l'ouvrage qui a pour titre •: Roma
jbtterranèu aiAhŸàhdmoRpfib. \m-fôl.Rotria 1031).
.On trouve plufieurs e'ftam'pes qui rèpréfen’tènt
fur lès "bas - reliefs des fépiUtures, les hexaphores
ou lits funèbres des anciens romains qui vivoient
dans ropülétiCe ; ces meubles reffemblbiènt parfaitement
à nos canapés 3 c'eft-à-dire, à de petits
lits à dofiier, garnis.de fàiigles,' couverts d'un
matelas- Dans quelques-uns des bas-reliefs qui
repréfentent. les hexapfibres 3 les deux pieds qui
foütienftédt le coté ouTepofe la tête du défunt".
ont plus de hauteur que ceux qui foutiennent fis
h 1 E
«ieds. Le cadavre paraît couché fur un plan in- j
cliné. Il eft probable que l'on portoit le corps
dans le lit où il étoit expiré. Les grecs modernes
ont confervé l'ancien ufage, ils ne couchent que
fur des canapés,
HEXAPODE quàrrêe, mefure olympique pour
l ’arpentage des terres.
Elle valoit 36 pieds olympiques quarrés.
H bxapode,, mefure linéaire & itinéraire de
l'Afîe & de l’Égypte. Voycq O r g y e .
H IA C IN TH E . royeq H y a c in t e ,
HIARBAS. r^jJARBAS.
H IBO U , oifeau de nuit confacré à Minerve,
comme un fymbole de la vigilance, en ce qu'il
Veille pendant la nuit : il paffoit pour un oifeau
de-mauvais augure. Dans Virgile , un hihou i’oli-
taire J perché fur le toit du palais , effraie Didon
par fes gémiffemens funèbres. Afcalaphe fut changé
en hibou '4 oifeau qui n’annonce que des malheurs .
dit Ovide.
Son' apparition n*étoit fiinefte que Iorfqu’i!
chantoit. Mais s’il fe taifoit, elle étoit d'un bon
augure. Servius ( Æn. i r . 4. 6a. ) nous apprend
cette puérile diftinétion : nam non eft mali ominis
femper 6uho, fed quum canit. C'eft pourquoi l ’apparition
muette d’un hibou préfagea le feeptre de
Judée à Agrippa détenu en prifon. ^ .C houette,
oifeau avec lequel on confond ordinairement le
hibou.
H IC E T A S , tyran en Sicile.
Ses médailles font :
RRR. en or.
Unique en argent...• • Torremufi.
O . en bronze.
HIDRE. Voyei. H yd r e .
H IÉ R ^ . appellée par d'autres Aftioché, époufa
Télèphe.roi de M ille, combattit avec lui les grecs
qui alloient affièger Troye , & fut tuée par Nirée.
V oy e [ A stioché.
H i é r a , une des ifles vulcanies, aujourd'hui
les iflesdelipari.où étoient les forges de Vulcain.
IVoyei V ulcanies.
H iéracien ( muftq. des auc. ) nome ou cha'nfon
des grecs , fur no mine Hiéracien, à caufc d’Hicrax,
difciple d’Olimpe. C ’étoit aufli un nom de flûte,
i Pollux, Onomaft. liv. IV , chap. X, ) tàviquitts ( Totte Z ü ,
H I E
HIÉR ACO BO SCO S , prêtres d'Égypte, qui
étoient chargés de nourrir les éperviers contactés
à Apollon ou au Soleil. Voye% ÉpeRVIER.
C e nom eft formé des deux mots grecs «f«î
êpervier , & fio<rxu } je nourris %
HIÉR APO L IS , en Phrygie. iirAnoAEiTfliJ
6 IEPAnOAIC.
Les médailles autonomes de çette ville font :
O . en or.
C . en broaze.
O. en argent.
Leurs types ordinaires font :
Bacchus-
Efculape.
Un ferpent.’
Un Trépied.
Cette ville a fait frapper, fous l’autorité de fe»
préteurs, des médailles impériales grecques en
l'honneur d'Augufte, de Tib è re , de Néron, de
Trajan, d'Antinous, de M. Aurcle , de Faulline
jeune, de Commode, de Sévère, de Plautille ,
d’Élagabale, d'Alex.-Sévère, de Tranquilline.des
deux Philippes, d'Otacilie , d’Othon, de Valé-
rien.
Leur fabrique & les noms de magiftrat les font
diftinguer aifément des médailles à'Hiérapolis de
Syrie.
H ié rApolis , en Cilicie. lEronoAEiTiîN.
Les médailles autonomes de cette ville font;
RRR. en bronze.
O. en or.
O. en argent.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur de Diaduménien, d’Élagabale.
On les diftingue des médailles frappées dansles
autres Uiérapolis par le mot KASTABA , ou par un
type femblable à celui de Mégarfus, en Cilicie t
c'eft un fleuve tenant un oifeau.
H ié r a po l is , en Syrie. iEPorroAiTCN.
Les médailles autonomes de cette ville font;
RR. en bronze,
O . en or.
O. en argent.
i Cette ville a fait frapper des médailles impériale#
A a