
avec toute fa troupe, en défendant vaillamment
le palfage des Thermopÿks.
LÉON TE j père d’Ixion. Voyc{ Ix io n .
LEONTICA. Gruter ( 303. 1. 1087. y.) &
plufieurs autres ont rapporté des inlcriptions dans
lefquelles il eft parlé des Icontica , qui font afii-
miiees aux coracica i perfica, patrie a , hierocoracica ;
c’étoient des fêtes , ou des myftères , ou des initiations
, des mithriaques. V o y e [ L é o n t i q u e s .
L É O N T IN I , en Sicile. Aeontin qn .
Les médailles autonomes de ce peuple font :
C . en argent.
C . en bronze.
O . en or.
Leurs types ordinaires font î.
Une tête de lion.
Un grain d'orge ou de bled barbu.
Quatre épis d'orge ou de bled barbu.
Un lion à mi-corps.
Un lion paflant.
Deux poiflbns.
LÉO N T IQ U E S , f. m. ou f. de leontica. C 'é -
toient des facrifices qui fe faifoient à l'honneur
du foleil, & qu'on appelloit autrement mithriaques3
parce que le foled fe nommoit mithra chez les
perfes. On leur avoit donné Je nom de léontiques ,
& les prêtées qui les faifoient étoient appelles
lions} parce que l'on repréfencoit le foleil Vous une
figure à tête de lion rayonnée , portant une
thîare , & tenant de fes deux mains les cornes
d’un taureau , qui tâchoit en vain de fe débar-
raffer.
Il y a dans Gruter { p . m l x x x v i i . ) deux înf-
criptions , dans l'une desquelles il eft dit que No-
mus Victor & Aurélius Viétor donnèrent des
léontiques fous le confulat de Dacien & de Céréa
lis , le 16 avant les calendes d’aviil , c’elt à-dire
avant le 17 de mars ; & dans l'autre, qu'ils les
donnèrent encore fous le confulat d'Eusèbe &
d’Hypatius , c eft à dire l'année fui vante., le quatrième
avant les ides de mars , qui eft le douzième
du même mois : o r , du 17 de mars au 12 du
même mois de l'année fuivante, il y a 360 jours,
qui font , félon la fupputatiôn des grecs, une
année lunaire. De-là le cardinal Noris ; dans fes
Epoques fyro-macédoniennes (Dijfertàt I. de anno
macedonum. ) , conclut que les liontiqU.es étoient
une fête annuelle , mais qui fe faifoit après la
révolution dé l’année lunaire, & non pas de l'année
folaire ; car quoique l'année lunaire ne foie que
de 3 £4 Jours 8'heuves 48 minutes & 36 fécondes ,•
cependant, d:t-il, dans l’ufage civil & populaire ,
Ls grecs lui donnaient 360 jours, cequil prouve
par S. Augutim (/. V. de civit. D e i, -c. 12. &•
*• ■ <U Trinit. c. 4. ),. II y a cependant lut cela
une difficulté qui mérite d'être piopofée ; car dans
le même Gruter (p. c c cm . n. 1. ) une inscription
porte que fous le X Ie confulat de l’empereur
Conftantius, & le IIe de Julien , qui fut l'année
qui précéda celui de Dacien & de Céréalis , ces
mêmes Nonius Viétor & Aurélius Vi&or donnèrent
des léontiques le quatrième jour devant les
ides d’août, c'ell-à-dire le dixième d'août : or ,
du 10 au 17 de mars de l’année fuivante qu’ils en
donnèrent auffi, comme Tinfcription citée par le
cardinal Noris le montre , il n’y a que deux cents
vingt jours au plus , qui certainement ne font
point une année lunaire y il y a 140' jours à dire.
Les léontiques ne fe faifoient donc pas au bout
de la révolution d’une année lunaire. Voy. encore
Mith r ia qu e s .
LEONTOPOL IS , dans l’Egypte, aeonto-
IIOAEITÉ2N.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur d'Antonin.
LÉO S , un des héros éponymes de'la Grèce :
il acquit ce titre, dit Paüfanias, pour avoir dévoué
fes filles à la mort .pour le falut de l'état. Les héros
éponymes d'Athènes étoient ceux qui avaient
donné leurs noms aux tribus de l'Attique.
LÉPIDE {Marcus). M a r c u s L e p i d u s Pok~
t i f e x m a x i m u s III. viR. Reipublics conft ituends.
Ses médailles font.:
RRR. en or.
RR. en argent, au revers d’Augufte. Celles
qui ont au revers Mujfidius Longus, font RRR.
RRRR. en G. B. de la colonie de Cube.
RR. en M. B.
R. en P. B.
RRR. en P. B. g re c , au revers .d'Au'styfte.
Triftan en a rapporté une grecque, qui paroît ftu
module du moyen bronze, fnfppéè à Cos.
LÉPIDOTUS. Voye^ C a r ï>e (S’U a t q s .
L E P ID U S , furnom de la famille Æ j u i l i a ,
LE P ISTA , petit vafë ouvert'en forme de
coquille.
LEPORARIUM, parc oû l'on, élève des liêvrés.
Au temple de Varron A du vivant de Pompée, ce
mot de'figna tout parc deftiné à renfermer toute
e f jè c e d'animal {de re ruftica3 lib. 3. cap. 3 & 12.)*
l é p r é a s ou LEPREUS, fils de Glaucon & J
d’Afiydamie , petit-fils de Neptune , avoit
comploté avec Augias de lier Hercule lorfqu'il
demanderoit la récompenfe de fon travail, félon
la promeflè faite par Augias. Depuis ce temps-!*,
Hercule cherchoit l’occafion de fe venger ; mais,
Àftydamie réconcilia Lépréas avec le héros. Après
cela, Lépréas difputa avec Hercule à qui joueroic
mieux au difque , à qui puiferoit plus d'eau en
un certain temps, à qui auroit plutôt mangé un
taureau d’égal poids, & à qui boiroit davantage.
Hercule remporta par-tout la viâoire. Enfin Lépréas
3 plein de vin & de colère, ayant de nouveau
défié Hercule ÿ fut tué dans le combat.
( Athénée , /. 10.)
LE P TE . Voye\ L epton.
L E P T IS , en Afrique. AEirric.
Les médailles autonomes de cette ville font:
RRR. en bronze.
. O. en or.
O. en argent.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur d'Augufte, de Tibère.,
6 quelques-unes en caractères puniques ,
COL. VIC IVL. LEP. Colonia viclrix Julia Leptis.
C. V. I. L. Colonia viéirix Julia Leptis.
Devenue colonie romaine, elle a fait frapper
des médailles latines, fous l'autorité de fes préteurs,
avec ces légendes........... Pellerin.
L E P T O N , f. m. en grec xtxroV, monnoie an-^
cienne de cuivre, qui étoit la feptième partie du
chalque ou calque, & la deux cent cinquante-
deuxième partie de là dragme ; car la dragme faifoit
6 oboles , l'obole G chalques , & la chalque
7 leptes. La dragme évaluée à 10 fols de notre
monnoie, donne 1 y fols 8 deniers pour l'obole,
3 deniers f pour le chalque, & un peu moins
d'un demi-denier pour le lepte.
Dans l'évangile félon S. ^larc , chap. xij. f . 42,
il eft d it, fuivant la verfion grecque des Septante,
que la pauvre veuve mit deux leptes dans le tronc,
ce que la vulgate rend par duo minuta, & les
traduCtions^en langue vulgaire « par deux deniers
ou deux pïtes $ mais le lepte vaut moins qu'un
denier & plus qu’une pite. Le lepte étoit la plus
petite monnaie de cuivre chez les athéniens,
comme le quadrain ou le quadrans étoit la plus
petite monnoie chez les romains.
Pour connoître l'eftimation de M. Paufton,
yoye^ C halcous , dont le lepte étoit la feptième
partie. Pour celle de Romé de L ille , voyej M o n -
n o ie .
L epton , monnoie ancienne de l’Egypte & de
l ’Alîe. Voye^ Pe r u t a h .
L epton d’a r g en t , miliaréfion, monnoie
des romains. Elle valut, félon M. PauCton , fous
Conftantin & fes fuccefteurs, 1 livre tournois &
yI ~ . Elle valoit alors , en monnoie du même
peuple
1 j denier de Néron,
ou 1 ± livre de cuivre,
ou 11 nummus ou phollis ,
ou 84 affarion.
L epton , monnoie de cuivre des romains, fous
Conftantin & fes fuccefteurs. Voye[ A s s a r io n .
L E P TU R G U S , f. m. On nommoit en grec
Xv&Tïipyot, & en latin tenuarii, des ouvriers qui
s'occupoient à faire ces pallia bombicina , ces robes
fines, ces habits tranfparens, ces gazes de cos,
fi fort en vogue dans les temps de la dépravation
des moeurs des grecs & des-romains.
Rofinus nous décrit l’ufage & la variété de ces
nuages de lin ou de fuie , qu'un poète nommoit 15
heureufement ventos textiles.
Les planches en grand nombre d'Herculanum ,
tab. 1 7 ., 18 ., 1 ’9., 20., 2 1 ., 22 ., 23., 25. du
tom. I , nous repréfentent de très-jolies bacchantes
danfant, revêtues de ces robes de gaze i e'eft
dans ce même habit qu'Apulée nous dépeint Vénus,
qualis erat dum virgü , nudo & inieSo corpore
pèrfettamformojïtatem profejfa , nifiquod tenui pallio
bombicino inumbrabat fpectabüem. Voye\ G a z e
DE COS. {D . J .)
L E R N E , e'eft l'ancien nom d'un lac dans le
territoire d'Argor, dont le circuit n'a pas plus
d’un tiers de ftade, ( ce llade eft environ la vingt-
quatrième parce d'une de nos lieues, ) dit Paufa-
nias. C e lac eft renommé dans les anciens poètes
, à caufe de l’hydre de Lerne. Cette hydre
| ctoit un monftre à plufieurs têtes y les uns lui en
donnent fep t, d'autres neuf,^& d'autres cinquante.
Quand on en cou poix une , on en voyoit
autant renaître qu'il en reftoit après celle-là, à
moins qu'on n'appliquât le feu à la plaie. Le venin
de ce monftre étoit fi fubtil, qu'une flèche qui en
étoit frottée, donnait infailliblement la mort.
Cette hydre faifoit un ravage incroyable dans les
campagnes & dans les troupeaux. Hercule reçut
ordre d’Euryfihée d’aller combattre ce monftre. Il
monta fur un char : lobs lui fervit de cocher.
Junon voyant Hercule prêt à triompher de 1 hydre
, avoit envoyé à fon fecouts un cancre marna