
6 ~j q M Ài X
Euftathe, nous apprend que les grecs en fèmoîent
avec des afphodèics autour des tombeaux. Voyc^
A sphodèle.
M A X EN C E , tyran., fils de Maximien-Hercule.
M. A urelius V alerius M axxntius A ugustus
,
Ses médailles font :
RRR. en or.
Et avec le titre de prince de la jeuneffe , du
côté de la tête , plus rares encore.
Les mêmes avec ce titre : prin c . in v i ç t .
Unique en argent pur , du. grand module ,
dans un cabinet de Paris, avec le revers con -
se r v A.TÖR urb is suæ > la figure de la déeffe
Rome , dans un temple à lîx colonnes, avec les
lettres r . s. dans l'exergue.
R R R . en médaillons de bronze.
C . en M. & P. B.
M AX IM E j tyran fous Théodôfe I.
M agxus M a x imus A ugustus ,
Ses médailles font:
R. en or.
Il y a des revers RR.
-R. en argent.
On y trouve des revers plus rares.
C . en M. & P.* B.
M a x im e , fils de Maximin I.
Caius J ul ius V i r u s M a x imus Cæsar.
Ses médailles font :
O . en or.
RR. en argent.
C . en G. & M. B. de coin romain.
RRR. en G. B. avec le revers Viftoria Augufiorum.
O. en G. B. de colonies.
RR. en M . & P. B.
R R . en G. B. grec.
R . en M. & P. B.
On conuoît les médaillons grecs de bronze de
Maxime : ils font très-rares.
M A X
M AX IM IEN HERCU LE .
M arcus A u r ehu s V alerius Maxi mi an u-s
A ugustus . .
Ses médailles font :
RR. en or.
Celles où fes confulats font marqués font plus
rares on y trouve jufqu’à fon huitième.
RRR. en médaillon d'or.
Il eft au cabinet du roi.
R. en médailles d'argent.
Il fe trouve des revers rares*
RRR. en médaillons d’argent.
RR. en médaillons de bronze.
G. en M . B.
Les médailles où l'on voit fa tête à côté de
celle d'Hercule font RR } on en trouve en M. B.
en petits médaillons d'Egypte, qui font fort rares»
C . en P. B. latin 3c d'Egypte.
M A X IM IN I.
Caius J uliu s V erus M a x iminu s A ugustus,
Ses médailles font :
RRR. en or.
La Libéralité avec plufieurs figures vautJe
double des autres revers.
C . en argent.
Il y a des' revers rares.
C . en G. B. de coin romain.
On trouve de ce module dés revers rares.
C . en M. B.
Il y a des revers rares.
O. en G. B. de colonies.
RRR. en M. B.
RR, en P. B.
RR, en G. B. grec.
R. en M. B. & RRR. avec les têtes de Maeeimin
& de fon fils.
R. en P. B.
R. en B. d’Egypte.
Les médaillons de ce prince, en bronze de
coin romain , font fort rares. Il y en a un au
cabinet du ro i, avec une Libéralité de plufieurs
figures au revers. On en trouve plufieurs frappés
dans la Grèce.
M A Z
M a x im in d a z a , I I e du nom.
C . G a L E R IU S V A L E R IU S M a X IM U S CÆ SA R ,
de in d e A u g . :
Ses médailles font :
RRR. en or.
RRRR. en argent pur , an revers v ir tu s
tyiLi’ÇüM , à l'entour de la porte d'un camp.
Cette médaille , de la forme du quinaire, eft
dans un cabinet de Paris.
RRR. en médaillon d’argent.
RR. en médaillon de bronze.
C . en M. B. & RR. avec la qualité de F il ius
A ug.
C , en P. B.
M A X I M U S , furnom des familles C a r v i l i a ,
E g n A T T A , 'F A S IA , M a N L I A 3 S u L P I C I A , V A -
LE r i a .
M A Z A , efpèce de pain d'orge , fait avec de
la farine d'orge grillé , humeétée de quelque liquide.
C'étoi’t la nourriture du petîï peuple , qui
le mangeoit cru avec le defrutum 3 le miel, le
pofea s ou l'eau. Hyppocrate regarde le maça
comme humeftant , & confeille d’en ufer au
printemps plutôt que du froment, comme plus
doux & moins nourrifîant.
M A Z A N O M U M . C'e'toit originairement un
grand rond de bois fur lequel on mettoit les gâteaux
appelles ma^&. Enfuite ce mot- fut employé
pour fignifier un grand plat, un grand" baflin 3
fur lequel on fervoit plufieurs fortes de viandes;
Horace , en décrivant le repas que l’avare Nafi-
dienus s’ avifa de donner à Mécène, repas dont
les viandes étoient ou gâtées, ou mal choifïes, ■
©u mal apprêtées, dit :
......... .......................... .DeincCè fecüti
Ma^ortomo pueri magno difcerpta ferentes
Membra gruis , fparf&fale multo non fine farre.
« Enfuite deux valets nous fervirent un grand
M baflin où il y avoit une grue dépecée &* bien
»,faupoudrée de fel 8c de farine, &c. » ( !> .ƒ . )
M A Z A R A , en Sicile, m a s . ;• V . ;
Les médailles autonomes de cette ville font :
RRRR: en b io n z e .. . . .Pellerin,
O. én or.
O. en argent.
M E C <5*71
I M E A , monnoie ancienne de l’Egypfe & de
| l’A fie. Voye[ Mehah.
M E A N D R E , fleuve d’Ionie, célèbre par les
détours nombreux qu'il fait avant que de fe jetter
dans la mer.
M éandre , deflin qui imite les détours du
fleuve de ce nqm. De tous les ornemens dont
font chargées les draperies des femmes antiques ,
le plus agréable parôît avoir été la bordure
fînucufe , ou le méandre, dont il eft fait mention
dans une épigrainme grecque (Anthol. I. VI. c. 8.
ep. *17. 18 .) , Un beau vafe du cabinet d’Ha-
milcon nous offre des exemples de bordures fem-
■ blables , tant fur les draperies de femme, que
fur celles, d'homme, & l’on y voit aufli un roi
à demi nud, aftis, 8t portant un fceptre , qui a
un manteau bordé d'un méandre tout à l'entour.
Ce même méandre paroît auffi fur le vêtement
d’une figure étrufque de bronze ( Buonan. OJJ.
' fop. aie. Medagl. p. 98. ).
M éandre fur les médailles de Magnéfie,
d’Apamée, d'Apollonie.
M E A T I 8c PICTES. Les peuples des îles
britanniques ( nous parlons de ceux qui vivoient
libres , & non de ceux qui reçurent le joug des
romains au temps de l'empereur Septime Sévere),
ou les meati, les calédoniens & les piêles , habitans
deThcofle , 8c originaires de la Scythie, étoient
tout nuds ( Dioin Severo ) , ou ils ne couvroient
quefda partie inférieure du corps , & fe peignoient
de différentes couleurs. Leurs armes etoient une
-petite épée très-affilée, une courte pique & le
bouclier. Au bout de leur pique ( ibidem) ils
attachoient une pomme de cuivre , dont l’ébranlement
produifoit un certain bruit qui leur’plai-
foit. Ils faifoient des colliers 8c des ceintures
de fer ( Hérodian) pour leur fervir de parure.
Ces peuples habitoient fous des tentes. Une médaille
d’Hadrien ( Theƒ. Brand. pars II. fol. 6C4.),
avec l'infcription Britannia 3 offre une femme
vêtue d’une tunique & d’un pallium. , avec un
bouclier de forme ovale. Cette figure n'eft qu'une
province perfonnifiée.
ME CEN E . On croit reconnoître ce favori
d'Augufte fur plufieurs pierres gravées, dont deux
fe voyoient dans la colleCtion du duc d’Orléans,
Voici comment s’explique à leur fûjet M. le
Blond , qui a publié cette collection.
« Une_ tête accompagnée du nom de Solon,
fur une pierre gravée, aura pu aifément être prife
pour le portrait du légifluteur d’Athènes , 8c c’eft
ce qui eft arrivé à l'égard de celle qu’on voyoit
fur une fardoine du palais Ludovifi ÇStofck 3
Gemm. Ant, C&lat. tab, LX I , ) : toutes les autres