
JS Û l û t
' Sa t'êtey manque ; on n'y voit que la confécration.
R . plutôt que C . enM. B.
O. de Colonies.
RRR. en P. B. grec.
On voit dans le tréfor de l'abbaye de S. Denis
en France , une belle tête de Julie, gravée par
Évodus fur une aigue-marine.
JULIE D O M N A , époufe deSeptime-Sévère.
J u l i a D om n a P ia F é l ix A u g us t a A u g u s t a .
Ses médailles font :
R . en or.
RRR. avec les têtes de Caracalla & de Géta.
C . en argent 5 avec les têtes de Tes enfans, ou
de Septime-Sévère, elles font RR.
R. en médailles grecques d'argent.
C . en G. B. de coin romain. 11 y a un grand
nombre de revers rares.
RRR. en G. B. de Colonies.
R . en M. & P. B.
R . en G. B. grec.
C . en M. & P. B. & RR. en M. B. au revers
de Caracalla.
RR. en G. B. d'Egypte.
Il y a des médaillons latins & grecs de Julie }j
qui font fort-rares.
JUL IEN I , ou Didier-Julien.
M a r cu s D io iu s S ev eru s J u l ia n u s A u g u s tu s ,
Ses médailles font :
RRRl en or.
RRR. en argent.
R. en G. B.
Il y a une médaille de ce genre dans le cabinet
du roi , qui a pour légende au revers , Juno
regina.
RRR. en M- B.
O . de colonies latines ou grecques.
On cite une médaille de bronze de ce prince,
fur laquelle il porte le nom de Commode.-
JULIEN , tyran en Italie , fous Carinus.
M a r cu s A u reliu s J u l ia n u s A ugustus., .
Ses médailles font :
RRRR. en or.
Au cabinet du Roi.
RRRR. en argent.
Il y en a deux au cabinet du roi.
RRRR. en P. B.
Il y en a trois dans le même cabinet.
JULIEN I I , neveu de Conftantin , fucceffeur
de Confiance.
Fl a v iu s Claujdius Ju l ia n u s Cæsar pofiea
A u gu stu s .
Ses médailles font :
R. en or j quelques revers font RR.
RRRR. en médaillons d’or.
' Il y en a un au cabinet du roi.
C . en argent > il y a des revers RR.
RRR. en médaillons du même métal.
Il s’en trouve au cabinet du roi.
RR. en médaillons de bronze. v
C . en M. & P. B.
JUL IEN NE ( È r e ).
« L'ère Julienne y qui précède de 45 ans notre
ère vulgaire, a pour époque la réformation du
calendrier romain faite par Jules - Céfar. Depuis
Numa, le dérangement de l’année étoit parvenu,
par degrés, au point que les mois d'hiver tom*
Soient en automne, ceux du printemps en hiver,
& ainfi des autres. Pour remédier à 11 détordre,
Juies-Céfar, par le conleu dcSohgène, fa. eux
afironome, ordonna, i° que l’année de Rome
708 , feroit compofée de .quatorze mois, faiiant
enfcmble la fomme de 421 jouis ( c'e fi ce qu'on
nomma l’année de contufion ) ; 2° que pour la
fuite, l’année fer©.t compofée de $6/ jours, auxquels
on ajouteroit tous les quatre ans , après le
6 des calendes de mars, ou 24 de,février, un jour
de plus -, ce qui fit nommer cette annéebiffextile,
par la raifon , comme nous le difons à l'article
du cycle folaîre, qu'on doubloit alors le 6 des calendes
de Mars. L'année 709 de Rome, fut la
première qui procéda fuivant cette réformation,
& cette année fut biffextile. Mais apiès la mort
de C é far, la forme qu'il avoir donnée à l'année ,
fut mal entendue par ceux qui étoient chargés de
la direction du calendrier romain. Au-lieu d'intercaler
dans la quatrième année feulement, ils
intercalèrent dans la troifième 5 enforte que dans
les trente-fix premières années qui s’écoulèrent depuis
la réformatioH , il y eut douze intercalations
au-lieu de neuf, & qu’ainfi l'année de Rome recula
de trois jours fur l’année Julienne. A u bout
de ces trente fix ans, on s'apperçut de cette différence.
Pour remédier , & regagner les trois jours
que l’année romaine avoir perdus, Augufie ordonna
qu'on omeitioit les trois premières intercalations
à faire dans le§,années fuivantes, c’eft-
a-dire , en 4 1 , 4 f , 49; de l'ère Julienne , & par
cette omifiîon ces trois jours étant regagnés au
mois de février 49, le premier mars romain de
cette année recommença avec ,1e premier mars
Julien»3.
«« Pour avoir l’année Julienne y qui répond à une
année chrétienne propofée, il faut ajouter le nombre
45- à l'année chrétienne dont il s'agit ».
( Extrait de Fart de vérifier les dates. )
J ulienne ( Période ). Voye^ P ériode.
JULIENS. Les luperces, les plus anciens prêtres
de Rome , étoient divifés en trois collèges,
des fabiens , des quintiliens & des juliens. Voye{
L uperces. t
JUL IOPOL IS, dans la Bithynie. io ïA io n o -
AEITI2N.
Cette ville a fait frapper des médailles impériales
grecques en l’honneur de Trajan , de Commode,
de Domna , de Caracalla , de Géta, de Paula , de
Sévère, de Maximin, de M axime, de Go-rdien-Pie.
JUMENT. Les anciens preféroient pour les
courfes de char les juments aux chevaux ( Ælian.
hift. v. lib. V. 6. ). Servius ( Géorgie, i . ,79. ) le
dit expreffément, & il cite les jumens de l’Epire
qu’on einployeit aux jeux olympiques de préférence
aux autres courfiers.
JUNIA , famille romaine dont on a des médailles.
RR. en or.
C . en argent.
R. en bronze.
Les furnoms de cette famille font :
A lb INUS , B r UTUS y B u RS 10 y C ALLAI CÙS y
F era , S Ï l a n u s , '
Goltzius en a publié quelques médailles, inconnues
depuis lui.
JUNIÂNUSy fu rnom de la famille L u c in ià .
JUNIA TORQUATAyVeûa\e d’une vertu digne
des anciens temps, dit Tacite ( virgo prifea.
fantlimonia. ) fut honorée , après fa mort , d’un
monurnentpublic , fur lequel on la qualifia de cé-
• leffepatrone. Caius Silanus fon frère,pro-conful
d’Afié , ayant été aceufé de malyerfation & de
péculàt, ne fut pas puni en confédération des vertus
de fa foeur.
J UNI ORES. Foyei J eunesse.
JUN ON . Les égyptiens n'ont point connu cette
divinité , félon le témoignage précis de leur plus
ancien hiftorien, de celui qui a le mieux connu la
religion égyptienne, d'Hérodote enfin ( lib. II.
cap. L .) . De forte que tous les paffages des écrivains
grecs poftérieurs, dans lefquels il eff fait
mention d'une Junon égyptienne, doivent être
entendus ou d'ATHOR, ou. de B u b a s t e , ou
d'iLiTHYE, ou de la V enus Eg y p t i e n n e , la
même divinité qu'Athor. ( Voye^ ce s articles.)
Manethon ( apud Porphyr. de Alyt. lib. I I . ) ,
Diodore de Sicile ( initio ub.i de Gemfi Ofiridis) ,
& Horapollo ( Hieroglyph. lib. I. cap. I I . ) ont fait
cette confufion , dont on verra Ja rélutation aux
articles indiqués ci-deffbs. Je vais donG paffer à
Thiftoire fabuleufe de Junon chez les grecs , les
.romains , &e.
JU N O N , foeur & femme de Jupiter, étoit
fille de Saturne & de Rhée. Tout le monde fait
que Saturne craignant que fes enfans ne le chaf-
faffent un jour du thrône, avoir réfolu de les dévorer
tous. Il ne fit pas plus de grâce aux filles
qu’aux mâles. Quand Junon vint au monde, il
avoit dévoré fes deux foeurs aînées Vefia & Gérés
: Junon eut le même fort ; mais on fit prendre
à Saturne un breuvage qui lui fit rendre tous les
; enfans qu'il avoir eu la cruauté de dévorer. C 'e fi
ainfi que-Junon revint au monde. On ne s'accorde
pas fur le lieu où elle fut élevée. Les uns difenc
à Samos. Les habitans de cette ville foutenoient
qu'elle étoit née chez eux, fous un arbriffeau qu'on
montroit encore du temps de Paufanias. Le temple
où on l'y adoroit étoit fort ancien : Pile fut même
nommée Parthenia, parce que Junon y avoit été
élevée. Ce fut auffi là que fes noces avec Jupiter
furent célébrées ; c'efi pourquoi elle étoit repré-
fentée dans fon temple, comme une fille qu'on
époule, & l'anniverfaire de fa fête fe célébroit
comme des noces. D'autres difent qu'elle fut élevée
dans l'océan. Elle 1 afiîire elle-même à Vénus
quand elle va emprunter fon cefie. Jupiter étoit
favorable aux Troyens que Junon vouloir perdre:
il -étoit fur le mont Ida prêt, à les fLcourir, contre
les grecs contre Neptune même qui combat-
toit pour ceux-ci: Junon voulut le diftraire en lui
donnant d'autres occupations j elle fe para de tous
les ornemens les plus propres à réveiller la teu-
dreffe de fon époux 5 mais pour être plus fère de
réufiir elle y voulut joindre le cefie de Vénus,
( Voyeç C e s t e ). Elle la pria de lui donner la
. faculté d'infpirer cet amour & ces defirs dont t lie