
fa» VM A L
'! MALIENS , en ThelTalie. maaieon & MAAI&
N.
Les médailles autonomes de ce peuple font :
RR. en argents
O, en or.
O . en bronze.
MALIS , efclave d’Omphale. Voye% A lcée &
H srcule.
MALLÉABLE. (V e r r e ) . Plufîeurs écrivains
anciens ont alluré que les romains : avoient fu
rendre le verre malléable. Mais c ’eft une erreu-
populaire. La nature' du verre répugne à la malléabilité:
car, s’il étoit duéïüe, Tes pores ne fe-
roient plus vis-’à-vis l’un de l’autre, & par con-
féquent il ne féroît plus tranfparent, & il pér-
droit • ainfîrfa principale qualité.
Une matière trahfparente, qui feroit malléable
t ne feroit point du verre ; il eft impoffible
que le verre fpit malléable 3 parce qu’il ëft im-
poflible que ce qui eft fragile, fo:t malléable ,*
& il eft de la nature effentielle du verre d’ être
fragile, parce que, ce qui conftirùé eftentïelL-
ment le verre , c’éft l’ union des Tels avec les
terres ou'fables fondus enfemble, & qui étant
refroidis, font un corps compofé départies différentes,
& qui eft fragile.
M ALLEATO R Monteræ Cæ s axis. N. Ces'
mots d’une infcription publiée par Gruter ( io 66.
y.) délîgnent le monnoyeur qui frappoit fur les i
coins avec Un maillet. On lit encore dans une
autre infcription, signatores , suppostores3
m ALLi A r o r e s m g d t e tæ . Tous les ouvriers de
la monnoie font ici désignés j les graveurs, des
coins, figndtores; les placeurs des fiions entre
les coins y fuppoftores i & enfin les frappeurs,
malliatores.
MALLEOLI, torches, ou brandons^ ou fafcînes
goudronnées que l’on lançoit dans les murs &
dans, les retranchemens ennemis- pour les incendier.
MALLE O LUS , furnom der~la famille Po-
J S L I C I A •
MALLE US. Voye£ M a il l e t .
M A L LOPHO R E , furnom que les Mégariens
donnoient à Cérès , _ parce qu’elle .leur apprit ,
dit on, à nourrir les troupeaux & à profiter de
leur laine. Ce furnom eft formé de. ftUXXOf y I
laine, & de Çtfu , je porte.
M A L LU S t en Cilicie. m a a ao t&n .
H ;A M
Les médailles autonomes de'cette ville fouf;
RRR. en argent.
O. en or.
O. en bronze.
Cette ville a fait frapper une médaille impé*
riale-grecque en l’honneur d’Antonin.
Dion Caftius dans la vie de Commode", appelle
l’oracle de Mallas , l’oracle d’Amphiloque,
parce que l ’on attribuoit la fondation de Mallus
à Amphiloque & à Mopfus, fils d*Apollon & de
la nymphe Manto.
M A L L U V ît ]M , baflîn dans lequel on fe
Iavoit les mains avant les façriftces. Terme du
jargon facerdotaL Mallùyium latum , dit Feftus,
n commentario facrorum fîgnificat manus ut lavent.
MALOBATHRUMy huile odoriférante, ou
parfum de l’ Inde, que les gréés & les romains
recevoient de l’orient par la Syrie, d’où lui vint
le furnom Syrium. '
On appelloit malobathrarii, les marchands de
ce parfum.
MALPADIE. Voye[ Emithée.
M A LTE .. Voyei Mé l it a .
M A L TH A , p**ètî, dans l’antiquité, tin ciment,
un corps glutmeux, qui avoit la faculté
de lier les corps les uns aux autres.
Les anciens font mention de deux fortes de
ciment, le naturel & le fa&icè j l’un de ces derniers,
qui étoir fort en ufage , étoit compofé de
poix, de cire, déplâtré °ràift'e; une autre
efpèce, dont les romains fe fer voient: pour plâtrer
& blanchir les murs intérieurs de leurs ac-
queducs, étoit faite de chaux éteinte-dans duviri,
& incorporée avec de la poix fondue & des figu-s
fraîches.
Le maltha naturel eft une efpèce de bitume,
avec lequel les afiatiques plâtrent leurs murailles,,
Lorfqu’ il a une fois pris feu,, l’eau ne peut
pliis l’éteindre, Ô^elle ne fert au contraire qu’a
le faire brûler avec plus d’ardeur,
MALUGINENSIS, furnom de la famille Cor-
xtelia.
^MAMELLE. Voye% A m a zo n e s - & D iane
d’Ephese. '
MAMERÇTJS, furnom que les Sabins don-
M A M
noient à Mars, & qui pafla enfuite à la fa-
ntille JÈm il ia . C ’eft un mot de la langue of-
que.
M amercus , roi de Sicile, m a m e p k o ï .
Ses médai^es font :
R RRR. en bronz e.
O. en argent.
O. en. or.
M AM E R T IN S , en Italie, m a m e p t in æ n .
Leurs médailles autonomes font:
C . en bronze.
O. en or.
O. en argent.
Leurs types ordinaires font :
Un homme nud cafqué, marchant avec vî
tefTe.
Un homme nud debout, armé. ~
Un aigle éployé fur un foudre.
Un taureau frappant 'd e la corne.
Un homme nud, tenant un cheval.
Un chien.. . . un bonnet.
MAMILlAy famille romaine, qui droit, di-
foit on, fon origine de m a m i l i a , Elle de Télé-'
jpne, fils d’Ulylfe & de C ir c é , lequel fonda
Tivoli. Cf eft pour cela que les antiquaires prennent
pour Ulyffe arrivant chez lu i, & reconnu
par fou. chien , ( ainfi qu’Homère le rapporte ,
Odijfée 3 liv , x v i i j .) , un homme qui eft au revers
des médailles de cette famille, en habit de voyageur,
un bâton à la main, & qui a. devant lui
un chien qui femble le carelfer. ( Voy. Sextus
Pompéius dans Plutarque , Acron, Pomponius,
Porphyrion fur Horace, Tite-Live, liv. i , &
I.atin,, fam. rom. p. 163. 164.. ).
Les médaillés de cette famille font :
R. en argent.
O. en bronze'.
O. en or.
T-cs furnoms de cette famille font t e n i r  i ï ' ' '
■ l URRINUS.
Goltzius en a publié quelques médailles inconnues
depuis lui. .
^ tâAMlLJAiyzJS 3 furnom .de Ia famille L i-
M A N * 2 3
' MAMMA y nom de la mammelle d*une nourrice
, que les romains donnoient A la nourrice
elle-même; de même qu’ ils appelloient Tata, le
père nourricier. On lit ces deux noms dans une
infcription publiée par Gruter, (/>. 6 6 1.).
‘ D I S . M.
Z E T H O. C O R I N T H U' S,
T A T A . E J U S . E T . N I C E.
M A M M A . . F.
V. A. I. D. X V I.
M AM M É E , mère de Sévère?AIexandre»
J U LIA MaMMÆA AuGÜSTA.
Ses médailles font:
RRR. en or.
C . en argent.. .
C . en G. B. de coin romain.
C . en M. B. Il y a deux revers rares, qui
ont pour lesgendés : l’un , félicitas perpétua3 l’autre,
matri caftrorum.
RR. en G. B. de colonies.
R . en M. & P. B.
R. eh G. B. greci
R. en M . & P. B.
R. en G. B. d’Egypte.
Il y a des médaillons latins de bronze d’Alexan-r
dre-Sévère & de Mammée, avec leurs têtes ea
regards.
MAMUR1US veturiusy armurier qui fabriqua
par ordre de Numa, onze boucliers appeilés an-
cilia y abfolument femblables à- celui que i’ ori
difoit être tombé dii c iel, & auquel étôient attachées
les deftinées de Rome. Sa ftarue de
plomb étoit placée dans la fixième région, où
elle donna le nom à un- quartier , vicus.
M A N ou MA.NNÜS,, dieu des anciens germains;
il étoit fils deTu ifton, autre dieu.. Voy^
Ge rm a in s . .
M AN A ou MANIA > divinité romaine: qui pré-
fidoit particulièrement aûx maladies des femmes.
Onyjoignoit ordinairement le mot geint a, parce
qu’elle préfidoit aufli à la nailTance dés énfans ;
c ’eft pourquoi les romains la comptoient parmi
S les divinités qu’ils appelloient génitales. V-oyea
‘ Genita.