
ENS.
bal, règne 20 ans.
j -AJlyrien par les
les Medes.
M e d e s .
»rbaces,
fiarchie , > . . . ..37.
jsïokes, 5
L y d i e n s . . E g y p t i e n s .
Ardys, règne 49 ans.
yaxares.......... .. 40.
tlipfe de .Thalès.
laxa res prend Ni-
live.
Syag^---........ . 3 5 -
M P I R E P É R S B.
[rus, règne % 9 ans.
•Sadyates,...............r i .
Alyattes...............57
Créfus.
Prife de Sardes & de
Créfus.
j'mbyfe, 7 ans, 5 môis.
Pfammetîk, regne $4
ans.
Nécos.
Pfammïs.................. 6.
Haphêra-»..............2?,
Amalîs.................. 44.
Pfammenit, 6 mois.
Rois chafTés de Rome.
E
A V E R T I S S EME N T
D E L A U T E U R .
C e Mémoire commencé en .177 7, & achevé en 178 0, a été
envoyé au mois de Juillet 1790 à, l'Académie dés Infçriptions dp
Paris., pour concourir au prix de Chronologie cju elle qvoic prb*
pofé l’année précédente: il s’eft trouve feu l, & cela etoit aiTez
naturel, puifque le fujet du programme exigeoit un travail au
moins de deux ans. Sept commiftalres, nommes auftcrutin, ont
été chargés de l’examiner; lavoir ,
M M . Anquedl (1) , Larcher, Deguignes ;
Dupuis le jeune, le Blond, le Roi ;
D acier, fecrétaire.
J’avois peu compté fur l’approbation de l’académie ; mais lorsque
j’eus vu la lifte de mes juges, j’en défefpérai fans retour. En
effet, outre l’oppofition qui fe trouvoit entre la hard'ujje ou l'a nouveauté
de mes vues, & l’inébranlable & fcrupuleiix attachement
de quelques-uns d’eux à tout ce qui eft'ancien, je fentis que M. An-
quedl atteint par mon Mémoire d’un 'anachronifme dè f ix ficelés fur
l ’époque de Zoroaftre, & que M. Larcher, iortément foùpçonné
de n’avoir pas fai il le fyftême chonologique d’Hérodote, dont 11
a traduit le texte, ne me pardonneraient point un tel dérangement
de leurs idées; & je connoiiïois trop bien l’afcendant de ces Mef-
fteurs en chofes de difpute, pour efpérer que leurs confrères ,
même convaincus, pûflent leur réfifter. Cependant, contre mon
préfage, le fuccès a été balancé. Leélure faite du Mémoire, fur
fix juges auditeurs, trois ont eu le courage de le couronner, 8c
trois autres, comme de raifon, l ’ont rejetté. Le feptième juge
( i ) C e neft pas l ’auteur cîe l'Efprit de la Ligue ; mais le traducteur des Livres liturgiques
des Parfes, qui ne font pas ceux de Zoroaftre, malgré,fes aflertions..
Antiq., Chronologie. T. III.