par le haut , avec un feul enfoncement dans le
milieu ; 8°. jambages ordinairement détachés ; 90.
mitoyen prolongé par-deffus ; i©°. fupprimé j 1 1°.
diftance inégale de jambages peu réguliers 5 12*.
M chargées d’angles, & c.
A la huitième férié appartiennent les M onciales
«u rondes & les gothiques qui en font dérivées.
Il eft ordinairement eflentiel aux dernières d’être
arrondies, au moins par le bas du côté gauche
en-dedans, fans fe recourber en-dehors : 1*. M
fort arrondie des deux côtés 5 20. jambage mitoyen
diminué j 30. côtés plus courts 5 4*. M
irrégulière à griffe , &c. y°. premier côté concave
en-deians & le troifième droit, &c. 6Q. par le
bas du troifième pied, M relevée en-dehors ; 70.
en-dedans 5 8°. en S couchée j 9°! clofe d’une
part, au moins5 io*. à deux ovales, &c. n ° .
ligne prefque perpendiculaire au milieu d’un ce'rcle 5
12*. M fermées par une horifontaîe inférieure }
130. en double cercle, &c. en oméga. L’antiquité
des M de cette férié remonte au IV e fiècie, &
defeend jufqu’aux derniers temps du gothique,
qui ne commence proprement qu’ à la fixième
fous-fér-ie. ( Nouvelle Diplomatique. )
MA . C ’eft le nom que les lydiens donnoient
quelquefois à Rhéa , & fous lequel on lui facri-
fioit un taureau. On donne aufli ce nom à une
femme qui fuivit Rhéa.
M A A , monnoie ancienne de l’Egypte & de
FAfîe. Yoyt[. Mehah.
M A C A R . Voye^ H eliade,
M A C A R É E , fils d’Eole : l’incefte qu’il commit
avec Canacée fa foe u r , étant venu'à la con-
noiffance d’Eole , il ordonna que le fils qui en
étoit né fut expofé aux chiens : il envoya une
épée à fa fille , elle en fit l’ufage qu’il fouhaitoit
en fe tuïnt. Pour Macarée il évita le châtiment
parla fuite_& s’étant retiré à Delphes , il fut
admis parmi les prêtres d’Apollon.
Voyei la defeription du groupe de fa foeur à
Farticle d’ARiE & Fétus.
M A C A R IE , fille d’Hercule & de Dejanîre,
fe facrifia généreufement pour le falot des Hé-
raclides. Lorfqu’Euriftée vint déclarer la guerre
à Demophoon roi d’Athènes , parce qu’il avoir
pris les Héracl'des fous fa protection 5 on con-
fulta l’oracle, qui promit la victoire aux Athéniens
s’ils vouloient immoler à Cérès , une fille
née d’un père illuftre. Le Roi ne voulut ni fa-
crifier fa fille , ni contraindre fes fujets à faire
un pareil facrièce. Macarie inffruite de l’oracle,
fe dévoue elle-même à la mort , fans vouloir j
permettre que le fort en décide entre fes foeurs 1
fc elles. » Si. le fort eft notre arbitre, die-J
33 e lle, ( dans les Héracîides d’Eurîpide, aCte i . }
33 le trépas n’ eft plus volontaire , & la viélime
33 perd fon prix 5 je m’offre moi-même à mourir 5
39 acceptez , fi vous le jugez à propos , une mort
33 voionta re 5 mais j’y renonce s’il faut h fubir
33 par l’arrêt du defiin ». Les Athéniens pou,
conferver le fouvenir d’ une aCtion fi généreufe r
donnèrent le nom de Macarie à la fontaine de
Marathon ^ & enfuite, ils lui confacrèrent un
temple fous le nom de la déeffeFé/ic/réjOuM^espj«*.
M A C E D O , fils d’Ofiris, ou feulement un
de fes lieutenans, félon Diodore, eut part aux
honneurs que les Egyptiens rendirent à fon père :
& comme: il portoit pour habillement de guerre,
une peau de loup , les Egyptiens eurent en vénération
cet animal.^
M ACÉDOIN E.
Rois de Macédoine, dont on a des médai Le si,
Alexandre I.
Paufanias.
Archélaüs I.
Amyntas III.
Perdiccas III. •
, Philippe II.
Alexandre-Ie-Grand,
Caffandre.
Démétrius.
Lyfîmaque.
Ptoiémée Ceraune.
Nota. Ses médailles doivent être rapportées &
Ptoiémée Philadelphe.
Antigone Gonatas.
Démétrius, fils d’Antigone.
Philippe, fils de Démétrius.
Perfée.
N. B. On ne voit point ici Amyntas I , auquel
Hardouin a attribué une médaille d’Amyn-
tas I I I , qu’il croyoit être la pius ancienne médaille
connue , puifque ce roi avoit régné dès
l’année 527 avant J. C . Mais il paroît, par la
fabrique de cette médaille, qui eft la même, que
celle des médailles d’Archélaüs I , qu’elle ne peut
être d’un tems aufli éloigné: il y auroit lieu de
la rapporter plutôt à Amyntas I I , s’il avoit régné
plus d’un an, ou s’il s’étoit pafie quelque chofe
de mémorable fous fon règne j mais tout concourt
à faire juger qu’elle eft comme l*es autres
3’Amyntas I I I , qui régna à deux reprifes, depuis
l’an 330 ju fq u ’ à l'an 371 avant J . C . Pellerin.
La Macédoine eft repi-éfeniée fur les médailles
par un cocher, le fouet à la main, ou parce
qu’elle fourniffoit d’excellens chevaux , ou parce
qu’elle honoroit particulièrement le foleil, qui
eft lui-même repréfenté avec un fouet à la main
fur plufîeurs monumens. Les médailles de la Macédoine
portent aufli pour type la maffue d’Her-
cule , dont les rois de Macédoine fe vantoient de
ddcendre.
M A C É D O N I E N S ( les ) après les rois.
MAK.EAONÛN.
Leurs médailles autonomes font:
RRR. en o r ...........................Pellerinl
C. en argent.
C. en bronze.
Leurs types ordinaires font 5
Une maffue.
Une proue de vaiffeau.
Une tête de Silène.
Un foudre ailé.
Un trident.
Un vafe avec une palme.’
Une lyre. f
Un cavalier courant.
Réduits en province fomainé, les Macédoniens
ont fait frapper des médailles impériales-grecques
en l’honneur d’Augufte, de Claude, de Néron ,
de Vitellius, de Vefpafïen, de Domitien , d’Hadrien,
d’Antonin, de M. Aurele, de Fauftine
le jeune, de Commode, deSévère, deCaracalla,
d’Aiex. Sévère, de Gordien - Pie, de Diadu-
siénien.
Le coftume des Macédoniens, paroît fur les mo-
numèns le même que celui des grecs, excepté
une plus longue chlamyde (Voye\ C hlAMYDE) ,
& des cornes de bélier, qui coëffoient Lyfima-~
que, & d'autres rois, fesfucçeffeurs. K. Bélier
& C ornes-.
MACELLARTA, >
MACELLARI1 , f * Les traiteurs étoient ap-
& leur pelles ' macellari. profe filon ma cellari a.
a r s } comme on le voit dans une infcoption rapportée
par Gruter ( p, 647. n. y. ) , où on lie î
M a CELLARIÆ ARTIS NEGOTIATOR,
M A C E L LUM , marché, & non boucherie.
Néron fit bâtir un macellum s comme nous l’ap*
prend une de fes médailles de moyen bronze „
fur laquelle on lit autour de la tete : N ero
C l a u d . C æ sa r A ug. g e r . p . m . t r . p . im p .
p. P.} & fur le revers, au-deffous d’un bâtiment
rond, couvert, orné de colonnes & d’un
perron de quatre marches: M a c . A ug. s . c .
C et édifice, dans lequel on voit la ftatue de
Néron, & dont il fit l’inauguration , étoit un
marché deftiné à la vente de tous les objets
employés dans les repas. Térence les décrit dan«
fon Eunuque , ( aft. 2. feen. 2. ).
Interea loci ad macellum ubi advenimus ,
Concurrunt Uti mî obviam cupedinarii omnts *
Cetarii, lanii, coqui, far tores , pifeatores, dtt-
cupes.
Voyei Boucherie.
M A C E R j furnom des familles L i c i n <i a x S s -
PULLIA,
M A G E R , tyran d’Afrique, fous Néron.
L u c iu s Cl a u d i u s M a c e r ,
Ses médailles font :
O. en or.
RRR. en argent, fur lefquelles on lit fo»
nom à l’entour d’une tête de femme qui repréfente
l’Afrique.
RRRR. en P. B. avec fa tête, au revers de
i laquelle on voit une galèr«, & pour légende:
P r o p r e t o r A p r i c æ . Triftan en rapporte une
qu’il a donnée pour antique.
MACERIA, mur de clôture pour les jardins,
les champs, les tombeaux, &c.
MACED ONICUS, furnom de la famille C<etelLlA.
M A C E R IN U S , furnom de la famille <?£-
GANIA.
MACELLjÆ en Sicile.
Les médailles autonomes de cette ville font:
O. en or.
O* en argent.
RRRR. en bronze;
MACHÆRA , épée efpagnoîe que l’ infanterie
légionnaire des romains portoit, & qui la rendit
fi redoutable, quand il falloir combattre de près ;
c’étoit une efpèce de fabre court & renforcé,
qui frappoit d’eftoc & de taille, & faifoit de
terribles exécutions. Tife-Live raconte que les
j macédoniens, peuple d’ailleurs fi aguerri, no