
e x p l i c a t i o n
Des abréviations qui expriment la rareté des Médailles.
Le Z éro fignifieque la tête, ou la médaille
dont on parle, ne fe trouve point en tel métal,
ou en tel module.
C . Que la médaille eft commune, & n’ a de
valeur ( fur-tout en bronze ) qu’à proportion de
fa confervation.
R. Que la médaille eft rare > & qu’elle eft d’un
plus grand prix qu’une médaille commune.
RR. Que c’eft une médaille précieufe ; qu’ elle
vaut le double, & fouvent davantage, d’une
médaille délîgnée par une feule R.
RRR. Que cette médaille eft d’une grande
rareté , & qu’ elle manque fouvent dans des collections
nombreufes.
RRRR. Que cette médaille eft unique, ou
d’une rareté extrême. ■ •
G. B. défigne le grand bronze.
M. B. moyen bronze.
P. B. le petit bronze.
On obfervera que la collection entière des
médailles de Pellerin eft réunie au cabinet du roi ;
‘ que la fuite des impériales d’argent de l’abbé
Rothelin l’eft à celui du roid’Efpagne; que les pierres
gravées du baron de Stofch appartiennent aujourd’hui
au roi de Prude ; que le roi de Nap'es
vient de réunir à fa collection des antiques de
Pompeia & d’Herculanum, tout ce qui étoit renfermé
à Rome, dans les palais de Farnèfe &
Farnefina, & dans la Villa - Farnèfe ; qu’enfin
S. A . R. le Grand-Duc a placé dans fa galerie
de Florence, la plupart des antiques renfermées
ci-devant à Rome dans la Villa-Medicis.
L’excellente., Métrologie de M. de Romé de
l’Ifle , n’ayant paru que cette année ( 1789 ) ,
nous n’avons pu en faire ufage dans les articles
précédens. Mais on en trouvera tous les réfultats
aux articles Mesures, Monnoies & Poids.
G
( Diplomatique.)
Six fériés partagent tous les G des manufcrits
& des monumens. La première qui fe divife en
fept fous-fériés , enferme les G à queue droite
ou courbe. Première fous-férie en $, figne du
IV e. fiècle ; i e. en virgule, indice des fept premiers
3e. oblique, allant de droite à gauche,
annonce particulière des V Ie. & V I Ie,; 4e. horizontale
ou .perpendiculaire, du même temps;
ye. obliquement dirigée de gauche à droite ; 6°.
en C contourné, rentrant dans l’intérieur d’un
C ordinaire ; ces deux encore plus antiques ; 7 e.
G en S n’ eft prefque. jamais poftérieur au IX%
fiècle.
La IIe. férié eft compofée de G pour ainft dire
doubles : î °. courbés fur le dos, de la haute
antiquité; i° . femblabiés aux e; $°. aux C à
dos ou angles faillans ; ces deux du moyen âge
ou des temps gothiques.
La IIIe. eft la plus reftemblante à nos G capitaux
, elle fe diftribue en huit fous-féries, dont
les iix premières font concentrées dans le premier
*§e '> la 7% dans le moyen, la 8e. dansle moderne.
i° . Bout inférieur fe double & finit en courbe ;
Antiquités. Tome III.
G
i ° . pafle en fe courbant fous la petite ligne
droite ; 30. bout fupérieur chargé de courbes
excédantes ; 40. ligne droite inférieure détachée
du demi-cercle, & c . extrémités tranchées ; fQ.
dos plus alorigé-que rond ; 6°. exa&ement arrondi ;
70. moins régulièrement; 8°. bout inférieur rentre
dans la cavité.
La IV e grande férié femble réduite au G ,
mais dont la partie inférieure fe courbe intérieurement
, comme pour rejoindre fon dos. Quoique
quelques-unes de Ces figures remontent juf-
qu’au premier fiècle, & même au delà, h plupart
conviennent encore mieux aux moyens &
bas fiècles : i Q. tout-à-.fak femb’ables au c ; i° .
repliées fur elles-mêmes par un des bouts 30.
en forme de 6 ou .de 9 ; 4°. de b ou de v ; f°. de
b tranché par le' haut, des bas temps’; 6°. recourbées
extérieurement par le. haut, moyen âge
70. abaifiées dans la partie fupérieure, réunifiant
l’antique & le moderne.
La V e. grande férié ne reçoit que des G carés
ou anguleux, & ne commence pas avant le
moyen âge, fi ce n’eft dans les 4e. & yc. fous-
féries ; encore à leur égard ne faut-il parler qud