
3 9 6 K I S
K É R A T IO N , Clique, kokkîon, pois chiche,
ancien poids, de l’Afte & de TÉgypte.
Il'valoit ea poids de France , félon M. Pau&on,
dans fa Métrologie,
3 grains J !
Il valoir en poids des mêmes pays,
2 chalcous.
©u , 4 fitarion.
Voyei P oids.
K é r a t io n d o r , monnoie des romains fous le
grand Conftantin & fes fucceffeurs. Voyez l iv r e
x>e c u iv r e & M onnoies de. fille. "
K é r a t io n * ancien poids des romains Voyez
S ilique & P oids.
KERMES. Voyez Coccus.
K E S T , mefure de capacité de l’Afie & de l’Égypte.
Voyez L og.
KIKKABOS , ciccabos , ancien poids de l’Afie
& de l’Égypte.
Il valoit en poids de France y grains > félon
M . Pauélon.
II valoit en poids des mêmes pay s ,
i | kération.
o u , 3 chalcous.
©u, 6 fitarion. Voyez PerDS.
K I S T , mefure de capacité de VA fié & de l’Egypte.
Voyez L og.
k à h a o ïx o s , clavîger. Cette dénomination
qui etoit propre aux prêtreffes de Cérès éieufi- -
menne , convient auffi a 1 Amour, qui eft repré- '■
fenté fur une pierre gravée du baron de Stofch. I
Il y paroit vainqueur d’Hercule , & porte de la *
main droite la maffue du héros & la peau de :
lion. De la main gauche il. tient des clefs liées !
enfemble par un anneau de même que les porte
une figure fur une lampe antique de Bartoli. Le
prétendu Orphée donne à l’Amour, dans l’hymne i
qu’il lui adreffe, les clefs de l’air, du c ie l, de
la mer & de la terre.
K O K
favant Winckelmann, qu’on pouvoit la prendre
à la lettre : voilà un Amour
k a i s io n . Pollux & Héfychius donnent ce nom à
une mai fon 3 que les anciens plaçoient furlâfcènedts
théâtres, .auprès de la porte d’entrée delàfcène,
c’eft-à-dire., à la droite au théâtre. Cette décora-
, tion étoit couverte detapifferië. On faifoit paffer
par la porte de ce**A«r/<>v les chars de triomphe &
j . autres, qui n’étoient point figurés comme chez
les modernes. C ’étoient dé véritables chevaûx ,
j & de véritables chariots î car on a obféiyé dans
s les ruines du théâtre de Taurmino, en Sicile, qui
étoit taillé dans le roc , l’endroit correfpondant au
Clifium , qui eft ufé & cannelé par le frottement
des eftïeux, comme le font les bornes des rues,
ou des portes-cochères.
KNHMIAES. Voyei BOTTINES.
,K O D D A , mefure de capacité de l’Afie & de
l’Égypte. Voyez LpG.
K O D R A N T É S , quàdrans, tetarton , monnoie
ancienne de l’Égypte & de l’Afie.
Elle valoit i denier & f § , monnoie aétuelle de
France, félon M. Pauéton dans fa Métrologie.
Elle valoit en monnoie ancienné des mêmes pays ,
2 Pérutah*
K o d ran tè s , monnoie des romains fousConf-
tantin & fes fuccelfeurs. Voyez A ssarion &
M onnoies.
k o in o n a s i a x , les jeux communs d e la province
d’Afie. Les auteurs ,. les médailles & les marbres
ont fouvent fait mention de ces jeux publics , qui
étoient célébrés principalement en l’honneur des
empereurs romains , aux frais & dans les afîemblées
générales de la province d’Afie. L’Afiarque préfî-
doit à ces jeux; on les célébroit dans une des
grandes villes de. la province, à Éphèfé , à Smyrne,,
à Sardes, à Pergame, ôcc. Ces jeux communs de
l’Afie furent célébrés à Cyzique en l’honneur de
l’empereur Hadrien.
Quelques autres provinces de TOrient àvoient
auffi obtenu la permillion d'élevèr des temples,
d’inftituer des fêtes , & de célébrer des jeux publics
en l’honneur des empereurs : on fit encore
fur les monuraens, ko ino n b e ig y n i a s ; k o i -
NON TAAATON : KÛINON KIAIKI2N , & c»
Schwartz a pris cette expreffion pour'une mé- K O K K IO N , pois chiche, ancien poids de
tapnore ; mais la pierre de Stofch a fait voir au J l’Afie 85 de l’Egypte. Voyt t K é r At i c w .
R T I k t i m
KOPH. Voyez C oph.
KonnATiAc. Voyez C o p pa tiæ .
KOPfMBOC. Voyez CoRYMBE.
K O S T j f. m., nom d’une mefure égyptienne.
Kofi , kofius. un auteur arabe, nommé Sérapion,
cité par le P. Kirker ( (Edip. Æg. t. IL p . i . p.
286- ); dit qu’elle valoit une livre romaine, plus
deux tiers, ce qui fait vingt onces romaines. Aben
Sira di;la même chofe. Il s’enfuit que le kofi eft
une livre de France, plus une once & demie,
deux gros & feize grains ; en fuppofant que l'once
romaine étoit d’un neuvième plus foible que la
nôtre.
K O Z E , f. m ., nom d’un dieu des iduméens.
Jofeph parle dans fes antiquités judaïques , d’un
certain Coftobare, qui étoit d’une famille confi-
dérable parmi les iduméens, & dont les ancêtres
étoient toujours prêtres du dieuiCcqy.
Ce mot vien t, félon quelques - uns, du mot
chaldaïque, qui veut ddiefaintctê; la racine en
hébreu, & en chaldaïque veut dire faim. Quelques
uns écrivent Co^e avec un C , parce que dans
le grec il y à K , K«|é, que nous changeons en.
un C dans le latin & dans nos langues modernes
d’Europe. D ’autres confervent le K au nom de
Koze y pour mieux marquer fon origine hébraïque
ou chaldaïque. «
KRODO ou K R O D O N , f. m., nom d’un j
dieu on d’une idole que les anciens faxons hono- i
roient. Krodo. Depuis qu’ils eurent embraffé la \
religion chrétienne , le nom de Krodo devint un :
terme d’exécration, dont ils fe fervoient pour <
marquer qu’ils avoient quelque chofe en horreur.
Czantzius ( Métropol. I. I. c. I I I . ) dit que Krodon l
étoit le Saturne des faxons.
K R ITÉ , grain d’orge, ancien poids de^l’Afie
& de l’Égypte. Voÿcz Sit a r io n . j
k Les villes grecques déféroient, dît Gaylgs
l ( Rec. IL pag. i8y. ) , les honneurs divins à leur*
fondateurs. Elles les adoroient comme des dieux
1 & des- héros, & leur confacroient des temples y
des ftatues , des jeux & des fêtes. On peut voir
la IX e differtàtion du baron de Spanheim , qui
'rapporte, plufieurs preuves de cet ufage. ( Dijf,
de Prefi. & ufu numifm. tom. 1. pag. 360.) Ces
mêmes villes décernoient' par reconnoiffance à
d’illuftres bienfaiteurs, les honneurs & le titre
de fondateur de la ville, o s k t is t h . Hiéron I ,
roi de Syracufe , ayant établi une nouvelle C o lonie
à ata ne ( Diodor. Sic. lib. XI. ) , Ja ville
lui décerna ie.s honneurs héroïques dus au fondateur
d’une ville. Démétrkis , fils d’Antigone,
après avoir fait conttruire de nouveaux édifices à
| Sicyone, donna la liberté au peuple; on lui dé-
I cerna les honneurs divins, des facrifices, des fê-
, tes , des jeux, en un mot, toutes les cérémonies
infiituées pour les fondateurs ( Diodor. Sic. I.
X X .)
. « Brafidas , gé.néral des lacédémoniens, ayant
été tué dans la bataille qu’il gagna près d’Am-
phipolis , & qui délivra la ville de la domination
des athéniens, les amphipolitains ( Thucyd. lib,
V.)\u\ décernèrent les honneurs dus à un héros,
o s h p o i , & lui confacrèrent, comme au fondateur
de fa colonie , o s 0 1 k t i s t h , des jeux &
des, facrifices anniverfaires. Sous la domination
romaine, les villes grecques, par reconnoiffance
ou par flatterie, déférèrent aux empereurs les
honneurs héroïques comme à leurs fondateurs ; les
villes de Clazomène & d e Téos firent graver fur
leurs monnoies la tête d’Augufte, avec le titre de
fondateur, s e b a s t q s k t i s t h s .
La ville d’Abydos honora l’empereur Hadrien,
>comme fon fauveur & fon fondateur, SO TH P Â
k a i k t i x t h n ; Smyrne lui décerna les mêmes
honneurs ,S O T H i k a i k t i s t h j la ville de Thya-
tire proclama l’empereur Caracalla fon fondateur,
TH S IIOAEOX K T iX TH N . ( Spon.voyag. t. I I I ,
part. II. pag. q^.jbid. pug. 44. ibid. part. I. pug.
K R U ZM A N N , f. m., divinité qui étoit autrefois
adorée par les peuples qui habitoient fur
les bords du Rhin, près de Strasbourg. Il y a
tout lieu de croire que fous ce nom ils rendoient
un culte à Hercule , que les romains leur avoient
fait connoître : c’ eft ce qu’on peut juger par la
figure de Kruzmann 3 armée d’ une maffue &
d un bouclier, qui s’efl confervée dans une chapelle
de l’églife de faint Michel, jufqu’ en 1^25.
On ne fait ce que cette ftatue eft devenue depuis
ce temps ; on prétend que le confeil de la ville en
Louis XTV Louvois J min^\re de guerre fous
k t i s t h s , fondateur.
La flatterie des grecs fut portée à un tel excès,
qu’ils accordèrent les honnetfrs divins non-feulement
aux empereurs., mais encore aux perfonnes
d’une condition privée. Marcus Agrippa , gendre
& favori d’Augufte , avoir mérité par fes excellentes
qualités l’amour & l’eftime de tout l’empire
; Mytilène, la fécondé métropole des villes
éoliennes, lui décerna les honneurs divins & le
titre de fondateur : on lit encore l ’infeription que
cette ville fit graver fur le piédeftal de la ftatue
qu’ elle lui érigea. ( Chishull. Ans. Afiat.p. 186. >
O A A M O £
©EON X flTH P A T a s n o A l o S M A P K oN
A rP lIT I ÏAN t o n ETEPTETAN K a i
K T I X T A N ,