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L Y S IA S ,e n Phrygie. ayciaàe&n .
On a une médaille impériale-grccque , de cette
ville , frappée en l'honneur de Gordien.
L Y S ID IC E , femme de Meftor. Voye% A lc-
MENE.
Il y a eu une autre Lyfidïce, fille de Pélops ,
mère d’Amphitrion. Voye^ A m phitrion.
LYSIMACHIA , en Thrace. Aysimaxegn.
Les médailles autonomes de ce peuple font :
RR. en bronze.
O . en or.
O en argent:
Leur type ordinaire eft une tête de lion vue de
face 3 ou un lion entier.
Goîtzius feul lui a attribué des médailles impériales
grecques.
LYSIMACHUS 3 pierre ou marbr#dans lequel
on voyoit des veines d’or , ou de couleur de ce
métal. Pline dit qu'il refièmbloit au marbre de
Rhodes.
LY S IM AQ U E , roi de Macédoine.
•Ses médailles font communes en tous métaux .
t z même fes médaillons d’or ne font que R.
b a s ia e û s a y s im a x o y .
LYSINIASSE , fille d'Epaphus & mère de,
Rufiris. Voye[ Bu s ir is .
LYSIODE. Athénée , d’après Euphorus &
Euphranor, dit que c'étoit une efpèce de flûte.
Le même auteur dans un autre endroit y dit
que fuivant Ariftocles, lifiode y fignifioit la même
chofe, que magode ( Voyeç M agode ., ) mais j
que fuivant Ariftoxène, le Lifiode étoit Toppofé
de magode c'eft-à-dire que le lifiode faifoit 1
le rôle de femme, quoique habillé en homme}
au refte ils chantoient les mêmes vers , & ne
iliÉferoient d'ailleurs en rien.
L Y T
LYSIPPE. Voye\ Iphiana s se .
L ysippe , fculpteur fameux de Sicyone, vivoït
du tems d'Alexandre environ 360 ans avant
Jefns-Chrift. Un de fes plus beaux ouvrages étoit
la ftatue d’un homme qui fe frotte en fortant
du bain. Agrippa l'avoit mife à Rome devant
les Thermes qu'il fit conftruire. Le peuple étoit fi
enchanté de cette lia tue , que Tibère l'ayant fait
enlever pour la -mettre dans fon palais, les romains
la luî redemandèrent en plein théâtre, &
forcèrent leur empereur de la refiituer.
L Y S IZ O N Â , furnom de Diane ( Voye^ V ir.
gin en se ), Il fignifie qui détache la .ceinture.,
étant formé de Xva3je détache & de ceinture.
LYSSA. Xuo-rct y fignifie rage defiefipoir. Euripide
en a fait une divinité, qu’il met au nombre
des furies ; l'emploi particulier de celle-ci con-
fiftoit à foufler vdans i'efprit des mortels la fureur
& là rage. Ainfî Junon dans ce poète ordonne
à fa meflagère Iris de conduire promptement LyJ]r3
coëffée de ferpens , auprès d’Hercule pour lui
infpirer ces terribles fureurs qui lui firent enfin
perdre la vie ( J . D. ).
*
L Y TH A N , mois de l’année■ Cappadocienne,
! félon un fragment qu’on trouve dans Ufiérius,
ce mois répondoit au mois de janvier des ro-
mains.
LYTIERSE. Foyei L itierse.
L Y T T U S , en Crète, a y t t io n .
Les médailles autonomes de cette ville font ;
C . en argent.
RR. en bronze.
O. en or.
Leurs types ordinaires font :
Une tête de fanglier.
Un aigle volant ou pofé.
L a lettre M , lorfqu’ elle étoit numérale, figni-
fioitioso chez les latins, fuivant ce vers technique
:
M cap ut ejl numeri quem feimus mille tenere.
.Une ligne horifontale placée au-défias, ainfî
M", lui donnoit une valeur mille fois plus grande :
elle valoit i,©oo,coo.. Voye* C hiffres romains.
M’ ou M / font l'abrégé de Man ius , pour
le diftinguer de Ma r cu s , dont la note abrégée
eft une M fimple. Sur les marbres du capitole,
oif trouve Manius Curius Dentatus ainfî défîgné :
m’ c v r iv s . m*. f. m '. n . d en t a t y s } c'eil-à-
dire , Manius Curius Dentatus , fils de Manius,
petit-fils de Manius. Sur les médailles confulaires,
on fit : m /. A c iL ivs . i i iv ir . v a l e t y . 5 c’eft-
à-dire , Manius Acilius triumvir valetudinis.
Les M j les C C » les K > 8c autres, caraétères
qui fe trouvent feuls & comme ifoies fur les
médailles- des empereurs de Conftântinople , depuis
le V e iîècie f marquent la valeur dès monnaies
, félon quelques antiquaires. Mais nous
croyons que par l’M il faut entendre impérii ou
imperatoris. L ’M , les A & les T qui s’y trouvent
quelquefois joints , entrent dans la compofîtion
du mot, quoiqu’il s’y rencontre aufli des lettrés
qui marquent feulement le numéro de .la monnoie
ou de fes matrices. Les C C K défîgnent le confu-
lat, qui commença à fe confondre avec l'empire,
l’an 367. Le PK marque le poftconfulat, qui revient
au même. Comme l ’M eft véritablement
un I & une M conjoints, nous les expliquons
par les mots imperium & imperatoris. LT feul a
la même lignification. {Nouvelle Diplomatique,1):.
Les auteurs de la Nouvelle Diplomatique, t. II.
p. 314, partagent les M des manuferits & des
marbres en huit grandes fériés , divifées elles-
mêmes en plufîeurs fous-férfes.
La première férié renferm.e les M irrégulières
dans leurs jambages. Les M de la première grande
férié ont le bout de celui du milieu notablement
élevé au-deffus de l’un des pieds , ou même de
tous les deux. L ’antiquité de ces figures les attache
aux premiers fie des', à l'exception de quelques
unes des .deux premières fous fériés qui renferment,
i° . l’M à jambage extérieur giucheplus
court que le droit ; 20. le droit plus court que le
gauche} 3°. concaves feulement en-dehors } 40.
en-dedans au moins.
. La fécondé férié eft aflez régulière dans fes
jambages , quoique les deux extérieurs foieiat
encore plus longs qu'eux. i°. M fans bafe ni
fommets 5 20. jambages mitoyens diversement
courbés } 3Q. bouts arondis ; 40. tranchés fur-
tout par le bas 5 y°. par le haut ou quârrés} 6°-
à côtes extérieures irrégulières. La troifième fous-
férie eft généralement antique } les autres ne le
font pas fans mélange de moderne.
La troifième férié à fes jambages de niveau ou
prefque de niveau : i° . angles fupérieurs aigus
avant J. C . & un peu après 5 2®. quarrés, commençant
au I Ie fiècle, communs au IIIe } 3°.-tous
les jambages obliques ; 40. mitoyens en V détachés,
I er ou I Ie fiècle} f°. autres disjonctions
avant J. C . 6®. M en-deifus , tranchées obliquement}
70. à jambages courbes. Les deux dernières
fous-féries font moins antiques.
La quatrième férié préfente fes jambages de
même , mais prefque toujours irréguliers. Ces M ■
fe rapportent principalement au premier & au
moyen âge : 1?. côté gauche plus .court que le
droit} 20. le contraire5 30. M tortueufes ou bri-
fées ; 40. renverfées} fécond jambage, prolongé
de gauche à droite } 6®. les deux mitoyens
fe coupant 5 70. les deux premiers fetraverfant ;
8°. les deux derniers de même 5 90. tous les quatre}
io°. triangulaires par les extrémités fupérieures.
La cinquième grande férié montre fes jambages,
ou du moins l’un d’entr’eux , fupérieurement prolongés.
Prefque toutes ces figures peuvent difficilement
être rabaifîées jufqu'au V e fiècle : 1e . le
jambage droit plus élevé, que le gauche, 2°. le
gauche plus que le droit ; 3e . égaux, peu courbés,
&c. 4°. très-courbés en-defîus vers la gauche.
La fixièmeçférîe renferme des M à figure très-
hétéroclite , & n’a proprement que deux ou trois
jambages. Tous fes caractères font concentrés
dans le moyen âge -: 1®. en H ; 2°. avec extenfion
abaifiee du milieu de la traverfe } 3®. en potence
fimple } 40. double ; y°. médiane prefque en zigzag
, &c. 6°. deux H unies par un jambage commun,
&c. 70. celui du milieu détaché ; 8°. croif-
fant fur deux I } 90. deux II ; 10®. figure approchant
de l’N , accompagnée d’un I.
La feptième férié comprend les. m minufcules
dont le gothique a fouvent fait des majufcules :
i°. arrondies prefque en demi-cercle} 2°. au
moins a deux pieds droits au moyen âge , 3°.
quarrées en-defîus} 40. fécond jambage fouvent
très-diminué, &c. j°. m aflez conforme à nos
minufcules, moyen & bas âge 5 6°. en griffe ,
1 gothiques, ainfî que les fuivantes 70. arrondies