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E A E ï® . Ext.ltpm. Libéra Villè lib re .
ENA. ENÀOZ. Illuftris:
ES. EZoom». Potejias.
ET. ETO. Erou?. Anno,
EY. EunSt/ç. Plus.
e x . E^ovros-. Hahente, participe.- '
eoopoc. Ephore, & comme tribun du peuplé.
T y r 3 Sidon, Dore, Egée, Nicopolis, Sébafte,
& autres villes, on t, dans leurs légendes le
titre de Navarchides, qu’on y voit ainfi èn
a b r é g é , NAYAPX.
Il y avoit des villes avec ces titres : IEPAE KA I
'A 2 IAO Y . Sacrée & ville d’afyle.
La bonne intelligence de quelques villes entr’elîes
fe marquoitpar ce mot, o m o n o i a . Conçordia.
kotnonia, Communitas exprimoit une communia
cation de biens , privilèges , dieux , &ç.
Hr. HrEM. Hy^tovof. PrAjtdis.
HrEMONOc. Nom du premier magiftràt.
©. ©e«y. Deorurn. .
©Y. ©uyetrtfp; Filia.
ÏO. IOA. îouxlôs. Julius, ,
IEP. Iepa , Ispecs. Sacra , facr&.
IOYA. IouXuc. Julia.
ic0. ie&fu*. Ifimia, jeux, combats.
K A I . K A ie , Keatrap. C&fetr.
KAICAF. XLeiiretiis. C if ares,
KAc. Kewnoç. Cajfius.
KE. Ke<r#go?. C&faris.
KAAPI. Kxetçitt. Claria , fu rnom de Dijne. /
KO I . K ottot. Commune.
KOP. KopwXtos. Cornélius.
K T IC . KT/fVfï. Cond'itor.
KO Y. KOYIN. Kovlrros. Quintüs.
KY. KYIN. Idem.
A I . AIK. Amtviûs. Licinius. '
AO. AOY. AOYK. Aooxios. Lucius.
A o r m . Aoyyuiou. Longini, furnom dans la fa-
rriille Caflja , & autres.
MH. MHT. MyTfo-zroXtS'. MetropoLis.
MAI a n . MttlxtJfos. Moeander, fleuve célèbre de
la Carie.
NE. NEQ. NEÎ2K. Neazoçay, Neocororum , villes à
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qui on avoit donné le droit de bâtir certains
temples & de les entretenir.
NAY. NAYAP. Navarchis , feu clajjtca,
piivilège de ville.
NEIK. NEIKO, Nicomedenfium in Bithyniâ.
n e & k o p o z . Particulier prépofé à la garde d’ui\
temple.
Nir. Nrypos. Niger, furnom de Pçfcennius.
OIKOYMEN. oiKovfttvtxct. OEcumenica , combats
univerfels.
O MO. O {tovotet. Conçordia.
o n . Ovro?. étant, participe.
O YA A . OtletAeçfeivos, Valerianus•
o y a a , o uetxtitç. Valens 3 furnom d’Hoflilien.
OYHP. Ooqpoç, Verus.
17, n. jjpdrt) Trôrrou, Prima Ponti. C ’eft la ville
d’Amafie.
n AN. IIANH, netvtiyo^tçpo. PanegyriJÎA.
I7E2K. Pefçcenius.
HP. nPEc. ngetrfituTos. Legatus.
EPOAI. IJçoSikov. Procurante,
TTC©. nd3-/«. Pythia çertamina.
npiTANEts. Pritane i, c’étoit une efpèce d’Ar-
chonte.
EnisTPATHS.. Epiftrat-e, ou premier des Pritanes,
qui étoient cinquante, fervant par femain^ au
nombre de dix.
npOEAPOS. Proedre j c’e'tofc le titre des neuf
autres pritanes.
iïANHrïPiXTHE. Panégyrifle, chargé de faire
l’éloge des dieux.
noAiAPXOS. Polyarque , préfet d’une ville.
n p o A iK o ; s . Prodicos, curateur, avocat, &c.
i i a p o x o c . Parockus, homme chargé de fournir
l hofpice aux romains qui paflbient en! Grèce.
CEB. CEBAC, C&aroç. Augufius.
CAA£2. IruAovtvoç. Saloninûs
2 Et)Y. Ct«vqçôs. Severus’.
CO. C O < I > . Irotyiéov. Sophifla.
2 TEOANH. 'Zre(pcir/j<pa^iyu. Stephanophoro , dignité.
CHT. Carij^i. Scrvatori.
TEM. 'Cffitvo'O. T'empli.
yiî. tzro. Sub } piépofition.
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'YJîatop. Conful.
Qnw. Fefio j furnom romain.
0AA. «I>AAOY. QXetoviov. Flavii > fub Flavio.
AY. AYT. Aoroxçc&Tcûp. Imperator.
TB. TvofA*! Bouxîjs. Decreto fenatûs.
TAA. Galba.
AqY. Anno 494. .
ET. E. APAXMH. Anno V drachma.
ETYX. Etvms. Félix.
IOYS. Jufius.
L. AuxctÇeivTos, Annus»
AEYX. Lucius. ■
NE. IEPOY. Neow , Iegow. Novo fanftoi
II. n. Pater patris.
C T P . Xrg«rjjya?. Pr&tor.
cTPATHroc. Stratège, efpèce de préteur.
tamioc. Quefteur.
LÉGION , f- f- Art militaire des Romains s on
formoitchez les Romains avec des foldats quin’a-
voient que leurs bras pour tout bien, félon l ’ex-
prelfion de Valere-Maxime,, les corps de troupes
appelles légions, du mot latin legere 3 choifirÿ parce
que quand on levoit des légions, on faifoit un
choix *dit Végece, de la jeunefle la plus propre à
porter les armes-} ce qui s’appeloit delettum facere,
au rapport de Var.on.
Dans les commencemens de la république , les
feuls citoyens romains, inferits au rôle des tributs,
foitqu’ils habitalfent Rome. ou qu’ils demeurafifent
à la campagne, formèrent ces légions invincibles
qiii rendirent ce peuple les maîtres du monde.
Les légions étoient eompofées d’infanterie & de
cavalerie, dont le nombre a varié fans ceife;*de
forte qu’on ne doit pas être furpris , fi les auteurs
qui en ont parlé, paroiflentfe contredire, pu fque
leurs contradiéliôns ne viennent que de la différence
des, temps. S
D’abord, fous Romulus j inflituteur de ce corps,
Ultgiô.i n’étoit qüe de trois mi'le hommes d'infanterie
, de troi's cent chevaux. Sous lés confuls ,
elle fut long temps de quatre mille, ou de quatre
mille deux "cents fantaffins, & de trois cent chevaux.
Vers l’an de Rome 4 1 1 , elle étoit de cinq
mille hommes d'infanterie. Pendant'la guerre que
Jules-Céfar fit dans les Gaulés » fes légions fe trouvèrent
encore à peu près cofripofeeS du riiême nombre
d’hommes.' Sous Angufte, les légions a voient
Ex mille cent-fantaffms, & fept cents vingt - fix
chevaux. - A la mort de ce prince ^ elles n’étojent
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plus que de cinq mille hommes d’infanterie, & de
fix cents chevaux. Sous Tib ere, elles revinrent à
ifix mille hommes de pied, & à fix cents cavaliers.
Comme Septime-Severe imagina de forrr e r , à
l’imiration des Macédoniens j une phalange ou
bataillon quarré de-trente mille hommes , compofé
de fix légions, nous apprenons de ce trait d’hif-
toire, que la légion étoit alors de cinq mille hommes.
Sous les empereurs fiuvans, elle reprit l’ancien
état qu’elle avoit fous Augulié.
Il réfulte évidemment de ce détail, que pour
connoître la force des armes romaines dans les
différens temps, il faut être au fait du nombre des
\legions que Rome levo t , & du nombre d’hommes
qui compofoient chaque légion. Les variations ont
été fort fréquentes fur ce dernier point, elles l’ont
été de même par rapport au premier, du moins
fous les empereurs > car du temps de la république,
le nombre des légions fut long-temps limité
à quatre légions romaines, dont chaque conful
commandoit deux; avec autant des allies.
Quand Annibal fe fut emparé de la citadelle de
Cannes, on fit à Rome, dit Polybe , ce qui ne
s’étoit pas encore fait; on compofa l’armée de huit
légions, chacune de cinq mille hommes, fans les
alliés. C ’étoient alors des légions fourni fes à l’état :
mais quand le luxe eut fait des progrès immenfes
dans Rome , & qu’il eut confirmé le bien des particuliers,
le magiftrât, comme le fimple citoyen ,
l’officier & le foldat. portèrent leur Crvitude où ils
crurent trouver lsur intérêt.
Les légionède la république, non feulement augmentèrent
'en nombre, mais.devinrent les légions
des grands & Hés chefs dé parti; & pour attacher
le foldat à leur fortune, ils difiîmulèrent fes brigandages,
& négligèrent la difeiplirie militaire, à
laquelle leurs- ancêtres dévoient leurs conquêtes &
la gloire de Rome.
Ajoutons que les légions ne furent compofées de
citoyens de^ia ville de Rome, que'jufqti’à la def-
truéfcion de Carthage ; car, après la ^guërre des
alliés, le droit de bôürgeoifie romaine avant été accordé
à toutes les villes d’ Italie , on rejeta fur elles
la levée des troupes légionnaires & tiès-peu fur
Rome.-
Ces troupes néanmoins s’appellèrent romaines 9
parce que leè alliés participant aux mêmes privilèges
que les citoyens de Rome, ctoient incorporés
dans la république.
Mais l ’empire s’ étant aggrandi de toutes parts,
les vil'es d’Italie ne purent fournir le nombre
d’hommes né ce flaire à la multiplicité des légions
quelesempereurs établirent. Us les formèrent alors
des troupes de toutes les provinces, & les diftri-
buèrent fur les frontières , cù on .leur afiàgna des.
camps, cafira, dont quelques-uns'font devenus des
-villes par fucceflion de temps ; de là tant de noij.s