
IV I n t r o d u c t i o n .
réunir en im corps les réflexions qu’ il avoir femées fur c e fuje t dans le cours de
fon o u v r a g e ., & d’ y jo in d re q ue lq ue s n ote s relatives à des diflertations publiées
d epuis . 7 « r ; il efpéta q u e les travaux de l’alTemblée nationale fe terminant avant
le mois de ju ille t 1 7 9 0 , | au ro il la faculté d 'e ffe a u e r fon p r o je t ; mais aujourd
'h u i q u e l’év énement a trompé fon e fp o i r , & que le terme de r igu eu r e x p i r e , Tans
q u e fon d e v o ir lu i ait permis de d iflraâ iqn , il prend le parti de remettre fon nu’,
m o i r e , après une légère rév ifion ; perfuadé qttè s il a r em p li , quant au fon d ,
le s con d ition s d’ un p ro b lèm e li difficile , l’académie ufe ra d’in d u lg en c e fur la
forme.
Paris, il juin 17s»'.
T A B L E A N A L Y T I Q U E
D E S C H A P I T R E S .
C h a p i t r e I. Des Hébreux. Difcordance
principale des annales de Samàrie &c de
Jérulalem. H EUè vient d’une erreur commue
dans le règne de Joathan par les r é dacteurs
des Rois & des Paralipomines. 1
Elle a eu un effet rétrograde fut les règrtes
précédens. | Sa correction. Des 70. ans
de Jérémie : ils ne peuvent être entendus
que du tems qui s’écoula de la ruine de
Jérufalem à la fécondé année de Darius
Hyftapide. Anachronifme du livre attribué
à Daniel.
C h a t . II. Des Tyriens. Les armales d e * ;
Tyriens font les plus anciennes & les mieux
inftruites. Divers fragmens précieux de ces
annales. Ere de Sanchionaton ; cet écrivain
efl prouvé contemporain de David ; par
Diélys de C r è te , par V irg ile , par Porphyre :
Virgile vengé de fon prétendu anachronifme.
Didon très-voifine de la guerre de
T ro y e . Prife de cette ville l’an 100 du
temple de Salomon. Syftême complet d’er
reur détruit.
C h a p . III. §. 1 .Eredes olympiades. Ignorance
des Grecs en antiquités.
§. 1. Syftême des générations. On les a évaluées
fauffement à 3 ; ans. Elles ne doivent s’efti-
mer qu’à 15 dans la partie de l’A fia qui
fait le théâtre de notre hiftoire.
§. 3. Du ternis d'Homère & d’HéJiode. O n les
-prouve contemporains de Lycurgue.
§. <4. Lycurgue a donné fes loix lors de l’infti-
tution des jeux olympiques. Conféquences
de tous ces faits fur la guerre de T ro y e .
§, 5! Du tems de Pythagore. Erreur adoptée
jufqu’à ce jour. Sa réfutation. Il a précédé
immédiatement Lycurgue.
C h a p . IV . Des Egyptiens. Les monumens
originaux font perdus. Extraits qui nous en
relient dans Hérodote, Manethon , Eratof-
thènes. Divers rois de ces auteurs reconnus
dans les livres hébreux. Sefoftris eftle même
que le Sefak des Hébreux. Confulion de
Manethon. Ses liftes ne font qu’un^ monument
indigefte où l’on a repéré jufqu’à quatre
fois les mêmes princes. Il a été copié par
Erathofthènes, pat A pollodo re, par Dto-
dore. Conftdérations fur les premiers tems
de l ’E gypte. Diverftté des royaumes & des
dÿnafties.
C h a p . V . Des Perfes. Epoque de leur empire
& .d u règne de Cyrus.
C h a p . V I . Des Lydiens. Dates du régné de
C roefu s , Si des différentes tyrannies des
Pififtratides,
CHAP.lonien. VII. Origine des empires Mède & Baby
Véritable époque de lafin de l’empire
- des Affyriens de Ninive. Le Sardanapale des
Grecs eft le même qu’ aJdr-Àdon, fils de
Scnnachérib. Preuves de cette identité. Le
Belefis d éC té fia s eft la même perfonne
que le Mérodak. des Hébreux. Les empires
Mède & Babylonien datent enfèmble
de la prife de Ninive fous Sardanapale.
C h a p . VIII. Des Midis. Les premiers tems
de leur empire font confus- dans le récit
d ’Hérodote. Grande différence entre fa
lifte & cel'e de Ctéfias. Découverte de
l’erreur de ce dernier , qui a doublé préci-
fément les tems & les noms.
C h a p . IX. Des Babyloniens. Empire de Bab y-
lone affez moderne, quoique la ville fût
ancienne. Elle fut d’abord une fatrapie de
Ninive, Nemrod eft un être mythologique.
L a c o n f u f t o n perpétuelle que fondes g re c s ,
des Aflyiiens de Ninive & de B abyione,
eft uuè fourçe féconde de méprifes. Lifte
exacte désirais Rois de Babyione. Difficultés
du récit de Judith. Quels furent les Jbéricns que conquit Nrbuchodonofor.
Quels furent les Phéniciens qui vinrent jadis
deî.-bprds de la Mer-Rouge s’établir fur la