
Soi M A E
MACTE A , mets recherchés, tels que les
morceaux détachés des animaux immolés, maSa.
torum , & réfervés pour les prêtres.
MACUSANUS , voyéz M a g u s a s v s .
M AD B A CH U S . furnom que les fyrien? donnèrent
à Jupiter iorfqu’ils eurent adopté fon
culte. Huet qui a cherché l'origine de CP T^,Dt
dans les langues orientales, croit qu il fignine
préfent par-tout , qui voit tout.
Muratori (197S. 7. )tfrappor.te une mfcription
trouvée près d’Alep , & gravee en 1 honneur de
ce dieu , dont il n’eft fait ailleurs aucune mention.
MAECIA , famille romaine dont on a des
médailles,
RR R. en bronze.
O . en. or.
O . en argent.
M AE CIL IA, famille romaine dont on a des,
médailles, -
RR. en bronze.
O. en or.
O. en argent.
Le furnom de cette famille eft T v l l v s .
Gokzius en a publié quelques médailles , inconnues
(tepu:s. lui. -
MÆMACTÉRIES , ftuftaxrvfict, fête que les
athéniens célébroient en l’honneur de Jupiter
dans le mois mæmacrérion , pour obtenir de lui,
comme maître des faifons, un hiver qui leur fut
heureux. (D . J- )
Mæmacterion , ’ , le quatrième
mois deTannée des athéniens, qui faifoit le premier
mois de leur hiver. Il avoit vingt-neuf jours ,
& concourdit, félon Pétau, avec les mois de novembre
& décembre , & félon Potter qui a bien
approfondi ce fujet, avec la fin du mois de fep-
tèmbre, & le commencement d’o&obre.
Les béotiens Yappe\\oient alalcçmenius. Voyez
Ârch&ol. gr&c. lïb. I l . c» X X . tom., I . p. 413*
( D . J . )
MÆ M A CTÈ S , f. m. , furnom donné par les
grecs à Jupiter en l’honneur de qui les anciens célébroient
les fêtes m&macléries. 1 outes les étymologies
qu’on rapporte de ce furnom m&maiïc*3 font
a g fiî peu certaines les unes que les autres., Feilus
nous apprend feulement que dans la célébration des
m&maciéries on prioit ce dieu d’accorder- un hiver
doux & favorable aux navigateurs. (D . J.)-
M A E
MÆNALIUS y c’eft le père du quatrième Vul*
cain , félon Cicéron.
MAENIA , famille romaine dont on a des
médailles .,
RR. en argent.
RRR. en bronze.
.O . en or;
Le furnom de cette famille eft A ntia t ic vs .
M Æ O N IE , en Lydie. maion&n . mai&n&n,
Les rnédailles autonomes de cette ville font;
R. en bronze.
O. en or.
O. en argent.
Ses habirans ont fait frapper, fous l’autorité
de leurs archontes, des médailles impériales grecques
en l’honneur de Néron de Marc-Aurèle,
d’Alexandre Sévère , de Marnée , de Dece,
d’EtrufeilIe , de Tranquilline.
MÆRA , nom que les poètes donnent au chien
d’Orion, & qui fighifie btûlant ( de -ftMf» jt
brûle ) , parce que fous cette conftellation, le
foleil eft des plus ardens.
M AERGETÈS, furnom donné à Jupiter, &\qui
figni-fie le conduéteur des parques , parce qu’on
croÿôît que ces divinités ne faifoient rien que par
les ordres de Jupiter.
M a e r é , une des cinquante Néréides, félon
Héfîode.
MÆSA , aïeule d’Elagabaîe..
Julia, Mæsa A ugusta.
Ses médailles font :
RRR. en or. '
On en connoît trois revers, qui ont pour légendes
: Juno , f&culi félicitas , & pudicitie.
C . en argent.
Celle qui a au revers fa confécration , n’eft
connue que depuis peu de temps : elle eft RR.
C . en G. B. de coin romain.
Celle avec fa confécration eft très-rare.
C . en M* B. ,
RRR. en G. B. de colonies.
R. en M- & P. B.
R. en'G. B. grec.
' C . en M’.' & P.î B. •' •
M AG
On regarde comme lin ouvrage du temps d £!a-;
cabale une ftàcue de femme, de grandeur naturelle,
conftrvée à la Villa Albani. Elle repréfente une
femme déjà fur le retour, avec un vifage fi mâle
que la draperie feulé en indique le fexe ; fes che-:
veux font tout Amplement peignés par deflus la I
tête, relevés & attachés.par derrière. Elle tient
dans'fa main gaucîte un rouleau é c tit, ce qui ell
extraordinaire dans les figures de femme. Dr-là on
croit que c'ert Moefa, fa grande mère , qu’ il me- 1
nôit toujours au fénat ou Sobnias fa mère qui
avoit accès au.confeil privé de l'empereur, & qui
eréfidoit à un fénat de femmes . dans lequel on ;
tendoit des arrêts fur les habits, fur les modes 8e
fur les galanteries des femmes (lamprid. heliogab.
p. 191. J.
MAFORT1UM, maforium , mavorte3 m&vortes
& mavortium, efpèce de voile qui couvroit quelquefois
la tête des romjins. C ’étoit le même habillement
que le ridnium.
Les moines d’Egypte portoient un mafortiam fur
la tunique pour fe couvrir le cou & les cpaules.
Il étoit de lin , comme la tunique, & il fe p!a-
çoit entre celle-ci & la mélote , ou manteau de
peau de mouton. C ’étoit, à vrai dire, une efpèce
de fchawls j tels que les portent encore les algériens,
tuniliens, &c. & dont ils s’enveloppent le
cou.
MAGADA , nom fous lequel Vénus étoit connue
& adorée dans la Baffe Saxe, où cette déeffe
avoit un temple fameux , qui fut refpedé par les
huns & les wendes ou vandales , lorfqit’ils ravagèrent
ce pays. On dit que ce temple fubfifta
même jufqu’ au temps de Charlemagne, qui le
renverfa. ( D. J. ).
M A G AD E , f. f. , magadis, infiniment de
mufique à 20 cordes, qui étant mifes deux à
deux ,& accordées à l’ uniffoo ou à Toétave, ne
fa’foit que dix fons lorfqu’elles étoient pincées en-
femble. De-là vient le mot ftuyciûiÇttv, qui figni-
fie chanter ou jouer à lunijfon ou a. Vocbavt ; c’eft
la plus grande étendue de modulation que les anciens
grecs & romains aient conn :e jufqufau fîècle
d’Augufte, comme-on le voit par Vitruve , qui
renferme tout le fyftême de la mufique dans l’ étendue
de cinq tétracordes, lefquelles ne contiennent
que vingt cordes. ( D- J. }. .
M agade , on peut voir dans le traité De luxu
Grec, de Mufonius que , fuivant Ariftarque la
nagade étoit une efpèce de flûte, ce qui eft confirmé
par un paflage du poète Ion de Çhios , &
par un autre de Tryphon. Mufonius ajoute en-
fuite que la magade avoit un fon aigu & grave ,
ce qui pourroît fuira foupçonnec que c’éroic un
mllniinent d’une grande étendue, ou bien une
M A G '0 $
flûte double, dont une:tige croit l’oéhve de l’autre.
Cette dernière conje.élure' feinble fortifiée
par le même1 nom de rhagade', qui vient probablement
du verbe magadifery chanter à l’octave.
De plus cet auteur dit encore que,'fuivant Arii-
toxéne & MerieçHirie de Siéyone, la magade &
Xûjjjifris. étoient ;la- même chofe. Voye^ L tc x is .
C e dernier dit encore que Sapho; qui yîvoit avant
Anacréon » eft la première qui fé foit fervi du
p e élis.
Apollodore, dans fa lettre à Ariftote, dit
que la magade■ étoit ce qu’on a-ppelloit alors pfuL-
térion.
A urefte, fi quelqu’ un eft curieux de lire une
ample differtàtion fur la magade , dans laquelle on
rapporte les opinions différentes de plufieurs auteurs
, qu’i l life la fin du chap. 5 du lib. X I V
des Deipnofoph. d’Athenée- Il paroît par un paf-
fage du IV e l:v. du même ouvrage, qu’il y avoit
aufli une trompette de ce nom.
• M A G AD ISE R , c’ étoit la mufique grecque
chantée à l’ôétave, comme faifoient naturellement
les voix de femmes & d’hommes mélées enferh-
b!e âinfi les chants magadifés étoient toujours
des antiphonies, ce mot vient de magas. chevalet
d’inftrumens, & parextenfion, inftrument
a cordes doubles , montées à l’ocfa.ve l’une de
l’autre, comme aujourd’hui nos clavefiïns.
MAGARS1S DEA. Muratori ( f i . 3. ) rap^
porte une infeription en l'Honneur de Minerve ,
ainfi nommée de M-agarfus en Cilicie 011 elle avoit
un temple magnifique..
M AG AS , Héfychius donne ce nom à
une concavité formée vers' le bas de la ly re ,
pour en augmenter le fon. Les cordes étoierft
! fixées fur la partie convexe de la planchette qui
'formoit cette efpèce de tambour. On voit le
magas à plufieurs lyres, des figures d/Hercula-
num & des autres-muféum j & ^ / ert À diftin-
•’■ guer la grande lyre de la petite qui n’avoit point
de magas,
Mag a s , roi de la Cyrénaïque. b a s ia e^S
M A rA .
Ses médailles font ;
RRRR. en bronze.
O. en or'.
O. en argent.
M A G D O LU S , dans l’Egypte.
Goltzius feul a attribué des médailles impé-r
riales grecques-à cette ville.
G g g g ij