
attaché à ün arbre , près 4 e lui, debout, eft le
fcyilie terrant un couteau , ayant de longues
chauffes, boutonnées fur le devant de laiambe.
Le troifième petfonnage eft Olympus g afnigé de
n'avoir pu obtenir la grâce de fon maître.
MARTEA. Vtyti Hbr&s.
' MARTEAU. Pline en attribue l'invention à
Gnysa., fille d'Agriope.
Cet infttument annonce fttr tes médailles fcon-
fulaires la pùiffance des wiutnvirs monétaires. U
étoit le fvmbole de Vultain , & ce dieu en porte
un ftngufier (Ur les morrtimens étr-ufigues. Le manche
eft d'une longueur extraotdrmaiïe , & ta tete
eft renflée des deux côtés au point de le confondre
prefque avec une bipenne, ou hache a
deux tcanchans.
MARTÉSIEN , milice de l'empire romain.
La notice de l'empire «'Occident nous apprend
hue les martéfiens étoient fur la frontière de 1 em-
Dire vers Mayence , & aux ordres de célut qui
commandoit à Mayence. Es étoierit chargés de
défendre les bords du Rhin.
M AR T IA . Junon avait à Rome un temple,
fous k nom de d<uio Mania., Junon, mère de
Mars.
MARTIAklS. Junon porte ce furnom fur des
médailles impériales, ofl elle tient des tenad.es.
On lui volt'le même attribut fur un autej etrufque
rie la villa Borghêfe , publié fous le n . M des
Monumcnti inediù de Wincke.mann. Cet antiquaire
WM qo'on a voulu pat ce fymbolc des
tenailles lui faire honneur de 1 invention de 1 ôrdre
de bataille du même nom , comme on e htfoit
de 1'invehtion de la phalange att dieu Pan ( Polysn.
Strata g. lib• I.
MARTIAUX ( Jeux) , ladi maniâtes. Ils
furent appelles martiaux , comme les jeux mltitues
en l'honneur d'Apollon furent appelles apolhnaires.
Les romains les célébrèrent d abord dans le cir-
oue le II «Je mai, & dans la fuite le premier
3'août, parce que c'étoit le jour auquel on avoir
dédié k temple de Mars. On faifoit dans ces jeux
des courfes à cheval & des combats d hommes
contre lés bêtes, deux chofes qui s accordaient
3 merveille avec la fête du dieu de la guerre.
JS&JKf Je p ï . ÇD. m
MART1N1EN , tyran fous Conftamin.
M. M a u t ix ia k u s A u gu st u s.
Q. en or.
: On ne connoît en argent que celle que Strada
a rapportée, & qui paroît être fauffo.
KKR. en P. B.
M ARTIOB ARBUL E , f. m. nom d'une aime
des anciens romains » martiobarbulus. C ’eft ainfi
qu-’on lit dans Végèce (/. L c. 17.) & dans Mo-
deftus, & nun pas manàbarbulus, comme a dit
Hoffmann à ce mot & au xuox. plum.bata. Le mar.
tiobarbule étoit une plombée. Tuinèbe , dans fes
Adverfqria (/. X X IV . c. i x . ) , dit que le nom
de marciobarbule \\ent d&martius , martial , & de
barbulus , barbeau, nom d’un poiffem, & que
les fwldats avoient ainfî nommé cette arma pat
raillerie, comme s'ils avoient voulu dire que.c’é-
toit un barbeau de Mars ou de guerre * & non
pas ün barbeau à manger & à f rvir à table. D autres
la nomment martiobule, comme qui diroit
marte us barbulus. Le moine Godetroi, dans fes
Annales , l’appelle Amplement barbolus* barbelé ;
& barbole lignifie une cotgnëe , une hache. Mar-
tinus croit qu'on le nommoit ainfi à caufe du
long fer donc cet iülhument étoit armé .par un
bout,* & que, par comparavfon à la barbe, on
le nommoit bapbulus , comme qui diront marteau,
barbu, parce que d’un côté il avoit un Ter, comme
nous l avons dit ; de l'autre côté , que nous appelions
la tête , on peuvoit s'en fervir comme
d'un marteau, de même que la tête de nos haches
peut encore fervir, & fert tffe&ivement, quelquefois
à cogner comme un marteau. Le vieux traducteur
de Végète dit martiobarbulin au Heu de
martiobarbule. « Encore mais aux jouvanceaux doit
n être bail'ée pour enfeignernents expérience
>» d'exerGÎtation des ,plombées , que les anciens
*> appelloient marti-oburbulins& c . >*- Voye^ le
relie à l’article fu vant.
M a r t i ©»a r b u ie , f. m. nom de =m lice ou
de foldat ainié d’un maitiobarbiile , martiobarbulus.
On donna ce nom à deux légions d’ IHyiie,
qui faifoient un corps de douze m ile hommes.
L'ancien traduisur de Végèce f i l. 1. c.
martiobarbu. « En Illyrique , autrement dit Efclâ-
» vonie, Japieça avoit deux légions, lefquelles
» avoient fix mille hommes de guerre,, dont pour
» caufe que iceux faigement & vigoureufement
»» ufoient des fufdits :javelots & dards, étoient
» appelles martiobarbuts : auffi appert que long-
» temps depuis , toutes guerres &r batailles ont
,, ,été noblement faites par iceux mifes en ex(*
» cution jufques ad ce que Dioclét an & Maxi-
» mian lorfqu'iis parvinrent à l'empire >.Pour
mérite des vertus d’iceux martiobarbuç , ils les
» auroient eftimés dignes d'êcre appelles joviares
» & herculians , & lefquels , comme certains au-
»» teurs témoignent., ils préféroient pardevant
» ceux de toutes les légions. Or elt qu'j s avoient
»> accoutumés porter cinq martiobarbu'ins inférés
»a. & mis dedans leurs efeus, ;lefquels dès lorlqu®
w lefdits compagnons de guerre ge.ttoient-à temps
» opportuns , étant ainfi munis d'efeus & pavois»
»» fembloient a-peu-près en fuivve l’office des
» fagittaires & atchiers , pour’ autant que les
» adverfaires
» adverfaires avec leurs chevaux étoient playex
» &%navrez par iceulx, devant que poflible fut
39 parvenir à combattre non - feulement main à
33 main, mais auffi aux coups defdits mifliles,
m javelots & dards m
On trouve auffi que cette arme s'eft nommée
mattium , au lieu de mardobarbule ; & de ce nom
maitium, ceux qui la portoient & qui s’en fer-
voient s'appelèrent mattiaires. Xoye[ du Cange,
Gloff. au mot Ma t t jum .
M A R T IU S , furnom de Jupiter, père de Mars.
MARTYRS (Ère des). Voyei D io clé tien
( Ère de ).
MARZANA , la Vénus des farmates.
MASANORADA ^ dans la Gariè.
Goltzius feul attribue des médailles impériales
grecques1 à cette ville.
MASXAAûTOS %itm. Voyez A xillaris tùnica.
MASCULA , furnom de Vénus. V. B arbata. i
MASQUES des égyptiens. On auroit tort de
dire fans reftridtion que les égyptiens n'ont pas
connu les mafques. Ceux du théâtre pouvoient
leur être inconnus , ainfi que les imitations particulières
; mais on verra ici plus bas , & dans la
table iliaque, qu’on ne peut s’empêcher de regarder
comme des figures marquées piufîeurs re-
préfentations d'hommes, introduites dans les cérémonies,
avec des têtes d’animaux. Ces exemples
font fréquens.
Diodore de Sicile dit : Les rois d'Egypte avoient
coutume de porter fur leurs têtes des figures de lion ,
de léopard ou de Loup , & même d’arbres.
Diodore ( lib. ï . ) dit encore : Les officiersprê-
pofês pour diftribuer la nourriture des animaux
facrés , ne paroiJfoitnt qu avec les marqueP de cet
honneur , 6’ l’indication des animaux dont ils étoient
gardiens.
Caÿlus (y. pl. V. n°. 5.) dit, à l'occafion d'un
bronze égyptien :
« La tête du loup eft très-bien deflinée i mais
cette figure prouve clairement la têtière’ou Tefpèce
de cafque de papyrus, ou d’autre matière légère,
qui enyironnoit la tête,.pour lui donner la repré-
fentation convenable au culte particulier duNome.
Je croirqis donc que. ce Nome, ou ce canton ,
qui, de même que tous les autres Nomes de
Egypte , adoroit Ofiris , faifoit deflervir ce dieu
par des prêtres, qui repréfentoient les animaux
révérés dans ce même canton. Je ne donne cette
dernière réflexion., que comme une conje&ure.
Antiquités. Tome III.
elle m’a paru fi vraifemblable j que je n’ai pu la
paffer fous filence ».
ce Le fexe de cette figure, dit-il ailleurs ( Rec. 3.
pl. VI. n°. 1.) , ne peut être douteux : le cale1-
çon, ou tonnelet, & le bec d’oifeau , annonçent
un prêtre de la déeffe. Cet attribut lui fuffifoit
apparemment * car il n'a aucune parure fur la
tete. Au relie, le camail ou le chaperon fervoit
à porter cette tête poftiche , & autorife mes idées
fur les, mafque.s égyptiens j car la forme de^ la
„tête humaine demeure fenfible fous cette efpece
de camail} mais comme le hec eft long & trop
délicat pour réfifter, les égyptiens qui ne fe font
jamais départis de la folidité, ont foutenu ce bec
par un tenon »..
y On voit de ces-mafques ou têtières de prerres
égyptiens "faités en têtes de lion ( Caylus , 4*
pl. IV . n°. i . ) ,èn tête d’épervier (ibid. 3. ) ,
en. tête d’ifis (j.pA VI: 1 .), &c. &c.
Le déguifement des miniftres, de Mithsa , fous
la forme de divers animaux féroces dont parle
Porphyre , .n’étoit pas une pratique abfolument
nouvelle à Rome : il fe paffoit quelque chofe
d'approchant dans les myftères d’ifis. Valère
Maxime & Appien difent que lors de la proscription
des triumvirs, l’édile Volufius fachant
qu’il étoit fur la lifte de ceux dont on avoit mis
la tête à prix, emprunta d’un iliaque de fes amis
fa longue robe de lin & fon mafque à tête de chien :
on fait que les mafques antiques enveloppoient la
tête entière. Dans cet équipage, Volufius foitit
de Rome & fe rendit, par leschemins ordinaires,
un fiftre à la main , & demandant l’aumône fur la
route, per itinera viafque publicas fiipem petens,f
dit Valère Maxime. Si les yeux n'avoient pas été
accoutumés à voir des hommes dans cet équipagç,
rien n'étoit plus propre à faire arrêter Volufius
^ par les premiers qui l’euflent rencontré. Ce fut
peut être par le fecours d’un femblable déguifé-
ment que Mundus perfuada à Pauline qu’elle avoit
palfé la nuit avec le dieu Sérapis.
cc Cette tête qui, dit Caylus ( 1. 41. ) , conjointement
avec une des figures piecédentes, m'a
été envoyée d’Egypte par M. de Lironcour, eft
un mafque qui , fuivant l’ufage des égyptiens
avoit été mis à plat fur les bandelettes qui cou-
vroient le vif3ge d'un mort. Il eft de bois de fy-
comore , haut de cinq pouces quatre lignes, plat
fur le derrière , & convexe dans la partie antérieure.
La .fculpture en eft auflî mauvaife que la
peinture j ni l'une ni l’autre ne fuppofe de goût
pour les beaux arts ».
M a sq u e de théâtre, en grec zrpcrâxat, en
latin perfona , partie de l’équipage des aéleufs
dans les jeux fcéniques.
Les mafques de théâtre des anciens, étoient uqe
O o 0 o