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Koj/f» i h fin fie l'article Ég yptiens & de
celui a Hadrien , le développement Scies preuves
qu a données Winckelmann i de cette opinion
«u lavant Caylus.
I . M. M. ldi& Mat ri magnat-
IMMOLAR E , fedifoit proprement del’aétïon
de repandie fur la tête de la viétime un mélange
de farine & -de felappellé mola falfa. Ce
mot avoit cnnféquem nent rapport à celui qui
oitroit. le lacnfice & non au prêtre ou au viélimaire.
IM M O R T A L IT É de lame. Winkelmann a
publie dans les monument! intditi, n°. i j o , une
allégorie facile à entendre , & dans laquelle Yame
clt reprefentee par un papillon , fon fymbôle ordinaire.
L elt une pâte antique du baron de Stofch.
On y voit Platon aflis tenant un livre, & méditant
profondément à la vue d'une tête de mort,
fur laquelle eft pofé un pjp lion. Il ell difficile
de meconnoitie ici l'immortalité de Yame.
IMPERATOR : 0n voyoit dans la cour du
capnole une llatue de Jupiter, fumommé Im-
peracçr , qui avoit été apportée de la Macédoine
çar 1 . Qmntius Flam'nius : elle avoit fans doute
ete confacrée par quelque général d'armée, à
la 1 nite^ d une viclo rc , dont l'honneur étoit rap- .
porte a Jupiter.
Imper, a t o r , titre que les foldats déféroîent
par des acclamations à leur général, après quelque
viaoire. lignalée^ 11 ne ie.gardoit que jufqu’à
ion triomphe > mais Jules-Céfar l'ayant retenu en
s emparant de 1 empire ; il devint le nom propre
de Ces fucceffeurs, & défigna la fouveraine puif-
fance.
IM PÉR A TR IC E , femme de l ’empereur.le fé-
nat immédiatement après Téteéiion de l'empereur
donnoit le nom A’Augufte, Augufta , à fa
femme 8c A fes filles. Entre les marques d'honneur
attachées a leurs perfonnes , une des principales
e to it, de faire porter devant elles du feu dans ,
un brafier , & des faifceaux entourés de lauriers,
pour les diftinguer de ceux des principaux magif-
trat de l'empire; Cependant comme plufieurs im pératrices
ont. joué un fort petit rôle dans le mond
e , ou font reliées peu de temps fur le trône.-
les plus habiles antiquaires fe trouvent embar-
rafies, pour ranger quelques.médailles fingulières.
d impératrices, dont on ne connoît ni le régnent',
les allions, & dont les noms manquent le plus
fouvent dans l'hiftoire. Faüftine& Lucille font les
feules qui nées de pères empereurs, n’ont dû
qu a elles-mêmes leur grandeur, & le rang qu'ont
obtenu leurs maris.
Les Impératrices romaines paroiffentfouveht fur
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les médaillés, fous la forme de quelque divinité
& avec fes attributs j de même que Cléopâtre,
s etoit fait repréfenter en Ilis, & en portoit le
nom.
IMPERIALES ( Médailles ). Les tiquaires
appSf/ent de ce nom les mjétiailles < des empereurs
romains ( auxquelles on en joint par convenance
quelques autres en petit nombre ) , depuis Jules-
L-elar jufqu aux derniers Paleologues.— Les impériale*
latines font fuite aux consulaires, & même
elles fe mêlent enfemblejufqu aux fils -d’Augufte.-.
' ^ Join(?re J ^ Ton n Pas riche en
médaillés, les impériales grecques, d'Egypte, ou
de Colonies, qui finirent à Dioclétien.
Parmi les Impériales, ditJobert, ondiftinguele
haut& le bas-Empire : & quoi qu'à l'égard de ce
qu on appelle moderne , toutes les médailles des
empereurs jufqu’auxPaléologues, paflent pour an-
tiques y encore qu elles defeendent jusqu’au quinzième
lï.cle; les curieux n'eftiment que celles du
haut-empire, qui finie .félon eux au temps des
trente tyrans, & commence a Ju!es-Céfar , ou à
Augufte ; en Trte qu'il renferme tout l'efpace
de temps, environ depuis'fan 700 de Rome
f 4 ans avant J. C . , jufqu’à l'an i-oio-de Rome \
• ou environ , & de J .C en v iro n 160.
Le bas-empire comprend près de 1 100 ans , fi
Ion veut aller jufqù’à la ruine de Terni) re de
Conftantinoplë, qui arriva en l'an »4 ^ , , où les
Turcs s'en rendirent maîtres j de forte que l'on
ne reconnut plus que l'empire d'occident dans
tout le monde chrétien. Ainfi l’on y peut trouver
deux différens âges : le premier depuis l'empire '
d Aurelien ou de Claude le Gothique, jufqu' à
Herachus, qui eft d'environ jyo ans. Le fécond
depuis Héraclius , jufqu'aux Paléologues, qui eft
de plus de huit cents ans.
Rien, dit la Baftie, n’eft moins vrai que cette
aliertfon de Jobert, fur-tout quand on teripine le
haut-empire aux trente tyrans : ce feroit ' autre
chofe fi on ne le termînoit qu'à Conftantin *
encore feroit-on obligé d’avouer, que depuis ce
prince jufqu a Théodofe , on trouve de fort
belles médaillés en tous métaux , quoique peut-
• être on n'en trouve pas; en toute grandeur dans
chaque^ métal. C eft donc feulement des médailles
de Théodofe & de.s empereurs quifuivent, qu'on
' Peu.c dire avec Quelque vraifemblance, que les
curieux ne les eftiment guères. Mais ce mot de
cuneux eft fort équivoque-^ & mériteroit qu'on
en fixât la lignification. En effet, fî par ce terme
:on entend tout homme qui fait une collection
dé médailles, l'homme de lettres fe trouve confondu
avec 1 homme, purement homme de goût,
qui ne cherche & n'eftime dans les médailles;
que les beautés de la gravure antique. Rien ne
diftingue plus le vrai favant de celui qui ne cher-
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che qu'à le paroître, & que fes fichefTés mettent
en état de fatisfaire fa vanité 5 puifque l ’un
& l'autre ramaffent dès médailles , quoique dans
des vues bien différentes} aufïi leurs cabiners ne
fe reffembleront point , & l’homme ftudieux qui
ne travaille que pour s’inflruire , recueillera avec
foin des chofes qui feront négligées par celui qui
cherche plutôt à flatter fon amour propre ou fon
goût, qu'à former fon efprit & .à perfectionner
fes connoiffançes.
O r d r e d a n s le q u e l o n p e u t d ifp o f e r le s m é d a i lle s
impériales q u i e x i f t e n t , & c e lle s qu e l ’o n p o u r ra
d é co u v r ir ,
Pompée.
Jules-Céfar..
Sextë-Pompée.
Brutus*
Caffîus.
Lépide.
Marc - Antoine.
Marc - Antoine.fils..
, Cléopâtre.
Alexandre , fils, de Cléopâtre & d*Antoine.
Céfarion ,fils de Cléopâtre & de Jules-Céfar»
Caius - Antonius , frère du Triumvir.
Lucius - Antonius , frère des deux, précêdens.
Augufte.
Livie , époufe%tAugufte.
Agrippa, g en d r e d ’A u g u f ie .
Julie , fille d’Augufie.
Caius-Géfar, fils adoptif d’Augufte.
Lucius - Céfar , fils adoptif d’Augufte.
Agrippa le jeune , fils adoptif d’Augufie.
Tibère.
Drüfus y fils de Tibère.
Dru fus j frère de Tibère.
Antonia, époufe de O ru fus , frère de Tibère.
Germanicus , neveu de Tibère.
Agrippine, la mère3femme de Germanicus* ■ ■
Néron & Drufus > Cefars , fils de Germanicus, -,
Caligula, fils de Germanicus,
Cefonie, époufe de Caligula,
Julie Drufille
Julie Liville , ■ feeurs'de Caligula
Claude I.
M 7,
Meffaline, époufe de Claude.
Agrippine > la jeune , mère de Néron'K
Britannicus, fils de Claude.
Claudia j fille de Claude.
Ne'ron.
Oétâvie , époufe de Néroni
Poppée-, ép'oufe de Néron.
Meffaline, époufe de Néroni
Claudia , fille de Néron»
Qodiüs M ace r, tyran d’Afrique, fousNéron^
Galba.
Gthoft.
Vitellîus.
Vitellius , père de P empereur.
Vefpafien.
Domitille , époufe de Vefpafien.
Titus.
Julie, fille de Titus.
Domitien.
Domitia j époufe de Domitien,
Vefpafien le jeune,
Nerva.
Trajan.
Plotine , époufe de Trajan.
Marciana , foeur de Trajan.
Matidie , nièce de Trajan,
Hadrien.
Antinous , favori d’Hadrien. '
Sabine, époufe d’Hadrien.
Ælius.
Antonin.
Fauftine , mèrei
Galère Antonin, fils d’Antoninl
Marc - Aurèle.
Fauftine jeune.
Annius Yétxxs} frère de Commode,
Vérus.