
à défîgner les d'eux dont ils contenoient les
noms,, aufli-b;en que les formules & les invocations
üfitées en diverfes occafions.
Livres rituels, libri rituales3 appelles par C icéron
, reconditi : c’étoient ceux qui contenoient
la fcience de prévoir l'avenir par le vol & le
chant des oifeaux. Voye£ C ic éro n , orat. pro
domo fuâ ad pontif Servi us , fur Le X e liv. de
CEnéld. v. 788.
Livres des haruspices, llhri harufpicini : c’ é- j
toient ceux qui contenoient les myil:ères & la ;
Cier.ce de deviner par I’infpeéUon des entrailles
des' victimes.
Livres achérontiques ; c’étoient ceux dans lef-
quels étoient contenues les cérémonies de l’Ache-
ron : on les nommoit aufli libri etrufei , parce
qu’on en faifoit auteur Tasès l’étrurien, quoique
d’autres les attribuailent à Jupiter même.
Quelques uns croient que ces livres étoient les
mêmes que ceux qu’on nommoit libri fatales ,
d’autres les confondènt avec ceux des haruf-
pices. Foyei StRVlUS 3 fur le VA liv, de l'Enéid.
v. 398.
Livres fulminans, libri fulgurantes : c ’étoient
ceux qui traitoicnt du tonnerre, des éclairs, &
de i ’ interprétation qu’on devoit donner à ces
météores j tels étoient ceux qu’on attribuoit à
Bigoïs, nymphe d’Etrurie, & qui étoient con-
Crvés dans le temple d'Apollon.. Voyeç Se r v iu s ;
fur le VÏ* liv. de l'Enéid. v. 72.
Livres fata’s , libri fatales, qu’on pourroit ap-
peller autrement livres dès defiins. C ’étoient ceux
dans lefquels en fuppofoit q u e j’âge ou le terme
de la vie des hommes étoit écrit, félon la difei-
pline des étr riens. Les romains confultoient Cc-s
litres dans les calamilés publiques, & on y re-
cherchoic l’efpèce d’expiation la plus propre à
appaifer les dieux.
Livres fîbyllins ; c’étoient des livres compofés
par des prétendues prophéreffes appellées fibylles 3
lefquels étoient dépofés à Rome dans le capi
tôle, fous la garde des duumvirs. Voye^ Si
B Y L L E .
L1X Æ , valets des foldats. Ils n’étoient pas
efclaves, mais libres, comme le témoigne Feftus :
lixét, , quoi exerciturfi fequuntur qUâfiûs gratiâ ,
dilii, quod extra ordinem fent militia 3 eifque lïctftt
quod Libuerit.
LIXU LÆ 3 efpèce de gâteau.
L. LlB. liberti liber tus, ou liberti liber ta, ou
liberta libertus, ou lib e rté , lib e r ia 3 affranchi d’un
affranchi, ou d’une affranchie.
L’ épitaphe fuivante nous apprend que Titus
Claudius Oitejimus a confacré un monument à fa
femme Flavia Refit tuta, affranchie de Titus TU*
vius Blaftus, qui éioit lui - même affranchi de
l'empereur Titus.
D • M
F L A V I A E. R E S T I T V T A E
,T . F L A V I. A U G. I I B. B L A
S T R L I B E R T . F E C I T
T I . C L A V D 1 ■ V S. O N E S I
M V S. C O N . B. M. F.
LOCARÏI. On appelloit à Rome de ce-nom
ceux qui fe rendoient dé bonne heure aux fpec-
tacles pour occuper les places les plus commodes,
& les céder enfuite pour de L’argent aux
riches citoyens qui arrivoient tard. Martial parlant
de l’opulent Hermès , l’ appelle la fortune
des locarii. ( Lib. y. 25. 9 .) Hermes divitÏA lo-
cariorum*
LOCARIUM, é c o t, fomme donnée à un au-
bergifte, pour le payer defes avances .* quod dam
in ftabulo, & taberna, ubi conjiftant, ditVarron.
( de ling. lat. iv. 2. ).
LOCATOR fcoenicorum. Ce mot a été mal lu
clans une ancienne infeription ( Muratori, 660.1.)
publiée plufieurs fois. Il faut lire Jocator.
LOCIS (a) cubicul. Ces mots, dans les inferip*
tions latines , défignent un ferviteur chargé du
foin & de la garde d’une chambre.
LOCRIEN. Il paroît par un paffage deFollux
( Onomaft. liv. IV . ckap. 9.) qu’il y avoit an*
ciennerhsnt un mode locrien , inventé par Phi*
loxène. {F. D. C. ).
LOCRIENS-Ozole s, en Locride. Ao k p &n.
Les médailles autonomes de ce peuple font :
RR. en argent.
RRR. en bronze.
O. en or;
Leur type ordinaire eft Pégafe ^ ou un foudre*
M. Neumann renvoie le type de Pégafe aux
. Locrie/w-Epizéphi’.iens.
L o cR iE N S -É p ic n ém id ie n s , en L o c r id e . ,
Les médailles autonomes de ce peuple font :
RRR. en argent.
r O. en or.
RRR. en bronze.
On les diftingue des médailles frappées chez
J s autres Locriens par les types de l'homme nud,
armé, marchant, du raifin, du monogramme on .
M. Combe leur attribue deux médailles d’argent
d’Huncer, avec Eni , & Pégafe volant 5
mais le type du Pégafe doit les faire reftiiuer aux
Locriens-Ozolcs 3 ou à ceux d’ Italie, félon M.
Neumann.'
L o cR iE N S -É p i z é p h ir ie n s , en Italie. AOKPûN
& A.
Les médailles autonomes de ce peuple font :
RR. env argent.
RR. en bronze.
O. en or.
Leurs types ordinaires font ;
Un foudre aîlé.
Deux cornes d’abondance.
Un caducée.
Un aigle pofé.
Un aigle pofé déchirant un cerf.
On les diftingue des médailles frappées chez
les autres Locriens, par les globules ,. ou par Lur
fabrique, femblable à celle des médailles de la
grande Grèce. M. Neumann attribue aux Locriens
d’ît.die les médailles qui ont pour types
Pallas & Pégafe.
LOCULAMENTUM. C e mot défïgnoit chez
les romains un étui à mettre des livres 5 car les
anciens n’ayant pas l'ufage de l’imprimerie ni
de la reliure, écrivoicnt leurs ouvrages fur des
écorces d’ arbres, fur du parchemin, fur du papyrus
d’Egypte; & après ies avoir roulés, ils
les enfermoient avec des boffettes d’ivoire ou de
métal, & les mettoient dans des étuis, dans
des compurtimens ou nichas faites exprès pour
les cônferver, & c’eft ce qu’ ils appelaient locu-
lamehtum. ( D. J. )»
LO CU LI, facs à argent.
LOCÜLUS3\ ^ r 1 H LOCUS C ^ es mots ‘onc r£latlls aux
tombeaux- Lorfqu’il V agit d’un tombeau placé
dans un champ, loculus ou locus, délîgne l’ef-
pace de terre qu’oceupoit le monument, & celui
qui dévoie refter vuide tout autour , afin de
cônferver un accès libre aux hér.tiers ou aux
■ amis.
S’agifFoit - il d’ un hypogée ou d’ un tombeau
fouterrein commun , tels que les catacombes ?
Loculus ou lociis délignoit alors une niche-, une
petite excavation faite dans le mur ou dans les
terres du fouterrein, pour recevoir une urne ou
un cadavre. Lorfqu’ elle renfermoit un cadavre,
on la bouchoit avec une tablette de marbre ou
de terre cuite , 1 Iceliée avec du plâtre & des
crampons de fe r , de peur que l’odeur de la putréfaction
ne s'exhalât dans les rues ou paffages
du fouterrein.
LOCUTIUS. Voyez A iv s -Locutius.
LOFN A. Les anciens goths défignoient par
ce nom une déefte , dont la fonCbon étoit
de réconcilier les époux & les amans les plus
défunis.
L O G , rob, xeftès > keft, kift , kodda, mefure
de capacité de i’Afie & de l’Egypte pour les fo-
lides. Elle valoit, en mefure de France . 75J35 de
b01 fléau , félon M. PauCton , dans fa Métrologie.
Elle valoit , en mefures anciennes des. mêmes
pays, deux hémines.
L o g , rob , xeftès, aefaé, évid , mefure de
capacité de l’Afie & de l’Egypte pour les liquides.
Elle valoit de pinte de France, félon M.
PauCton. Elle valoit, en mefures anciennes, deux
mines.
LO G A . Voyet Log.
LO G EUM , aoyiïov, avant-fcène , place élevée
de dix à douze pieds romains devant le théâtre ,
fur laquelle s’avançoient les aôteurs pour être '
mieux entendus.
A o r r o s t a a h t « N , en Laconie,
Les médailles autonomes de ce lieu font;
RRR. en bronze.
O. en or.
O. en argent»
Leur type ordinaire eft un trépied.
L O G I S T E , aoylm > nom d’un magiftrac
t;ès diftingué à Athènes, prépofé pour recevoir
les comptes de tous ceux qui fortoienc de charge
: le fénat même de l’areop,}ge, ainlî que les
autres tribunaux, étoient obligés à une reddition
de compte devant les logifles , & à ce qu'on croit
tous les ans.
Les logifies répondoient affez bien à ceux
„ qu’on nommoit à Rome recuperatores pecuniarum
Yepetundarum.
Il faut encore diftinguer les logifies des eu-
. hyn:s , ioSlvoi , quoique l’office de ces deux
fo.tes de magiftrais eût la plus grande affinité}