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O R D I N A L E E T R A I S O N N É E ,
D e s articles de ce Dictionnaire , desquels la lecture peut fervir de traité
élémentaire pour chaque partie de Commerce,
] L E Commerce pris dans fa plus grande extenfion eft toute relation exercée entre
les hommes ; mais le Commerce proprement dit , & dont il eft feulement queftion
dans ce Diâionnairè, ne confifte que dans l’achat & la vente des productions' de la
terre A des eaux , telles quelles fortent des mains de la nature , ou qu’elles ont été
préparées, modifiées ou façonnées par l’induftrie & les arts , pour les befoins & les
commodités des confommateurs. D’après cette courte définition , que nous ne plaçons
ici , que pour indiquer, la marche & l’ordre que nous allons fuivre dans la table
raifonnée , nous difons que le Commerce comprend , d’un côté , toutes les denrées ,
marchandifes & ouvrages qui circulent dans le pays qui les à vu naître, ou fabriquer,
ou qui en fortent pour palier dans divers autres pays; & de l’autre , tout ce que ceux-ci
lui apportent en échange , ou lui fournilTent de matières premières ou travaillées.
Pour donner une idée jufte ~ du Commerce des diverfes nations connues , notre
Diâionnairè contient-, à l’article du pays quelles habitent :
i°. Un état des produdions naturelles & des matières ceuvrées qu’on trouve dans ce
pays, de leur abondance ou de leur rareté & celui de leurs prix communs.
2.°. Un apperçu des relations commerciales de chacun de ces peuples avec les autres
peuples, de l’induftrie qui lui eft propre, des arts utiles qu’il exerce, & des progrès
qu’il y a faits.
3 ° . Ori y fait auffi connoître les loix qui règlent fon négoce, les facilités ou les
entraves qu’il éprouve, les prohibitions qui le gênent ou l ’arrêtent, les bénéfices qu les
pertes qui en réfultent.
4°. Enfin les droits qu’il doit acquiter pour- chaque objet de trafic, fdit fur fon territoire
foit chez l’étranger.
Ces principaux articles font autant de tableaux, où l ’on expofe en grandes malles ’
tout le fond du commerce de chaque nation; mais les objets qu’ils préfentent, aînfi
xaflemblés , ne font pas allez diftinds, pour ceux-de nos ledeurs qui voudroient connoître
chaque objet par des détails particulier?.
Afin qu’ils n’ayent rien à délirer là delTus , toutes les matières de commerce & tous
les objets qui en dépendent, ou y font relatifs, ont chacun un article féparé dans notre
ouvrage.
Commerce. Tom, 111, Pan, II. Nnnnn