
S u r F lo r e n c e , • . •
G è n e s , . . • .
L iv o u rn e , • • •
R om e , • • . •
V e n i f e , . . •
C o u r s des changes de Lucque.
i io feudi di cambio , pl. ou m. contre . . . ic o feudi d’oro.
i dit f. fuori di Fco. pl. qu na.
6 1. 4 f. pl. ou m, , i pezza da otto r.
pS feudi di cambio, pl. ou m. ioo feudi möneta.
86 feudi dies , pl. ou m. • . . . . . , ioo ducati di bco-.
Lunebourg. On compte aujourd’hui dans le duché de Lunebourg, par thaler de 24 bons-gros ,
ou gute-grofehen, & le bon-gros de iz deniers, ou pfenings. Quelquefois aufïi par th a le r , de 36
marien-gmfchen, à 8 deniers..
V o ic i qu e lle s fo n t 'l e s autres monnoies de com p te de Lunebourg.
Thaler. Gutte- Schwere- Marien- Simples- Mathier. Witte. P fen in g s , Scheffen.
Grofchen. Schellings. Grofchen. Schellings. ou deniers
1 • . . -Z4 • . . 3 1 . . . 3 s . . . 48 . . • -71 • . . 5« • . • z88 .“ • . 768
1 . . . i f . . . 1 j . . . . • • « 3 . . . 9 • . . 24
1 • • • . i | . . . Z • ,. • 6 . . . 16
I • » • I.y •. . • 4 . • . i o f
I • . . 3 . . . 8
Les monnoies réelles de Lunebourg font femblables à celles de Hanovre.
L yon. On y tient les écritures , comme dans
tout le refte de la France , par Livres de 20 fols ,
& le f o l de 1 z deniers tournois.
\Jécu de change y vaut 3 livres, ou 60 fols, tournois.
On divife auffi cet écu en zo fols d’or le
fol d’o r , en 1 z deniers d’or.
Nous avons rapporté à l’article de F rance , les
monnoies réelles en ufage dans tout le royaume.
L e cours des changes de Lyon eft comme à
l ’article de F rance.
Pendant les quatre foires , qui fe tiennent tous
les ans dans la ville de L y o n , on fait les paie-
mens des lettres de change payables à ces époques.
L ’ouverture de chaque paiement doit fe faire fuivant
l’article premier du réglement de la place du change
de la ville de Lyon , du z juin 1667 9 le premier
jour non f é r i é , du mois de mars au paiement des
r o i s • du mois de juin au paiement d ep â qu e ,• du
mois de feptembre au paiement d'août ; & du mois
de décembre au paiement des fa in ts .
Les acceptations des lettres de change doivent
s’y faire pendant- les fix premiers jours dè chaque
paiement ,•il eft cependant d’ufage d’accepter pendant
tout le mois, a caufe des lettres qui- font
tirées dans le courant du même mois. L e fîxiéme jour
des acceptations étant paffé, les porteurs des lettres
de change , qui n’auront pas été acceptées , pourront
les faire protefter , faute d’acceptation, pendant
le courant du mois, & enfuifé les renvoyer,
pour en tirer le rembourfement avec les frais du
retour. Cependant il n’eft pas d’ufàge de prendre le
rembourfement des lettres de change proteftées faute
d’acceptation , qu’après en avoir fait tirer le protêt
a défaut de paiement 3 parce qu’il arrive pour l’ordinaire
> que le tireur fait les fonds ayant la fin
du paiement 3 mais il convient toujours de faire
notifier le protêt faute d’acceptation à fon cédant,
& ainfî des uns aux autres au tireur de la lettre • de
change en fouffrance.
L ’article IX du réglement dont nous avons fait,
mention ci-deffus, porte que les lettres de change
acceptées payables en paiement, qui n’auront pas
été payées en tout ou en partie pendant ce temps,
jufqu’au dernier jour du mois inclufivement, feront
proteftées. dans les trois jours fùivans non fé r ié s ,
fans préjudice de l’acceptation 3 & lefdites lettres de
change , avec les protêts ,. feront envoyées dans un
temps fiiffifant , pour pouvoir être lignifiées à tous
ceux & par qui il appartiendra 3 fçavoir : pour
toutes les lettres qui auront été tirées du dedans du
royaume -dans deux mois 5 pour celles qui auront
été tirées d’Italie , Suîfte , Allemagne , Hollande,
Flandres & Angleterre dans trois mois 5 & pour
celles d’Efpagne, Portugal, Pologne , Suède &
Danemarck dans fix mois, du jour de la date des
protêts, le tout à peine d’en-répondre par le porteur
defdites lettres de change.
Les lettres de change payables dans Lyon., hors
du temps des paiemens , ne jouifïènt d’aucun jour
de faveur, St doivent être payées*à réchéarice. En
cas que celle - ci tombe un dimanche ou jour de
fête, le paiement doit en être fait la veille 3 mais
le protêt, à défaut de paiement, en peut, être
différé jufqu’au premier jour ouvrier fuivant j ledit
protêt doit cependant être tiré avant midi du dernier
jour.
Les paiemens des lettres de change payables
dans L y o n , pendant ou hors les paiemens,, ont
lieu de deux manières 5 l’une en argent comptant 9
l’autre par viremtns3 qu’on nomme autrement rtnrg
Contres, ou rifeontres, entre les banquiers , les J
négocians & les marchands qui ont a recevoir & a F
faire des paiemens quelconques.
Madras. On compte dans cet établifïement An-
glois, fur la côte de Coromandel, dans l’Inde, par
pa g o d e s, de 3 6 fanames.
Dans le fort S. George , , les Anglois font fabriquer
des pagodes d’or , des roupies & des fanames,
ou fanoins d’argent. On y paye la pagode a 3-f
toupies , & la roupie vaut 10 fanames.
L a pagode pèfe 7 iy as d’o r , du titre de S 6%
toques, qui répondent à environ z o ~ carats. Elle
contient donc 61 | as d’or fin, & vaut environ 47
florins courans de Hollande.
L a pagode fert nOn-feulement de monnoie 5 mais
fouvent auffi de poids. L a fe y ra de Malabar en
contient 81^ , qui pèfent autant que Z4 roupies. Au
refte, P07I pagodes pèfent 100 onces, poids de
troyes d’Angleterre.
Lorfqu’on échange, ou qu’on vend des piaftres
d’Efpagne à M a d ra s , les piaftres y font pefées avec
des pagodes, 8 de celles-ci devant pefer autant
qu’une piaftre : & alors on paye 10 pagodes pour
1 6\ piaftres , plus ou moins. Pofons, par exemple ,
que l’on vende une partie de piaftres du poids de
963 6\ pagodes , ce qui fera une quantité d’environ
IZ04I piaftres.j la valeur en fera payée avec 730
pagodes, fi le prix en a été réglé fur le pied de
16j piaftres par pagodes.
Si l’on vendoit ces mêmes 1204^ piaftres contre
des roupies, on les peferoit d’abord par feyras, &
l ’on en auroit 10 0 , fi les piaftres étaient de bon
poids 5 o r , 100 feyras pefant de piaftres, valent à
Madras H t, 6 roupies , & 234PI à Calcuta dans:
le Bengale, où l a monnoie eft 1 0 p | plus foible
qu’à Madras.
Madrid. On compte généralement dans cette
capitale de l’Efpagne, & dans les deux provinces
de.Caftillé neuve & vieille, par reales de vellon de
3 4 maravedis de vellon ,* & quelquefois par reales
de p la ta a n tig u a , de 3 4 maravedis de p la ta an-
tigiLa ; mais dans les tréforeries royales, les écritures
fe tiennent en efeudos de vellon de 1 o réales
de vellon, & le real eft de 34 maravedis de vellon.
L 'efeudo de p la ta y eft compté pour 15 reales
de vellon.
Uefcudo de oro , de la vieille fabrication ,
vaut aujourd’hui 40 reales & 10 maravedis de
vellon.
L ’efcudo de oro, de la fabrication de 17 7 z , ne
vaut que 40 reales de vellon.
L e pefo de p la ta vaut 8 reales de plata antigiia ,
ou 15 reales & z maravedis de vellon.
L e ducado de p la ta vaut 1 1 reales de p lata, St
celui de vellon, 1 1 reales de vellon.
L e ducado de cambio vaut 1 1 reales & 1 mara-
vedi de plata antigua , ou zo reales & z 5-^ maravedis
de vellon. On le divife d’ordinaire en zo fuel-
dos , & le fueldo en 1 z dineros.
L e real de p la ta antigua vzxx 16 q iiartqs , ou
64 maravedis de vellon.
L e real de vellon ne vaut que 8£ qüartos, ou
34 maravedis de vellon,
Les autres monnoies, tant de compte que réelles,
dont ou fe fert à M a d rid , font expliquées à l’article
d ’ E s P A G N E .
Cours des changes de Madrid.
Sur Amfterdam , . . . . 1 ducado^de cambio , contre . . . . P4 ^ vis. bco. plus ou moins.
Lifbonne, • . . . . 1 pefo de p l a t a .................................... . rées , pl. ou m.
Londres , • • • • • 1 pefo de plata .......................... 40 d. fterlings ^ pl. ou m.
Paris . . . . . . • 1 doblon de 3 z réales de plata, . . • 1 f 1. S f- pl* ou m •
L ’ufo , ou ufance des lettres de change payables
à M a d rid , fe compte pour 60 jours pour lés traites
de Paris , Londres & Gènes 3 pour z mois pour
les traites de Hollande & d’Allemagne , & pour 3
mois pour les traites de Rome.
On y accorde 14 jours de faveur aux traites de
France, d’Angleterre , de Hollande, lorfqu’elles
ont été acceptées avant l’échéance j c a r , fi elles
n’ont*pas été acceptées, elles ne jouiffent point des
jours de faveur. Les traites de Rome n’ont aucun
jour de faveur.
Les lettres de change, tirées de Bilbao fur M a d
r id , jouiffent dans cette dernière ville , de \p jours
de faveur , après leur échéance. Celles des autres
villes du royaume , & celles qui font tirées de Portugal,
n’en jouiffent que de 1 8 , lorfque les lettres
de change ne font point à certains jours préfîx, ou
à fimple vue 3 car dans ces cas celles-ci doivent être
acquittées à leur pré tentation, ,ou proteftées fur le
champ , en cas de refus de paiement.
Magdebourg. Voye-^Berlin.
Malaca. On compte dans cette ville de l’Inde , appartenante a la compagnie Hollandoife des
Indes Orientales , par rixdales de 8 efealins , ou fchellings , & 1 efealin de 8 fols ou Jluyv ers , ou
a 4 duyteiu
L e ducatoa de Hollande y vaut . . . . . . • • • • • • • • • • • 1 3 efealins.
L a couronne. Àngloife , english crown................................. 10 dits.
L a piaftre d’Efpagne, ..........................................................................• • • . 10 dits.
L a roupie de Bombay St celle de Surate 5 <^ls*
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