
* 8 8 M O S
1,80© Barils de goudron , a 175 copecks • • • • * . .
* »«•*».. », —* - — - •*+ F ra is -d’expédition* » -
Droit à 4 cop. le baril, t°. y t , dontf en argent rufle • • •
• 8c l’autre f à 115 cop. rdlr. z S , 4 0 .,. & à 1 35 cop;> Y #f .
Expéduioh 8c.frais ide douane, if-co p e ck s... .... t , , . ,,. . • . , . ,
Alfortimept ordinaire & extraordinaire , à 4 copecks • . . • ra^ a8^> & port a bord, à p :cop. le baril • >i •. Frais extraordinaires1 r p | & courtage | t>f. » ’• ■ . *• • v -.
Droit de fpéndatîe | p f*, & pour l ’églife | p‘f \J J i , . i • •
Çommiflîcin d’achatï 8c d’expédition fur R°; 3*548 à z p f . • . #
. R*. 3 ,1 5 * Hto
, On coiiptç pput ïoo baril; qrdinaires.de
nu
38 88
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Roubles- 3,6*1^ 1 83!
’ 1 x » 1 • . 7 UY ubiruaii ouuu ^gUoUuUdIr(oJIn1 ,, c__o_m__m_ne _d_eJ_iïJi is. J | j j -
J 4 font comptés pourt un laft de .commerce. L e fret Çe paye fuivant les eirçonftances.
Compté Jim u lé de 800 czetwers ou*chetvers de froment, à 337 f- cop. • Y . R°.
. . . ! , . , , . 'F r a is diexpédition.
' Expédition & frais de douane , i Pop. par fczetv^er y ,
Béneficiage’ du frojnent & pott à bord*, à 4 cop. .
Frais extraOrdinairès* 1 p‘| , & ‘courtage *f p f • •
Droit de fpendatie |*p £ , & pour féglife £ p£j
CommilUon d’expéaitio
, 1 3 4 vieux,; b1 arils donç
m R o..
l ’expédition fur r°., 2,7^4* à a p£
Compte Jimulé de 1,600 czetvers de feîgle , à 180 copecks .
F ra is d*'expédition.
. 3 1
• 40
33
5 *‘ sa\
Roubles -z,845» a 8.85
: R°.‘ •m
Droit,! 5 cop. par ezetw'. faifant r°. 80, ou rdlr. 160 & à 135 copecks R 0.. z i6 HH
Expédition & frais de douane , 6 p^ fui les drpits . j*. • . . .. . . . . .. . r i . 96.
Bénéficiage & port à .bord , 6 cop. p. czet. 96 Haï
trais extraordinaires 1 p £ , & courtage 43, t|ZjÔ..
Droit de .fpendatie 7 p £ , & pour H t f,p | ' . i ' . . . . . .f; . • 14 40
Coramiflion d’expédition fur,!?. ,z6z , à z p f •; . . . . . ./ . ' •. f ■ 6 s : 14 447
Compte Jim ulé de 800 ehetvers de femence de lin, a 337 | cop.
Frais d*expédition.
Droits de fortie à 43 cop. par czetw. dont £ en argent rufle, . . •
& l’autre | à 1 1 5 cop. en rdlr.-13 7 • 80* i 13 7 côp. i • * . . .
Expédition le frais de douane fur les droits d p f i • • • • • • • •
Bénéficiage & port à bor’d à 8 cop. • . . . . , # . . , ; . . . .
Frais extraordinaires 1 p | , • courtage - à - i p f ^ . - . . . • • • • -.
Droit de fpendatie £ p £ , & pour l’églife £ . . . . . . . • .
Commiflion fur r°; 3,196 , à-z p £ ; . . . . . . .
Roubles 33Z7 80
, R°. z,700 ï //f,
. R°. I 7z HH
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64 hh
40 50
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Roubles 3,160 7 9
BCHMmt.
Ou
On ajouté ordinairement dans les factures â'Ar-
changel, | p | pour papier timbré du contrat d’achat
des marchandifes, & en outre le courtage &
les ports de lettres, qui font un, objet de confé-.
quence dans une correfpondance étendue.
§. I I . Commerce de S . Peterlbourg.
Les négocians de Saint-Petersbourg font pour
la plupart étrangers & de diverfes nations, comme
Anglois, François, Hollandois, Allemands, Danois,
Suédois, Italiens. Ils forment deux fà&ore-
/ ries , l’une compofee d’Anglois feulement, l’autre
de négocians de toutes les autres nations , fur-tout de
Hollandois & d’Allemands. Ces factoreries font des
aflociations ou elpèces de communautés, qui s’aflem-
blent une fois l’année régulièrement 9 8c par extraor-
dinairej quand le befoin le demande : elles ont un
préfident à leur tête, ou plutôt, les confuls, comme
chefs des négociant de leur propre nation , préfident
à leurs aflemblées refpeôives. Vobjet de l’éta-
bliflement de ces factoreries, eft fondé fur la né-
ceflité où l’on elt de foutenir les droits du commerce
auprès des tribunaux & du gouvernement.
Les moyens qu’on eft obligé d’employer pour cela,
étant de nature à coûter des frais, la factorerie s’im-
pofe les fommes néceflfaires , 8c les répartit fur fes
membres. Comme il îveft pas naturel que les négocians
fupportent perfonnellement ces . frais, ils
les portent en compte à leurs commettans ou cor-
relpondans : on les évalue ordinairement p f fur
le total des affaires ; c’eft ce qu’onrappelle J'rais au
commun, comme on le verra dans les comptes
fimulés.
L e commerce de S . Peterjbourg ne reffemble
point à celui des autres états ; c’eft un labyrinthe
dont un étranger tient difficilement le fil. Ailleurs
un négociant n’a befoin que de connoître fes facultés
, le principe 8c le terme de fes opérations : la
bonne foi fait le refte. A S . Peterjbourg il faut
s aflurer de tout avant que de rien entreprendre , il
faut faire une étude des hommes avant que de traiter
avec eux j connoître le temps & la façon de
contracter , l’ufage des paiemens, les difFérens inci-
dens les routes obliques de la fourberie-, les formalités
de ce qu’on appelle juftice 3 la pratique de
la douane , l’efprit plus encore que la lettre du
tarif j les privilèges de la couronne 3 les défenfes
particulières d’entrée ou de fortie j en un mot ; les
entraves de toute'forte , qui gênent & embarraflent
le commerce. L a navigation pç>ur ce port n’étant
ouverte que fix à fept mois de l’ année , il faut avoir
forigé long-temps d’avance aux cargaifons de retour,
fans quoi les navires feroîent expofés à s’en retourner
à vuide, ou obligés d’hiverner à S . Peterf-
bourg. L ’ufage eft de contracter en janvier & février
, pour recevoir les livraifons quatre ou cinq
mois après, ou même plus tard félon les arran^e-
mens de l’acheteur. Nous avons déjà dit ( p. z8ç &
z8é) que les marchands RufTes ont le droit exclufif
de fournir les productions du pays , & de faire le
commerce'intérieur de Rufjie ; âinfi, ce font eux
qui s’engagent envers les étrangers , de faire les
emplettes dans les provinces, pour les leur livrer
au terme convenu. On eft obligé de les paver
comptant au temps du contrat, ou à celui de* la
livraifon, ou moitié à l’un & à l’autre de ces termes.
Pour les marchandifes d’importation , c’ eft tout le
contraire : le négociant étranger ne pouvant vendre
en détail fes marchandifes , qu’il n’ait acquis le droit
de bourgeoifie, les vend aux marchands Ruffes en
gros & à crédit j fçavoir , a 9 , 1 z 8c quelquefois à
18 mois de terme } encore fe croit-il heureux, fi à
l’échéance du crédit convenu l’acheteur eft exaCt à
lui payer le montant des marchandifes qu’il lui a
vendues.
Suivant une ordonnance émanée de la cour Impériale
, les négocians étrangers ne peuvent placer
leurs marchandifes ailleurs que dans des mao-afins
appartenans à la couronne , qu’ils font obliges de
tenir à ferme de la douane 3 cette obligation eft une
fuite de la défenfe qui leur eft faite par la même
ordonnance, de vendre en détail au-deflous de la
valeur de foixante-dix roubles , & de garder dans
leurs maifons leurs marchandifes, de quelque nature
qu’elles foient, â l ’exception des-vins, des liqueurs
& de quelques autres articles. Divers inconvéniens
réfultent de cette ordonnance pour -les-négocians
étrangers , tels qu’un furcroîc de dépendes & d’embarras
occafionnés p ar la diftance de leurs maifons
à leurs magafins, outre les frais du loyer; les rif-
ques des incendies (*) 3 le dépériflement inévitable des
marchandifes dans des lieux éloignés de l’oeil du.
maître; enfin le défagrément de fe voir expofé aux
vifites toujours imprévues & fouvent injuftes que la
rivalité ou l’inimitié des marchands nationaux ne
manquent pas de multiplier le plus qu’elles peuvent.
Il y a pluficurs exemples d etrangers ruinés par cette
efpèce d’acquifition.
( * ) Il y a eu en ( 1780 ) dans la nuit du 15 au 16 août, un incendie qui a confumé ,
49 *)9 9 i Pouds de chanvre évalués à • .Roubles 74 9,160
83,45^ Dits , de lin , . . . ................................ ...................................................... . 171,^64
119,0^8 Dits, de codille, de lin & de chanvre , ' ....................... 66,^96
65,565 Dits, de tabac, ....................................................... ...................... .... 108,677
Et diverfes autres marchandifes.avee 4 galiotes pour ................................................... 7 1,376
Perte totale • • Roubles 1,168,67^
Sans compter un navire Hollandois Qc urç Dubeckois , & les naagajms en pierres & en bois.
Cm m rç ç , Tome I I I . P q r t : I , Qo