
N O M S
D E S
M O N N O I E
L a rixdale courante de Hollande, & la rixdale d'Albert,
de loi. . . . . . . . .
L a meme fuivant l’eflai de Ratifbonne. . . ,
L a rixdale de Brabant, d’après Newton. . .
L a ryksdale d’efpèce neuve de Danemarck. . .
L e rouble de Ruflie de .................................... ■
L a roupie d’Arcate.
De Bombay.. . ,
De Madras.
De Mafulipatan.
De P o n d i c h é r y ; ...........................
L a roupie ficca du Mpgol....................
LeJ ™ à o à’ârgento dé Gênes , fuivant le tableau du
De S , Giambatifta de Gènes. . . .
De Savoye , de 1733-1735....................................
DeSavoye , neuf, depuis 17 5 ? , fuivant le tableâ
pair. ...............................................
De Rome neuf, depuis 17 53. • • .’ . .
De Venife, ou fcudo délia crofe........................
L a flota de Turquie. . . * . . .
L e tallari de Florence , fuivant Newton. , -
L e tarin de Naples , fuivant Je mêm.e. • .
L e teftone vieux de Rome ,. fuivant 1’eflai fait à Gènes
L e teftone neuf ,de Rome , fcdît.......................
L a thaler neuve de Bâle , de 30 batzes de Suiûh 17 6 f
L a thaler courante de convention de S florin, ou de
bons gros. . . . . , . .
L a thaler courante de Berlin , ou de Pruffe de*i7 1764, . . . , . . t . . . . ’ |
L e tical dç Siatp. . . . t . *.
L e toralo de Turquie. . ..............................
L e zveÿdrittel-ftucke , ou pièces de f d'Allemagne , dont
les vieux ont. . . . f , . . #
Les neufs dits, fabrication de Leipfîck , . .
L e zweydrittel de Brandenbourg de 1689 à 1700 l’effei dç Ratifbonne. . , . . . . .
L e zweydrittel dç Brunfwick , de 1694 à 1699
D it , de 1690 à 1^93. • . . ’ . , .
L e zweydrittel de Hanovre, de 1690 a 16 9 1. .
Dit de Zelle , de 1690 à 1694.........................
L e zv/eydrittel fin de Lunebourg..................... .....
Dit de. Saxe.....................
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^M O N O P O L E . Commerce exçlufîf de ceux
qui s en emparent feu ls au préjudice des autres.
Ce mot eft grec d’origine , compofé de /#mt, qui
veut dire Je u l y & de ttoAm , qui veut dire vendre.
Tout particulier, toute fociéte , toute communauté
qui jouit du^ privilège de vendre telle ou telle mar-
chandife à l’exclufîop des autres , exerce en quelque
forte Iç monopole. D’où il s’enfuit que là
pleû)e liberté-du commerce Qc le monopole font
precifement les deux oppoféç. Quand il y a monopole
, point de liberté, puifque le privilégie feul
peut vendre. Quand il y a liberté , point de monop
o le , puifque tout le monde peut vendre, & qu’en
coriféquence il n’y a point de privilégié feul vendeur.
M O NTANT . Bateau montant. C’eft celui qui
monte contre le cours d’une rivière.
Par le réglement de la ville de Paris de 16 7 1 r
pour les voituriers par eau, il eft ordonné qu’aux-
paflâges des ponts & des pertuis les bateaux ava-
îàns , c’eft-à-dire , qui defcendent, fe garent pour
laiffer paffer les montons.
Montant. Ce à quoi monte plufîeurs fommes
particulières calculées ou additionnées enfemble.
L e montant d’un compte, le montant d?un inventaire.
C’eft du montant de la recette & de la dépenfé,
en les comparantenfemble par la fouftradtion, que
fe fait la balance ou l’arrêté d’un compte ou d iin
inventaire.
On appelle encore ainfî, en terme de compte, le
total ou l’addition de chaque page que celui qui
drelie le compte porte & infcric au haut de chaque
nouvelle page,'afin de pouvoir plus aifément
former le total général de la recette ou de la dé-
penfe a la fin du compte }. ce qui fe fait en mettant
pour premier article de chacune defdites pages, cette
efpèce de noce. P o u r le montant de Vautre p a n ,
ou pour le montant de la p a g e ci-contre, félon
qu’on çommence au folio redto ou verfo.
MONTASSINS, MONTASINS, & quelquefois
PA YA S DE MONTAS1N. Sorte de coton f i l é
qui fe tire duLevaiy: par la voie de Marfeille. Ce
lont les plus fins de ceux qui viennent de Joffèlafïàr.
Ces cotons fe vendent depuis 13 jufqu’à z6 piaftres
le quintal de quarante-cinq ocos, tandis que les
fimpies joflelaffars ne fe payent que depuis dix-huit
jufqu’à vingt.
MONTER. Veut dire, dans le commerce, augmenter
de p r ix , devenir plus, cher. Pin ce fens
on dit, le bled monte beaucoup, on n’a jamais vu
le vin monter fi'haut en fi peu de temps.
On fè iert aufli de ce terme pour exprimer les
enchères confîdérables qui fe mettent fur une choie
qui fe vend au plus offrant. Cette tapifferie a beaucoup
monte : il faut monter plus haut fi vous vouez
qu’on vous adjuge ce tableau.
MONTICHICOURS. Etoffes de fo ie & coton
qui fe fabriquent aux Indes Orientales. Leut longueur
eft de cinq aunes fur deux ti.ers , & de huit
aunes fur deux tiers, trois quarts, ou cinq fixiémes
de largeur.
MONTRE. Se dit des étoffes ou des marques
que les marchands mettent au devant de leurs bou«<
tiques ou aux portes de leurs magafîns, pour faire
connoître à ceux qui paffent les chofes donc ils font
le plus de négoce. Ces étoffes, ces dentelles, ces
rubans ne font plus de mode , ils ne peuvent fervir
qu a mettre fur la boutique ou à la porte du magafin
pour fervir de montre.
Les marchands merciers & épiciers ont des montres
de leurs merceries & drogueriespendties à leurs
auvents. Les orfèvres & joyaiiliers ont de certaines
boetes fur leurs boutiques qu’ils nomment leur mon- i
tre , dans lefquelles il y a des bijoux & des ouvrages
de leur profeflîon.
M OQUETTE. C’eft une forte d’étoffe veloutée'
qui fe fabrique fur le métier, à peu près de même
que h peluche.
L a largeur la plus ordinaire de la moquette eft
de fepe feiziemes , fur onze aunes de longueur, mesure
de Pans. _ &
Les lieux d’où il fe tire le plus de ces fortes d’étoffes,
font Lille &Tonrnay en Flandres. Abbeville
en Picardie & Rouen en Normandie en fourniffent
auffi affez confîdérablement ,mais celles de Flandres
font les plus eftimées. L a moquette s’emploie à faire
des meubles communs, comme tapifferies , chai-
fès, fauteuils , tabourets , perroquets , formes, banquettes
, tapis de tables & de pieds, portières, &c.
MORAINE. C’eft la laine que les megiffiers &
chamoifeurs ont fait tomber avec la chaux de deffus
les peaux de moutons & brebis mortes de maladie ,
foit dans les champs, foit dans les bergeries.
On donne encore à cette forte de laine les noms
de maures, moris , mortin, mortain "& plures.
Les laines moraine? font du nombre de celles
que l’art. 1 1 du réglement du 30 mars 1700 , dé»-
rend aux ouvriers en bas au métier d’employer dans
leurs ouvrages.
MOREIL ou MAREIL. Ce font les dents d’éléphant
en l’état qu’elles fe traitent avec les nègres fur
les côtes d’Afrique} c’eft-à-dire , avant qu’elles
ayent été débitées en morceaux, & qu’elles ayenc
reçu aucune façon de l’art. Lorfque le morfil eft
coupé & travaillé , il s’appelle yvoire. Voyez
Y VOIRE.
MORILLONS. Sortes d’émeraudes brutes qui fe
vendent au marc. II y a aufli des demi-morliions. '
MORNE, ( terme de teinturier. ) Une couleur
morne eft celle qui eft fombre, & qui n’a ni vivacité,
ni éclat.
M OROEDJE. Monhoie d’argent qui a cours
en Perfe, particulièrement à Hifpahan.
MORT. On fe fert de ce terme dans le commerce
en plufîeurs manières figurées.
On appelle un argent mon , un fo n d s mort, ce '
qui ne porte aucun intérêt.
On dit que le commerce eft mort, quand il eft
tombé & qu’il ne s’en fait prefque plus.
Un chardon mort, eft un chardon à drapier ou
à bonnetier, dont les pointes font émouffées par le
travail.
MORTE-CHARGE. ( terme de commerce de
mer. } Un vaiffeau à morte-chctfge, eft un vaiffeau
qui n’a. point fa charge entière. Le droit de fret ou
de 50 f. par tonneau que payent les navires, étrangers
qui entrent dans les ports du royaume, fe paie
a morte-charge, c’eft-à-dire, tant pleins que vui*
des, pour- toute fa continence. L ’arrêt du confeil
du 6 -feptembre 17 0 1 , concernant les marchandifes.
venant d’Angleterre, porte aufli que les vaiflèaux
Anglois payeront à_l’avenir trois livres dix fols de
fret pour chaque tonneau de la continence à morte-
charge defdits vaiffeaux.
MORTE-SAISON. L ’ on nomme ainfî, dans la
pêche du hareng, le temps quin’eft pas propre pour
cette pêche.
Morte- saison. Se dit aufli du temps où le débit
va mal, & qu’on vend peu de marchandifes,-