
3 i o , M O S M O S
Quoique les parties de cire'qu'on tire de R ig a tous les anS ne foient pas conlidérables, comme la
qualité en eft bonne, il eft bon de.pouvoir en faire des fpéeùlations ; c’eft pourquoi nous plaçons ici le
compte fimulé fuivanc : - r 1 r *
io Schtfe de cire jaune à 97 rthlr. , e
F ra is d ’expédition.
Droits de douane , du portoire’ 8c du fund . . . . . . ...................R thl
L a^io fur les efpèces 7 p f & papier timbré. •
Droit de l’hôtel de ville ............................................................................. .... . .
Frais de réparation de la rivière ............................... ...............................
Courtage d’achat & frais de la balance . . ............................
Pour 3 boucaux , dès cercles & doux. . . . . . . . . . . . . . .
Tranfport , droit du pont & mènus frais •
Commiffion d’expédition fur rthlr. 1,058 , 55 à 2 p £ .................................
Rthlr.
58 25
4 75
7 4 5.
5 Wfr
8 30
2 75
I 75 2 1 15
970 wr
109 70
Les marchandées d’importation dont le débit eft
le plus courant & le plus étendu à R ig a , font des
vins & eaux-de-vie de F rance , du fel d’Efpagne,
de Portugal & de France , des fruits , des épiceries
, du café , du thç , du lucre , des draps, & autres
étoffes de laine , & quelques autres articles.
Pernau.zh une petite ville de Livonie , tout près
de la mer Baltique , dont le commerce eft allez con-
«dérable ; il confiée principalement dans environ
Alb. Rthln 1,079 60 gr.
4000 fchtfe de lin de diverfer qualités, qui, avec
quelques autres articles | corepofent le chargement
a une centaine de navires expédiés tous les ans de
cette ville pour plufieurs ports dans l’étranger. Comme
le commerce de Perna t eft à peu-pres femb’a-
ble à celui de R ig a , nous nous contenterons de
mettre fous les yeux de nos le&eurs les prix aftuels
des marchandifes qu’on tire de P e rn a u , avec les
frais jufqu’à bord au navire , fçavoir :
L e fchife de lin , dit gefchneiden flaçhs , cotlte roubles . 25 & fait de frais 2 roubles.
L e fchife de lin , dit riflen-dreyband flaçhs • • • . . . 12 & mêmes frais. '
L e fchife de lin , dit drey band-flaçhs 18 & mêmes frais.
L e fchife de chanvre , dit pas-hemp , . . . . . . . . . n & mêmes frais. *
L a graine de lin , dite fa e -le in -fa a t coûte . . . . . . 4 le baril ou tonne•
L a graine de-fin , dite Jlag-facit • • • • . • • • j i 1 3 le même baril.
L a livre de cire jaune coûte . ................................... 30 à 32 copecks & fait de frais 2 copecks.
L e laft de feigle coûte 34 à 3 6 8c fait de frais 4 ! roubles.
Le« planches de lapin depuis 8 jufqu’à 30 pieds
de long, io f à it pouces de large & i f pouces
d’épaiffeur, dont f- de couleur ordinaire & j- blanches
, coûtent rendues à bord du navire , quittes de
frais , de 72 à 7 5 -fols courans de Hollande la douzaine
de pièces , réduites à 12 pieds de longueur.
L e lin de Pernau eft en général de bonne qualité.
L e Portugal en confomme la majeure partie,
en affortiment d’environ fd e lin fin, & de | de celui
pommé drieband.
D o r p a t , Dorpt ou D e r p t , .eft une ville de
Jjivonie bâtie aubord del’Embecke. L e peu de com-
jnerce qu’elle fait aujourd’hui ne mérite pas qu’on
en parle»
R ev a l , ou R e v e l, en Efthonien D anilin capitale
de Y Eflh onie, eft une grande ville fituée au
bord de la mer Baltique. L e port eu eft fort beau,
mais le commerce n’en eft pas des plus étendus.
I l confifte prefqne uniquement dans quelques milliers
de laft de feigle Sc une forte quantité d’eau-
de-vle de grain , que divers peuples de la mer Baltique
exportent toutes les années. Pour donner une
jqftç idée dn çommerce dç ççttç y iîlè , nous Qhfer-r
verons que depuis 1775 jufqu’à 1778 inclufivement,
le montant des marchandifes exportées a été de
888473 roubles & 44 copecks, produit en grande
partie de 15 4 1 1 lafts 47 barils de feigle, & 975 57
barils d’eau-de-vie de grains expédiés de R e v a l
durant ces mêmes quatre années : & que dans ceç
efpace de temps il rut importé dans cette ville pour
2621977 roubles 6 copecks en marchandifes étrangères.
C’eft la feule ville de Rujjie dont la balance
au commerce lui foit défavantageufe. L e feigle eft
le principal article qu’on tire ae cette ville ; le
prix en roule de 3 6 à 40 roubles , ou de 45 a 50
rixdales le laft, & les frais jufqu’à bord s’élèvent
à environ 4y roubles , ou 57 reichfthales le laft.
N arva , ou N a rw a , ville indépendante de la
Livonie 8c de YEJlhonie, eft fituée fur les frontières
de l’Ingermanie au bord de la Narowa, qui
fort du lac Peypus , & fe jette , à deux milles de la
ville, dans le golfe de Finlande. Ce fleuve dont les
eaux font très-rapides, forme à une werfte & demie
au-deffus de la ville, une cafcade de la hauteur de
12 pieds; ce qui eft caufe que les marchandifes
venant par le lac Peypus , font déchargées en ce?
M O U
endroit & tranfportées par terre jufque dans la ville.
Autrefois Narva étoit au nombre des villes anféati-
ques, & faifoit un grand commerce : il efl vrai
qu’il eft beaucoup déchu, mais malgré cela il eft
encore confidérable. Les principaux objets d’exportation
font du bois & du lin : on y trouve aufli diverfes
autres marchandifes. A la différence près de
la quantité, le commerce de cette ville eft pref-
qu’en tout femblable à celui de St. Peterfbourg,
dont elle eft à peu de diftance. Ce commerce fe
fait tous les ans par environ 150 navires de diver-
fes nations qui entrent & fortent du port de Narva
chargés de diverfes marchandifes. On fe fert du
tarif rufle en cette ville, de même qu’à St. Peterfbourg.
Les ifles A’O e fe l, de D a g o , de Moon 8c de
Runo e, ainfi que plufieurs autres qu’on trouve proche
les côtes de Livonie 8c d’Ejlhonie , ne font
aucun commerce qui mérite d’être détaillé. Oefel
feule a une ville nommée Arenjbourg, dont le port
eft fréquenté par de petits navires de diverfes nations
qui vont y charger des meules de moulin &
autres pierres dont cette ifle abonde.
MOSCOUADEV, autrement SUC RE B R U T .
C’eft le fucre avant qu’il ait été raffiné , & tel
qu’il fort des formes ou moules dans lefquels on
le met au fortir de la quatrième chaudière , où
le fuc des cannes prend fa dernière confiftence de
fyrop.
MOT. ( Ferme de commerce, & particulièrement
de détail'). Il fe dit du prix que le marchand demande
de fa marchandife ou de celui que l’acheteur
en offre. Ce drap eft de vingt francs , c’eft
mon dernier mot ; c’eft-à-dire , c’eft le prix que je
veux le vendre , je n’en rabattrai rien. Vous offrez
trop peu de cette toile , vous ne ferez pas pris au
mot j pour dire qu’on eft encore loin de fa valeur ,
qu’on ne peut la donner au prix qu’on en offre.
On dit qu’on a été pris au mot, quand le marchand
livre fa marchandife à l’acheteur fur la première
offre que ce dernier en a faite.
Un marchand qui n’a qu’un mot, eft celui qui
ne furfait pas, qui déclare d’abord le prix qu’il veut
avoir de fa marchandife , 8c qui n’en rabat rien dans
la fuite. #
MOUCHOIRS. Il vient des Indes Orientales,
particulièrement de Bengale, des toiles toutes de coton,
& des efpèces de toiles ou étoffes de coton
mêlées de foie , qui font propres a faire des mouchoirs
à tabac, d’où elles ont pris le nom de mouchoirs.
Ces toiles font de différentes couleurs ; les
fils de foie & de coton qui les compofent ayant été
teints avant que d’être travaillés fur le métier.
Les pièces de mouchoirs toutes de coton, appell
e s M a ju lip a tan , qui eft le nom d’une ville de la
côte de Coromandel dans les Indes où elles font
fabriquées, font de trente-deux mouchoirs 3.la pièce,
chaque mouchoir a demi-aune en quarré.
Les pièces de mouchoirs nommés fimplement
M O U 3 tür
mouchoirs de coton, font de vingt mouchoirs i la pièce , & chaquemouchoir a trois quarts d aune
en Eqt uleasr rpéi.è ces de mouchoirs fo.i e &. coton , rlo nt d.e quinze & vingt mouchoirs à la pièce, & chaque
moMucOhoUirL aT AtrNoi sS .q uTaortisl eds’ apuenine tedse qlauri gfee. font dans lde’so ùé tealtlse sd ufo ngtr aanpdp omrtoégeos l.e nE Fllreasn fcee tpiraern tle ds ev aSiu flréaatue x, ddea nlsa lec ormopyaagunmiee. , Ceollmesm deo ilvee ndté byit êetrne mefta riqnutéereds it a leuMr OarUriRvéIeS ,. pToouirl eêst red ee ncvootyoéne s qau 1i evtireannngeenr.t des dIned elas rogreies,n tda’léetsr. oIitle sy , end ea bdlea nficnheess , &d e dger ofrfoieurgeess ,. lToonugt efsu rl esd ivpeièrcfeess- ldaer gceeusr st o; ilfeçsa voonitr ,d loeus zfein -easu nlaesr gdees uunnee aauunnee utrno iqsu qaurta lr tles,s lgerso féfitèrroeiste bs ldane cmhiêems ue nqeu aaulintée troMis OquUaSrtQs, U8cE lTes. rAorumgees àu nfee ua uqnue’ ocnin pqo hrtuei tfiuèrm le’és.
paule , & qui fert à la guerre. Les moufquets font du nombre des marchandifes
de contrebande dont la fortie hors du royaume ejl
défendue en France par Vordonnance de 1687. Mousquets. Ce font auffi des tapis de Turquie
ào mS mdey rPnee r,f e&, qquuei leasr-r miveanrct hdaanndss lFer arnoçyoaius maceh èotrednit
nfianisr edme ecnetu pxa qr ulia fveo tiier ednet Mdua rLfeeilvlea.n It,l s &fo nfet vleesn dpelunst làe ular pfiinèecfefe d &ep lueuisr faiuxn paigaeft. rIels jfuef qtaui’tà dterse ntatep,i s fdueiv paanc
trreailvlaei lflaésb rài qluae f, avmoanisn ebreiaeu, cnoiaunpu pfaluttsu breea uroxy &al em iéetuax
lbelsie maue ubboluets ddue cloau crso-ular-orneninee, , fpaaçro nL oduei sT XuIrVqu pieo u&r
de MPeOrfUe.SSELINE. Toile toute de fil de coton , a&in qfiu a’epllpee all édee, peptaitrsc be oquuil’leolnles nfu erf tf à pfausp ebriefinc icu, nqiue,i refLleam bcloemntp aagllneize àd edse Ilnad meso uofrliee.ntales de F rance taepsp doret e de Pondichéry & de Bengale plufieurs fos- Des mboeutijlfleelsi nfeism ;p lfeçsa.voir : DDeess bbeettiilllleess otarrgnaantdanye.s. DDeess taadrantaaitsa.nes chanonis. Des mametiaty, J Des abrohany , ( QU maucmolcs.
D e s douleblais , V
D e s h am ed is , J
D e s m a llem o lle s fim ple s. DDeess mcaafTlleesm. oIlles tarnatanes. DDeess cdhoarbenasa.m ou rofées.
DDeess tmanajmebost.banys.