
Les auteurs qui ont traité du rechange , font M. Savary dlea nsp fluosn Paamrfpalietm Nenét
gCohcainagnet ,,& D Buopruniise,r ddaanns sf a £Cbon nfAérretn cdee sd eLs netoturevse lldese uOnred opnlunsa nacmesp. leL ein lfetrdute&uiro np.eut y avoir recours pour
ouR peucrheamnegnet /deen m taerrimnee ,d ef igcnoimfime etrocues mleas ri,atigmrèes, f&ea umxa ,n oepouuvrr ess’ eqnu ’foenrv mir eta ue nb eréffoeirnv,e cd’eanfts -àle-sd viraief,- ÏmOaifnqquuee rc, ellfeosi t qpuai r fvoénttu fteén , pfaliatc ep ,a r vgiernonse ntte inàs loeus mpaârts l,' evfefertg udees ,q buoeulqtsu-ed'e hcoomrs b, avt.o iAleisn ,f if uln'oinns , d&itc . ddees recchhoafensg eq,u 'opno urt iefnati ret ouentetes ndprreê tqesu,e pcoeu r foennt fceh afnergce. rd aenns cales mdeê mneé cfeefnfist é, . dDua ntesr mlee Ldeev arnetf p, ecoln y ou de refpit, au lieu du mot de rechange,
i RECHERCHA. On dit, en terme de commerce, eqfut ’ufnoret mà alrac hmanoddéee, eqfut 'odne e rne cdheemracnhde e, bqeauuancodu pe ll&e qu'il s'en débite quantité. Voye-% D é b it . récRépÉiCfféI Fq. ueO len pniloomtem de'u na vinafiff feàa uA mmafrtecrhdaanmd d,o nunne bauoxr d,c ar&g adqouri s dodievse ntm- afracihraen dlaif esc arqguà’iiflo nr edçeo itf onà ntiatév idree.s bCael lersé ,c tiof npnoeratue xu noeu dpécièlacreast ioqnu i dleu il ao qnut aénté
creemtteif eds éc&la rdaetiso n mqaureq ulées mqaruc’helalnesd dornetf.f e Cf’oenft cofnur- noiffement, pour le faire ligner au capitaine. Voy.
C a r g a d o r s . revRenÉdCiqLuAe MunAeT EcUhoRfe. Cqueil uliu i quapi praérctileanmt.e ,I l qeuffi pproiunrc ipfiaglneimfieern tu nd’ unféaggoec diaannst oleus atomuitrea uatuétsr ed ep Ferifaonncnee, dqeu i forend ecmhaanrgdeem uenn t,v aqiuffaenadu ,i l opuré tleens d mnaer cphaasn dêitfrees dqeu i bso'ennn efo nptr irfee n, du&s qmua iîlt rlees .contefte aux armateurs RoIi l qyu ia r éegnie Flersa nccoen tuen d aatriornêts dquu i Cpoenufvèeiln t df'éutravte ndiur entre les réclamateurs & les armateurs. Voye\
V a is s e a u a r m é en cour.s e . d’uRn ÉbCieLn A, Md'uAnT eIfOfeNt. .V Roeyv. enVdaircta,,t iporné cdé'duenne t.chofe,
RÉCLAMER. Revendiquer V. comme ci-dejfus.
C’eRftE fCaiOreM coMurAirN DchEeRz l eUs mNaErc hCanHdsO qSuEi pVpuOrrLoÉieEnt. lli’caec |h etlear ,f odrems eb i,l le&tsc . coanfitne naqnute fafi neallteu rlee,u rfa eqtuoait- l apportée , ils puffent la retenir & en donner avis.
fi lR'oEnC nOe Ms'ePftT pEaRs .t rComompép teern dceo mnpotuavneta lua p poruerm vièorier fois. Recompter de l’argent, recompter un mémoire
, &c.
RECONN OISS AN CE, Ade ou écrit par lequel
on déclare , on convient, on demeure cTaceor'f
qu on eft redevable à quelqu'un, ou que quelque
chofe nous a été mife entre les mains.
RECONNOITRE. Avouer, décl arer par écrit
qu'on eft obligé de payer, de faire, ou qu'on a
fait quelque chofe , ou qu'on en eft dépoficaire.
R ECONVENTION. Nouveau marché , nouvelle
convention qui fe fait entre les marchands fur
un premier matché.
RECOURS. Garantie , adion par laquelle on
eft en droit de fe faire payer par un tiers d’une fournie,
ou dune valeur quelconque qu'on eft en danger
de perdre par 1 infolvabillté du véritable débiteur.
L e porteur d’une lettre de change , donc l ’accep-t
teur a fait banqueroute, a fon recours fur le tireur
& fur les endoffenrs-, à fon choix , pour fe faire
rembourfer du contenu dans ladite lettre de change,
pourvu néanmoins qu’il ait fait fes diligences dans
le tems de l’ordonnance.
RECOUS. Terme de commerce de m e r, qui
fe dit d’un vaiffeau repris fur l’ennemi. Les ordonnances
de la marine règlent le tems qu’un vaiffeaiï
doit refter entre les mains des ennemis , pour être
déclaré Amplement recous, ou cenfé une* nouvelle
prife. 'Voye^ ci-après R ecousse.
RECOU S S E , (terme de commerce de mer y. I l
fignifie reprife fur les corfaires , pirates, forbans
& fur les ennemis de l’état, des vaiffeaux marchands
: & autres effets qu’ils avoient pris fur mer.
Lorfqu un navire François eft recous ou repris
fur les ennemis de l’état,: après qu’il a été en fou-
pouvoir , pendant vingt-quatre heures, la prife ea-
eft réputée bonne , & fi la reprife eft faite avant
les vingt-quatre heures , le vaiffeau doit .être refticué
; au propriétaire avec-tout ce qui écoic dedans, à
1 exception d’un tiers qui doit appartenir au navire
qui a fait la recoujje.
Quand un navire, fans être recous ou repris
eft abandonné par l ’ennemi, ou que par tempête
• au Par quelqu’àutre cas fortuit, il revient en lat
: pofleffion d'un armateur François , avant qu’il aie
; ete conduit dans aucun port ennemi,, il doit être
•rtndu au propriétaire qui doit en faire la réclamation
dans l’an & jour, quoiqu’il-ait été plus de vingt—
: quatre heures dans les mains de l ’ennemi.
Les vaiffeaux marchands & effets des ftijets du
; Roi & de fes alliés , repris fur les corfaires , pirates.
& forbans , qui' font réclamés dans l’an & jour delà
déclaration qui en a été faite â l’amirauté, doivent
être rendus aux propriétaires, en payant le tiers
de la valeur du vaifleau & des marchandifes, pour
les frais de recoujfe. Voyeç C o r s a ir e & A rm a t
e u r .
«Tout cela eft conforme à l’ordonnance, de lat
» marine, du mois d’août *68 r , liv. , art. 8 ,
» $ & io du tir. 9 ».
RECOUVÉES. Crues re couvée s. Ce font dé»
toiles du nombre de celles qu’on nomme en France*,
cris. Elles font propres pour le commerce
des Antilles. Voye\ Crès. l
RECOUVREMENT. Signifie proprement la
rentrée, dans fa caille de fonds dus qu’on a négligé
de faire payer , ou qui font arriérés par quelqu’autre
caufe.
Recouvrement. Se dit auftî de la recette dont
un commis eft chargé. Un tel eft chargé du recouvrement
des effets, des créances de telle personne,
ou de la fuccefïion d’un tel.
RECOUVRER. Recevoir d’anciennes créances,
ou retrouver ce qu’on croyoit perdu.
RECTO. Fo lio'reclo, qu’on écrit ainfi en abrégé
F . R°. Terme dont fe fervent les commerçans &
teneurs de livres, pour indiquer la page où ils
ont porté quelqu’article ou quelqu’ autre chofe relatifs
à leur commerce. Il fignifie la première p a g e
d’un feuillet, celle qui fe préfente d’abord à la
vue. La fécondé fe nomme folio-verfo , & s’abrège
ainfi E . V°. Voye\ F olio.
RECTORIER. C’eft payer au refteur de l’ùni-
verfité de Paris ,un droit qui lui eft du très-anciennement
fur la marchandife.de parchemiàerie. V o y .
P a r ch em in .
R EDÀNT ou REDENT , ( terme de commerce
de bois guarrés). Voye^ Bois quarrés.
REDHIBITION. A&ion que l’acheteur a contre
le vendeur pour lui faire reprendre la marchandife
défeétueufe qu’il lui a>. vendue. Cette aélion n'a
guères lieu que pour la vente des effets mobiliaires,
lorfqu il y a eu de la mauvaife fo i, ou de la fraude
du vendeur, qui a caché ou di fia mule feiemment
les défauts de fa marchandife , fur-tout fi l'acheteur
a été trompé de plus de moitié du jufte prix.
REDHIBITOIRE. Aftion rédhibitoire. Voye£
À Varticle précédent, R éd h ib it io n ,
Cette aéfcio’n s’exerce très-fouvent dans la vente
des chevaux , à caufe ou’il eft facile de cacher
certains défauts de ces animaux, & que ceux qui
en font commerce, fur-tout les maquignons, ne
fe font aucune confidence d’y tromper les acheteurs.
-Il faut cependant obferver que l’a&ion rédhibitoire
ne s’accorde pas, lorfque les défauts ou vices
de la marchandife font apparens, comme fi un
cheval eft borgne ou gâté de farçin , mais feulement
fi ces défauts font cachés , comme la pouffe,
la morve , &c. a caufe qu’il y a des fecrets pour
les fufpendre pendant quelque tems. L ’afrion rédhibitoire
pour les chevaux, ne peut s’exercer que
pendant neuf jours, après quoi l’acheteur n’y eft
plus recevable.
REDON , que plufieurs personnes appellent j
rodon ou r-ôudon. Sorte d’herbe ou plante qu’on !
feme toutes les années , de même que le chanvre,
& qui croit en plufieurs lieux de France, mais
plus abondamment dans la haute Gafcogne , aux
environs de Leytour.e -, Armagnac^ Condom 8c Audi»
Cette forte d’herbe étant bien féche & mife en
poudre , fe fubftitue quelquefois au tan , dont elle
a la vertu, pour paffer les peaux de bélier, mouton
& brebis en- bafane, que l’on appelle autrement
p eau x pajfées. en mefquis.
Les tanneurs Gafcons s’en fervent auffi pour
‘ donner aux peaux.de vaches & de veaux , ce qu ils
appellent première nourriture. Les Ruffes, chez
lefüuels cette herbe eft très commune , l’employent
dans la préparation des peaux dé vaches , qu’on
nomme communément vaches de Ruffie.
RÉDUCTION. ( Terme d’arithmétique'). Il fe
dit des nombres, des poids , des mefures, des mon-
noies, &c. lorfque l’on veut favoir le rapport qu’ils
ont les,uns aux autres. On fait h. rçfuclion des
nombres entiers en fi actions, & des fra&ions en
nombres entiers ; des poids étrangers en poids de
France, des poids de Fiance en poids étrangers ;
des mefures étrangères en mefures 'de France, &
celles-ci en mefures étrangères. On -fait encore la
réduction des livres en fols & des fols en deniers,
& ainfi du refte. Vo ye\ les divers articles de ce
Di&ionnaire, o ii i l ejl p a r lé des poids , des mefures
ou des monnoies, vous y trouverez leurs
réductions à celles de France.
RÉDUIRE. Faire la réduction. Ce verbe s’entend
& fe dit en arithmétique des opérations où l ’on peut
fe fervir du terme de réduction. Voye\ à Vart*
précédent, le mot R éd uctio n .
R É FA CT IO N, ( Terme de douane & de commerce).
Il fignifie la remife que les commis des
bureaux d’entrée & de fortie, font tenus de faire
aux marchands de l’excédent de poids que certaines
marchandifes peuvent avoir , lorfqu’elles- ont été
mouillées , au deffus de celui qu’elles auroient naturellement
fi elles étoienc fèches, telles que les
laines, les cotons, les chanvres, les lins & autres
marchandifes de pareille efpèce.
Par l’article V III du réglement du ç août 1723 ,
concernant les déclarations des marchands, il eft
dit qu’il fera fait réfaction aux marchands fur les
marchandifes mouillées , fi le poids en eft augmenté
jufqu’à cinq pour cent & au-demis. Quand le poids
n’eft augmenté que de'cinq pour cent & au-deuous,
il ne fe fait aucune réfaction.
v R E FA IT . Cheval refait. Il fe dit dans le commerce
des chevaux ., d’ un cheval ruiné ou qui a
quelque défaut, & qui ayant paffé par la main du
maquignon, a été mis en état d’être vendu, & par
conféquent de tromper.quelqu'un. Voye^ C h e v a l .
R e f a it . Beurre refait. C’eft du vieux beurre
ou de mauvaife qualité qu’on a-mis en état de
vente , en le lavant dans diverfes eaux, V o ye^
B e u r r e .;
REFE. Mefure des longueurs , dont on fe feit
d Madagafcar ; c’eft à-peu-près ce qu’on appelle en
Europe, une brajfe.
~~ On mefure à la r e fe , les pagnes , les cordes 8c
autres chofes femblables. qui entrent dans le com-
Rrr ij