
tfr* S A E .
L e fa lp être artificielfur-tout celui que Ton fa- _ Brique dans rarfenal. de Paris,épiciers & droguiftes de la. ville &où d eles s« enmvairrocnhsa nds fcaeiut xa vqecu i deèns monatt ièbreefsb înni.t rdeuoifvese’n tr asm’eanff1 efeosu rdnainrs -, lefes dvèiesu xv iebiâllteism ednésm-,o lditainosn sl e,s enco lloems bliëefrfsiv a&n ra auv emc,i ldieèus cendres dé bois, Sé-quelqpefors d'herbes , 8c le fcih-
ptrêet rceu iqteusi quen’b np fraoitv ipeanftf ere fftü crcaeffffiinvée-rpnaern tt rpoaisr poluu fqieuuars:
Ibffives.
ou Omno ilnusi- rdaofnfnineé-d, cifoiemremnes fnaolpmest,r feu idvea nhto uqfufi’iilg ee ft plus 9 f a l pêtre.
dç terre ,f ilp e t /&.commun ou de la p_remiere: ieiaeum ,e faealpue. tqrue’:o nra afipnpé,e l&lec f.a. lLpee tfrael.p eent rgel:a dcee . la trqoui—i ■
éetfét lféo nmdeui ll&eu. mr, isn ed afne s- vdeensd t opnonineta 5u xm, aiils faep rcèosa faevrovier pour la compofitibn de l'a.poudre à canon.
On fait encore une quatrième efpéce.de fa lp e tr e , qquu’eo ne nn.loem fmaifea fnat lfpoentdrree feann sr oecahue.d:;a ncse luuni?e-c ic hfea: ufadbièrrie
• pdleu sfe fri nàe &fo.rcceell ed qeu ’foenu d,,o iilt- Leemstb a.àr qfuaierre 'f ular lpao umderre-. | la
nimQeure llqeus este-frarlepsê qtruiei rosn pt rédtéejnà dTeenrtv iq ,u ee nl-’olens pgeaùrtdra rnat
.vqeuretl q&u-eqsn ’aonnn léeess ,a rproûufer vdue sq ué’counm leess &co_ndfeesr-evaeu xà cinouutiles
des fa lp êtres que Ton-.cuitr.ou même feulement d’uOrinn ep.eut voir à lapage'p j dü fécond tome dès'Mé- snoires d’artillerie la manière de faire le fa lp e tre &, de le rafîner. L e bon fa lp e tre commun dôitêtre bien dégraiffé ,
blanc ,-fec- , & le moins chargé: de Tel qu’il, fè
petit. - V . * tauLxef omnte-illelesu-pr fluaslp -beetraeu xr-a,fiiensé peflut sc-elolunig ds onc lleess cprliufs-
larOgens. 'Jfa it-' u; n g- rand- n-o mbre: dWéJ p répagr atji on' s' chyi- nmiitqruee,ls’ eaavue cr élgea flae l,p le’etarue-,f o&rt ee ,n tlré 'acurtirfetas lmTienfpérrakl , dlee
fél polycreftè., le Tel antfefebril ou contre les fièvres,.
le b«e uLrer ef àdlep nêittrree p,-&t pc.e-ut entrer'dans-le royaume,, nnéi rya'lc idrècsu pleoru dfarness ,u na up amffoepyoenrt dduuq. ucoelm ilm eifftf aeirxee mgpét:
de droit, fuivant l’arrêt dtr 6- août 1710 . « A v e c - ce paffeport les fîeurs Chatel , entrepreneurs
de la manufacture d’huile de vitriol établie
à Rouen , peuvent en faire . entrer- pour T’ufàge de
lèur manufacture , jufqu’à trente milliers pefantpar:
.an. Arrêt du -24 fep-tembre 1768 A «a SIIi eofnt pperromhiebté dà’ elna efonrtrtieér pdoaunrs ll’eé trroanyaguerm »e. .., „auvtrieemnte
pnat rq luees pcoinuqr glaro rféfégsie f edrems epso ,u dfurievsa,n’ ti ll ed otaitr,i fs d’iel ,
•ldé4, * 1. du quintal ttQuand.la. fortie. en eft permile- par les. cinq*
S A II
grolTes fermes, il paye, fuivant le même tarif, 4 1.
du cent pefant
Depuis l’ invention de la poudre à canon., il s’eft
toujours fait en France une très-grande confomma-
tion de fa lp e tr e , mais les guerres continuelles du.
j long régne'de Louis'XlV , l’Invention des bombes,
1 des car cafte s 8c autres feux d’artifice-, &• la' nom-
bîeufe-artillerie , foie de terre, foit dè'mer, joint
aux armes prefqu’inaombrables que-.ee grand prince
a toujours été-obdigé'd’entretenir, ont oblîgé de doubler
& de tripler la fabrique dis falpêtres*, de forte
qu au lien de 1500 milliers‘qui Te fabïiquoient par
aiï> avant l’année rd po,.oa a=.vu des: années où il
s en eft fait jufqu’à 4. millions 50 ©.mi Ile livres , &
lafburniture des magafins du roi a toujours été ,_ année
commune y-i trois millions trois à quatre cens milfe
En .(’année 1700 , que lès magafihs dù roi étoiéne
remplis-,, la fourniture fut réduite à deux millions
quatre cent mille livres , fur quoi.la çônfommatioli
• du public pouvoit monter à cinq-cens mille livres.
La pair dont on a. joui dans le commencement du
régné de Loyis X V , . diminua encore confidérâble--
ment en'France , ,1a fabrique dès falpêtres qui ne
s augmenta que lorfque le démon de la "guerre vint
. troubler le repos trop court dont :on avoit joui juf-
aa ’alors. -
Depuis la. dernière guerre pourlâ fuceeffion d’E f .
pagne , les magafins au foi- onr toujours ' été plutôt
remplis d e q u e . d e poudre, .parce que- , outre
quelles falpêtres ne caufënr point d’âccidéns cdmrrte
la poudre , ils peùvenrfe eonferver dans toute forte
de 'lieux fans fe-gâter & qu’il eft facile lorfqu’oa
-a befoin de poudre , .d’en faire fabriquer quand ona -
fuffifi miment dç -falpêtre. c
Autrefois, Ton étoit perfuadé qu’on 11e pouvoif
fe palier-des falpêtres étrangers , & en effet, on
confommoic beaucoup plus dé ceux-ci -que . dés f a l -
p u re s François ;• mais l’expérience a'depuis fait
•connokre qge . la-France en étoit mépuifable ,. &
qu’elle pouvoir fuffire à tous les bèfoins* de ; Tétât/, ,
lans être obligée d’en faire venir du dehors , ce qui
ne ■ peut être que 'très-avantageux', puifque-x'ë font
les lu jets-du roi qui profitent -d’unedépenfè qui fe fait
toute “dans le-royaume.-
•Lorfqii’on n’â befoin que d’iine quantité médiocre
de falpetre , .on. ne travaille que fur des terres qui
produifent facilement, ce qui'diminue là dépenfe y
mais quand la-fourniture* doit être ço n fi'dé râblé
l'obligation de'travailler'fur des terres qui’’donnent
peu de falpêtre engage dans de plus grands frai?.
L e fa lp etre ", comme on l’a déjà.dit', fe trre dés ,
ter res de différentes-qualirés jù Paris on en fait avec
les vieux plâtras qui proviennent des démolitions des
•maifàns, pourvu qu’ils fôient bien pourris , & pour
ainfi dire calcinés'par une humidité-eh'àude.
En Touraine , le f tuf-dont les màifôns-font bâties,
en fournit encore plus que lés plâtras dé-Paris,
&-lorfqu*àprès quelques années cette pierre eft crès-
tendre & ufée, elle -eft fi pleine àe falpetre* 3 que
SAE ïes faîpêtriefS' trouvent quelquefois plus leur' cbm’pfe
a rebâtir une nouvelle maifori pour avoir les matériaux'de
l’ancienne, qu’à faire rebâtir celle-ci; auffi
eft-il certain que la Touraine eft- la province du
royaume qui en fourti.it» davantage; -
Dans toutes les autres provîntes 9> les; terres dont
on tire le fa lp etre font celles des Bergeries- , • des
Colombiers , des Selliers & autres lieux bas & ;hu-
mides. Voyeur pour ce qui concerne-^la fa b r ique
& le raffinage du falpêtre le- Dilhonnaire
des a n s 3? métiers, article■ sa l p é t r ie r .
Il y a etr France jufqu’à tren;e départemens où
fe fabriquent tous les fa lp êtres du royaume , Ta voir :
Paris.- Touloufe, Belfort.
Orléans.- MoiitauBai^ Brifac.
Saumur.- Montpellier. M e tz .'
T o u r s . Perpignan. Verdun;
Cfiinon;- Marfeiüe.- Gharle ville.
Chatelleraült. Avignon. - Châlons. m‘ -
Bourges., L y o n . Laferé.- " -
Bordeaux.- Grenoble.' , A m ie n s . -
Bayonne.- Befançon.- V aïénciennes'.
Rouen. Dijon.- Douay.
S A t
ro i,- 8c l’ordonnance du lieutenant - général audit-
bailliage. ' . 1 ' 1 " Un des articles de ces ftatürs^ordonne « que dé’
quinzaine en quinzaine tous les falpêtres qui-feront
faits'& fabriqués par les fa lp et tie rs , feront portes
dans- les magafins du roi, rélivres au cOm mi flaire-
générai pour être' payés fuivant le prix qu il eil‘
fixera , à proportion de leur boute' & de leur qua>
lité -j 8c déferilès (ont faites ,-fous peine de confiff'
cation dés cu v ie r sd une amende de 4® lî 8c d être
| privé de fe eommiffion, de Vendra à d’autres qu’au'
ro i, ou receler aucun-falpetre , foit des premières-
cuites , foit du rafiné, fous quelque prétexte que cè-
puiffe être»i _ ,
• Gomme il-n’eft pas permis en France dê fabrique!
jdu .falpêtre fans la permiflidn du grand maître de;
Tartillerie ,'à clïàquè renouvellement de bail le grand-
maître délivre-utfe commiftion générale à- une des:
cautions du bail , & plufièurs cooeiïiiliions particulières
de f llp ê t r ie r s , av'ec les noms en blanc pour-'
■ être remplis par le comraiftàîre-généfal., lequel a’-
infpeéfion fur eux , pouvoir de les révoquer lorsque
ceux qui en font pourvus en- abufent ou fabri'-'
quent de mauvais falpêtres.^
De c-ês trente départèuiens, il-n’y en a-que dix-
huit qui aient des raffineries , dont la moitié font du
nombre de celles qu’on nomme grandes raffineries
& les autres ne font que des-petites.--
Paris , Saumur, Bordeaux*, T-ouloufe , Montpellier,
Perpignan-, MarfeiLie-,'Lyon & Befançon font
grandes raffineries : Bayonne , Briffac, Metz , Verdun
, Charleville , Châlons , la Fere & Amiens ne
font que’ du rang des petitesi
Le produit de tous les département mon'toit 9- du
tems de Savary -r année commune , à - 2,400,000 liv.
pefant de falpêtre-, dont Paris fourniffoit prefque
700,000, Saumur 250,000 , /Tours 1 x0,000, Ghinon
20.000 , Bordeaux 150,000 , Touloufe alitant.-Les
autres- fabriques-n’alloiént ordinairement que depuis
3-,o.oo jufqu a 6o,oooî Ce produit qui étoit tombé a
1.800.000 liv. paffe aajôard’hui 3,000,000.
JL.t falpêtre Te 'vend à Amfterdam au quint de cent
livres eh banque , fa tare eft-fur les futailles , & pour
toute dédudion 1- pour 100 pou-r le prompt payement;
Son ptix-eft de 23-florins le quintal.
SA LP Ê T R 1ER. Ouvrier qurramafte lés màtièr'és:
propres à fàire du falpêtre-, qufTés leffive , qui*- les
cuit , !ou qui raffine le falpêtre', quand il-eft fait.
On appellè' auffi fa lp étrier, fe -marchand qui le
V end.
Il y a à Paris une efpécê de communauté dé fa l-
p étrier s , qui prennent la. qualité de fa lp êtriers dit
roi j pour la confedïon des falpêtres de France pour'
le fervice dé f i majefté.
Cette.comnvsnâuté a des 'ftatüts faits par Tés meŸn-
hres mêmes & enTegiftrés à leur requifition au greffe
du bailliage d i t 'château du Louvre , artillerie , poudres
& falpêtres par-tout fe royaume de France,-le
IP r mai 16 5 8-, fur fe confencement du procureur du
É T A T des fa lp ê t r i e r s qui ( d u ' t envs d e S a v a r y ) ;
travailloient à la fa brique des falpêtres dans-
la v ille & généralité de P a r is , du nombre d’at^
- - tellers qu ils y avaient■ , & de la quantité dé’
falpêtre qu’ils pouvaient , année commune ,
fo urn ir à-larfenal- de-.Paris.
L a comiiturtauté des falpêtriers- de' Paris ne paf*'
Bit pas ordinairement le nombre de 26 maîtres , qui1
ivoient ehtr’eux tous 3 2 atteliers , la plupart n en
lyant qu’un >-&■ d’autres en ayant deux & même
iufqu’à quatre- j ils fatfoieüt , année commune ,
j 7 0,000 livres de falpêtre.
A Saint-Denis il y avoit dèux atteliers', à Mantes
autant ; L a çn y , Pontoife , Meaux-, Villeneuve-'
le R o i & Fontenay, en avoient chacun un : V illie rs -
le-Bel-1 rois, A rgen teu il un ,- carrière-fur-B ois
deux , Su-rêne , Nogent fu r-Ma rn e, L iv ry , Montreu
il, Dammartin , chacun un, Tribaldon 8c
Condé deux , Triel- & Mont ion , chacun un ; enfin
PBspus en avoir trois. Tous ces atteliers de la gêné- -
ralitè, montant à 27 pouvoieno donner par an environ
158,600 milliers de falpetre. • ;
Le total dés atteliers dé Paris &• de Ta généralisé '
montoit à 59 atteliers, &'le total des falpêtres qu’ils-1
fabriqnoiênt ,-à 628600 milliers par an.
SA L S E P A R E IL L E , - ou SA R CE PA R E IL LE .
Plante qui croît au Pérou 8c dans la Nouvélle-
Efpagne*, & qu ôn apporte anffi dés Indes orientaleSo*
L a débauche dè l’u-n & de l’autre fexe ne fait
faire, qu’un trop grand commercé de cette drogue,-
dont le principal eft d’entrer dans les décodions & lès - .
tifannes qù’on donne pour les maladies venericr.nes.'
Cette plante fe plaît dans les lieux humides 8c