
Î S jB •s C ï
: 7 a Pdrls » ^ > £ W fêtés qtraYante-deüôo
^ liv r e s . -. • 1 • ,■ •;■ • ; ‘1 f ;
• Le fchippondt de .Conisberg-.,- qui èft de quatre
.Cens livres vaut ordinairement à Paris, &c.
, t m s cens J i x ji trois cent fep t liv ré s, ce nui doit
îllli; T ? . ° r,cllîe 1 ?ete{.d.fa fcfart de'Jboiirge'oi s■ «à«'<* ' ' “ té1 des march'ani
qiuiu bourgeois achète ïtm Pblonbiji, le d e f c r
d ac fr4mi,ei' à J 1»«! livre? pour" cent
de .bénéfice ou bon poids- enforie-'qu’un fehip*
fo n d e de .marchandife adliétdes de là p i L i i i è !
mam , c eft-adire , d’nn Polo,:dis, .doit ïèndrè à;' Paris , a Amfterdam, à Strasbourg & à Befancon
environ tronSfeh j-vMg t 'lit>rès°^ovirv ) , ■ ?
^ RlS? Ve fehippdtidi eft je quatre cens livrés
d’ A t^ is îc en s tri,lie liv re s dé Paris1,
A .Copenhague-le fp if r p o r ip eft compofè de
fto t s t ilts vingt 'Livres ,'qui en rendent à Paris ,'&c
fraisJcens livrés, - -a .
f" c 4.Reyel d j de quatre cens livres
cinquante-livres1 de - Paris’ '
Amirerdam , &cV- ‘ s r -; -? /■
' f ■ Bantiick'-le. fchippondt eft- de- trois 'cens 1
.quarante liv ré s -, cfai reviënnenfa/ro/Jr cens dèux-
I P & un peu p m \\
A B'érgue en N o rw è g e , le fch ip p o n d tdL-d e ' f rots cens livres, qui-en font trois cens quinre\ çde P a y s ., -&c. j % . ' ?, ffi f , f J
Enfin, le J'fchippondt, d’Ànifterdam-eft ahfi? de trois .cens livres, & -contient vingt lvfpÿhdts\
:SU1 P efent Chacun 'quinze livres I J ce q u i 'f iü îg sfc .kment.eryts cens livrés, de P a ris, -de' S trasboïïg
oc de Dé Lançon, pR’f l ■' • -- s
Sorte d é b i t é dé compte-dont oh
de lert a Brelîau , dans le éommerce dés plus1 belles
-toiles de Siléfie. -,
L e fehoi. fait fo ixante dunes1 iè -Bre'flàii nui
^Viennent a i « £ | demie dunes dé- Parisl:
Chaque eft, cpÿpofé de quatre oii cinq
-pièces de toiles. Celles dont il- y 'a'-cinq’pièces au
fçhoe font les plus beli.es> ’’ 1 r '
, ®.?H R > autrement- appelle -ï i î r t e l . Mefure
n L iA T W M Ü g Pccfqnc généralement
^>ar toute 1 Allemagne-.- Voy'ez fe rt e l ;
-SC.HUJTE .D’A RG ENT. Efpècë' dé monnàie
:de compte dm Japon-; fur laquelle oo- eltime'-les
paremeiis dans Je commerce. Les deux censfckuiies
* * * * * ' 1 ^ i -'no“ »ic
appelle lo is d e f c iq g i le bois
flui eft débité avec la fe te , pour le diftinguet- dit
i Ÿ : ln ! a « ne.ft ju ’équarci avec la coignée ,
?“ boIS d.c iua.tra ni ; q(ü „ ’e:ft que fendu avec
an inftruniènt de fer tran'chani eii forme d eqùèrié.
Les planches, les ftlives’, Tefporeamo; les! cheà
S | -f0Ilt. d” lo is * f i i a g j ç i e bois meft pas
à beaucoup-^près ; que bois de brin.
S C X Ce font les teicurs eje long qui le débitent.'Toye?
BOIS DE SCIA ÖF...
SCIE. Infiniment propre à Fendue’ ;& divifer
en piiïfieûrs pièces dive-rfes matières fondes-^Æoniine
lé îùarbre , -le^ -bois, l'ivoire , &ç. -
/ .^a ■ ^7e/ fal1 deS. Outils lès pl^s ut-iies e[ui ont
été- inventés pour' la <roéehanicjue' ; la jfable en attri*
büe’.l hwentiôn à le t t r e ‘fils de 'Dédale qiVi, non
iMoihs- iiigéniea.X; -cjtie :fon père , enriçliit ' comme
lui les arts encore naifTans de plufieurs découvertes
Çiu oiït lervi 'à ltfs-'perFéâioiviér. '.Mais Icare eft
Un perionnage labuleuoc, on n’a rien de bien afluré
U t ,te-ls i On croît qu’il vécut J on lui a
attribue , ■ ’ àinfi | p ÿ I)& lâ le i fen père',1 * dont ]c
.figeifîe Yindiißrieux , l'a plus 'grande partie
des découvertes iltilès^ - 8c fen \voici-‘ÿëut-ctire; la
raifon , c-è'ft q:ue toUt: dnv'enteur -étok un J)édalè
{A y t v ,* . ) ô.u - un ifidiißrieüx &! que ' l’on
mu lür le--'compte d’nn'.Feul les découvertes de
tous,.'
- (^aoiqu il en Toit., on dit qu’ Icare ou l’inven-.
teur de la ßcie la forma Fur le modèle de l’arrête
durï poifTon plat, tel par exemple; qn’efl là-faule.
Mais^qe qui femblé déméneir- cètêé - opinion , mal-
^rë vraiFèmblâhce , c*efi:' le nom même de la
y £ ie ’ doit venir de l’é ri entai Jbtàn , nom 'dame
[lettre'de 1 alphabet oriental , qui défigne les dents
& qui én eft la figure, 7 ' :' - iu
J f ordinairement de fer , avec des dents,
niais différemment limées ^tournées, Fui van t TuFa^e
! duS uel eIle eft/deftinée. Il y a aufli dés Jcre/fiïns
dents -, Celles-ci fervent ‘ au feiage1 des maii-rés &
des pierre'sj 1 ’’
‘ : Lés ouvriers qui fe fervent le .plus, communé-
' Ç Â . e ^ f cie font pour le bois, les bûcherons,
les icieiirs de ;long , les charpentiers, les menui-
Xters , les- ebeniftës., les toûrnéurs ’& les tabletiërs :
& pour les pierres - -lés matbrierÿ, le's-fculpteurs,
les lçieurs de piepres5, ’
Les lapidaires ouf pàrdiilernent leurs fdîès , ainff
que lés ouvriers qui 'travaillent-en pièces 'dé rapport
i mais cette fe ie jae reffemble prefqii’en rien
aù-x autres. ' > •; p ,
De- tous; les divers ouvriers qui fe fervent- de
la fe ie , ce font les. menuîfiers qui en ont la plus
gr^ide quantité • & de plus de différentes efpèees.
. LeVp.ruVcipaleji;font la f i l e d reféndrèp 'tyà
fiu r .eft côtnràuhe avec tous les" autres ouvriers'en
W Ë Ê Ê M fÊ M à d é b i t e r , la f i l e à tmehis, • la
J c i t a . m m t r y l v . f i i p à enràjer; . h f i l e - â l m a in
& la f it e q cheville.
Les ëbenift'és, qui font du corps des àiemïîfîers,
outre toutes îes fe ie s qui fervent a la menuiferie,
en ont encore une particulière qui s'appelle feie h
a contourner. Cette f i l e eft montée fur un-archet
d a.cier fort éleve, afin que les Feuilles des divers
bois qu ils eontôurnent püiffent paflèr .entre' - cet
archet & la feuille dentelée de fa fiie± Voyez
! MARQüETTERÎE .& léEoéNISTERTE»
I f c s dents de toutes ,ces fortes '.de fe je -.s’a&flrcW
2
S C I -,
li'Fe-limeht'aVëc une lime triangulaire , en engh-r I
géant,.la feuille de- la Joie. , dans une 'entaille d’une J
planché, &• f y affermilFant avec une efpèce d e j
eoin de bb-is.
Les charpentiers ne . fe fervent güèreS qiie dé la filé- à! refendre & de celle à débiter ; mais, l’une
& l ’autre font dè beaucoup p lu s; fortes & plus
longues que- celles dès; menuifiers.-
Les foies dont on fe fert dans les forêts pour
pdéabritteor uletsj?lus gros, a rb re s,- s’appellent des pajje- Elles n’ont qu un-manche à; chaque bout
de .la- feuille , feniblables en cela à celles dont
fe fervent les feieu-rs de pierre pour les pierres tendres ;
là feuille de etitz feie a ies dents .fort détournées ,
e’eft-à-dire', ouvertes à droite' &- à- gauche ; il-faut
iiéceflairement deux hommes pour s’ en fèrvir.--
LeS tailléurs & fcièùFs de' pierre ont' deux fortes àe foies ; les ûnes à dents & les autres fans dents.- Les'foies à dents' font parfaitement femblabfes aux
pajfe-partöüt dönt on'fe iert dans fis forêts pour
couper les bols , excepté quelles n’ont point les
deftts détournées ; elles fervent a feier la pierre
tfendre.- Les ^ 'i c j fans'dents dont on feiê les pierres ■
dures-, ;& dont les' fcùlpteurs marbriers fe fervent
aum-, pour débiter leurs marbres , ont une monture '
femblable à-celle des files' à débiter des-menuifiers ,
mais proportionnée à la force de l’ouvragé de la feie", y en ayant de fi grandes que deux hommes ont
beaucoup dé peine i les élever pour les mettre en
place; L a feuille dé ces foies eft fort large- & allez*
forme p’our feier le marbre & la p ie r re , en les ufànt
peu à peu par le nioyen du fable &■ de le a u que le
fcieti-rt. y met de tems en te'ms avec' une longue
cuillère.* . . v ’ .
Il y a outVe cela des efpèees de foies- à main pour
les mêlons & pofeurs de pierres de taille : on les
appelle couteaux à feier, les unes ont- des dents-&
les autres n’ èn ont point.-
Ce- que les. ferruriers appellent foies d guichet,
eft une petite feie à main faite en forme de couteau
dentelé, dont ils fe fervent pour faire dans les portes,
tiroirs ou guichets de. bois , les entrées;-des ferrures
quils y veulent pla ce r.-
Les tablettiers - peigniers &£ autres” ouvriers en
cbrne’ ont dès efpeces de feie z main qui ont un
manche comme celle dont on vient de parleT, ou
qui ont une monture de fer à peu - près femblable
a ’ celle des foies communes", mais fans corde. L a
feuille en eft ferme & un peu la rg e , & les"dents
n en font point renverfées : ce s fortes de fçies fervent
a- débiter• l’yvoire , les buis & les autres bois
durs...
Les fiies âes ^lapidaires , qtii portent le nôm de fie y non pas qu’elles aient quelqu.e rapport par la,;
figure à-aucune Aes foies dont oh* vient de parlée;, ■
mais parce qu’elles, fervent à ufer., & , pbur aiivfî
due ', a feieries pierres précièufes fur le tourét ; ces" Jclcs'-> disq’e , font 'des petités plaques de -fer faites
éu-fornie- de ce qu’on appelle une pjrouettê avec-.
s d ï 6 3 $ :
quoi jouent les enfaqs, attachée,s au bout d’uné bro-
1 che qui eft aufli- de fer;
Les lapidaires ont eneorê-une éfpéce de feie pour'
fcieî lè-diamant , qui ne cunfifté qu’ en un fil de fe r '
ou de ietqn aufli délié qu’un cheveu, bandé fur u n -
petit arc d’acier ou de bois. On s’ en fert 'avec de la-
poudre de diamant bien broyée avec de l’eau ou
du vinaigré.''LeS ouvriers en pièces de rapport ufeat
dé cette forte foie pour, les .pi erres les. plus p ré - '
cieufes ; pour les plus' .greffes p iè c e s, ils - ont une-
petite foie dont l’a fouille n’a point de dents.-,
- Toutcs.les feuilles de foie fe vendent par les quin«"
cailiiers, qui les tirent du Forez & de Picardie : on-
en trouve chez eux;'dé;toutes .montées , particulière-'
ment celle?, qui fervënt pour la marqueï.tede & pour.'-'
les tabletti'éis & peigniers-, dont la -montu-rereft tpure ’
de fer , - & par conféquent ' de- leur- reffoït»- Voyetft
^ u in c a i I l i e r .-
Les foies font traitées à l’enttée & à la fortié des'
cinq grofles fermes ^ comme quincaillerie de fer
en obfervant feulement que la de ci fis n du confeil d a ;
z i pftobrë 17.85 les, comprend dans la quincaillerie '
dont l’entrée eft prohibée; P o y . q u i n c a i l l e r i e .
: SC IE R ’. Couper dû b o is, du marbre, -de la pierr®-
ou autres matières folides-av.ee la feie. SC IE U R . Celui qui feie.
S C IU R E . Poudre qui tombe du" bois que' l’o a ’
- L a fciùïe du buis fait un'e partie dû négoce des '
marchands m erciers-papeti e rs & des table tiers - pei-"
ghierS'-: elle-fert à fécher l’écriture. On la vend aa'-
boifleau oü au litron.
S C IL L E S ou S Q U I L L E S , en latin f i ilia " ma-*"
rïnma-, Linné. Ce font de très - gros oignons q u i' ,
çroiflent naturellement fur les bords de là mer eh3
E lp a g n e , en Italie , en Syrie. l i e n vient aufli de-
Normandie , .fur-tout d’auprès de Qùilbceuf.
I l y en a de deux fortes, de mâles & de femelles
.Les mâles font blanchâtres y &. les femelles, -
On ne trouvé gùères que. l ’efpece femelle chez les '
marchands épiciers & droguiftes de Paris.-
L e s feuilles des fcilles font larg e s, vertes & Ion- '
iglies , & leurs fleurs blanches en forme d’écoiles-à ’
L a partië de la racine qu’on nomme hulhe ou. oignon1
^eft celle dont on fe fert en médecine. ■
On a grand foin d’ôter le coeur de ces’ oignons’
avant-de s’ en fervir , parce qu’on le regarde comme *
un poifon' dangereux j leur ufagé eft pour la com-"
p.ofition d e -la thériaque", & pour quelques em-"
plulâmtr éms aogun ounmg.üens, comme lait ne a & \e diaehi-' On en fait aùf l ldu vinaigre & ■ dw4
miel qu’on nommé fi'illitiqües. ■j On doit-choifîr l’oignon de f cille gros ,(ain"j ré - "
cent \ & rempli d’un fuc vifqueux. Quelques - uns':
préfèrent la fa ille blanchë j d’autres la rouge y quoi- ■
qu’elles fôient ‘ toutes deux' également bonnes j la 1
feulé différence qu’ il y ait ëntr’elles confiftant dans •
la -couleur. Cette ràcine a une faveur qui fonlevé ‘
l’éftomach, extrêmement' ameré & aevimonieufe j fi 1
i on la manié beaucoup^ elle excorie la peau. Quant-: