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*JT2 M O N M O N
Voici les monnoies étrangères qui ont cours à Roftock.
L e ducat d'or y vaut. . . . . ..................................... . . . I marcs 4 « plus ou moins.
L a pièce d’argent de f argent de conftitution de l’Empire*,.! ! 1, 30 «
fuivante^1 Savoir ^ arg ent > ou 1® trafic d’elpèces , on compte ces monnoi.es de la manière
L e ducat à z | thalers g avec. • . . , . n j
L e louis & le frédéric à 5 thalers, avec • 18 C
Les pièces de y , à z marcs j avec, • • • 6 \
L a fabrication des monnoies actuelles de Mecklen-
bourg, commença en 1763. On y fabrique d’un
marc, poids de Cologne, d’argent fin, i i y thalers,
ou 17 marcs doubles, ou 34 marcs fimples,
©u la meme valeur en d’autres monnoies inférieures
, jufqu a des pièces de z efcalins ; toutes ces
monnoies font plus ou moins alliées , & par confé-
quent de titres différons. Les pièces de z & de
1 marc, font du titre de 9 deniers, les J- marcs ,
©u pièces de 8 efcalins, ne le font que de 7 deniers
1 z grains , & les autres a proportion.
Au refte , la thaler courante de Mecklenbourg,
qui contient 4 Z9 r h as d’argent fin , vaut au pair
43 fols, argent de Hollande.
L a gainée de . . . . ai'shillings, depuis B.
L a couronne de . • . y dits • • • • • •
L a pièce de . . . . 1 dit.................. .... 9
Les changes roulent à Rotterdam à peu près
comme à Amfterdam. > • -/ 1 EH - f
L ufo , ou ufance des lettres de change payables
dans Rotterdam , eft feulement de 30 jours de
datei.
Les jours de grâce, ou de faveur , permis par
les lo ix , pour les lettres de change payables dans
Rotterdam, font au nombre de fïx , & en cas de
refus de paiement, on en doit faire le protêt le
fixiéme jour fans faute, excepté lorfque celui-ci
échoit pendant la fermeture de la banque ; car
alors il eft d’ufàge avant de faire protefter une lettre
de change en iouffrance faute de paiement, d’at-
1 Cours des changes de Rouen.
Sur Amfterdam“,
p f de perte contre l’argent courant de Mecklenbourg.
R o t t e rd am . On y compte par florins , ou
gulden , de zo fols , ou Jluy v ers y & le fol de 2.
gros ou g ro o t, ou de 1 6 deniers, oupennings
Les autres monnoies, , tant de compte que réelles,
y font les mêmes qu’à Amfterdam.
Comme il y a une banque à Rotterdam, ainf»
que nous l’avons déjà remarqué ; il y a aufîi deux
fortes de monnoies ,. qui portent lés noms d5argent
de banque Sc à*argent courant, dont les valeurs font
déterminées par l’agio , qui eft de 47 p f , quelque
chofe haut ou bas.
Voici ce que les monnoies d’Angleterre , qui
font les efpèces étrangères les plus courantes à Rot~
terdam , valent dans cette ville.
10 f. jufqu’à fl. 1 1 iz fl
tendre jufqu’au troifîéme jour après l’ouverture de
la banque pour en faire \t requis. Les lettres de
change payables à vue n’ont point de jours de
faveur.
R ouen. On compte dans cette v i lle , au Havre
de G race , & dans toute la Normandie , par livres
de zo fols , & le f o l de iz deniers tournois.
Idécu de change y vaut 3 livres., ou 60 fols
tournois.
On peut voir les autres monnaies à l’article de
F r a n c e .,
Hambourg
Lifbonne, . •
Londres, . .
Madrid • .. .
1 écu dé 60 fl contre . •
18 6 écus, plus ou moins •
1 écu •
1 écu . . . . • . . . .
i S 1 . ? f* plus ou moins. •
74 vis. bco.
100 rthlr. b co.
480 rées plus ou moins.
3 1 d. fterlings.
1 piftole de ^z r. pte.
Les ufances & les jours de faveur comme à l’article de F r an c e .
R u s s i e . On compte dans la plus grande partie de ce vafte empire par routles de 10 0 copecks. Voici
mmonr «« diviie ces monnoies.
Grosy. RLopie ou Copeçks. Denuschkas• Poluschkas^
comment on
Roubles< Allins»
• 337 • . •’ • IOO • • • . » *.200 * • • 400 * H
1 , . , » - • 2 . • ». ► . . . 4 - . . 81
1 1 • • Z
M O N
L e s monnoies réelles de R u jjie font :
D’or .• U impérial de 10 roubles, & le \ impérial
de y roubles.
L e ducat de z\ roubles ; & le double
ducat de 4^ roubles.
Des pièces de z , de 1 & de \ roubles ,
dont il.y a peu.
argent : "Le rouble de 1 00 copecks.
Le p o ltin ic k , ou demi-rouble , de yo
copecks.
Le polupoltinick , ou quart de rouble,
de zy copecks.
De billon : L a gri-wne ou gri-wna , de 10 copecks.
L e pia t-ko pie ow piat-copeck , de y
copecks.
De cuivre : Des pièces de ? , de z & de 1 copecks ,
ou kopies.
L a dènufchka de f copeck , &
L a polufehka de^ copeck.
Les monnoies étrangères les plus courantes en
R u jjie , font les ducats d’or de Hollande, qui
valent zz5 copecks, plus ou moins; les couronnes
Angloifes qu’on paye à 1 3 z copecks, plus ou moins;
& les rixdales d’Albert, ou les rixdales de H@l-.
lande , qu’on reçoit ordinairement au poids , &
rarement à la pièce ; 14 rixdales d’Albert doivent
pefer une livre de R u j jie , & on en paye 17 roubles
& Z3 copeeks, plus ou mbins; ou pour, cha-
M O N 2 7 *
que pièce de bon poids, feulement \zy. copecks,
plus ou moins : il eft, au furplus , à remarquer que
ioo rixdales d’Albert effectives répondent à environ
ifc de R u jjie ; autrement ySy rixdales d’Albert ,
équivalent à 1 poud de 40 fë de R ujjie .
La livre de R u jjie , poids de l’or & de l’argent,
fè divife en 96 Jolotnicks ; 8c l’on divife de même
cette livre pour les effais de l’une & l’autre de ces
deux matières.
1 Solotnick d’or fin y vaut z roubles , 7? copecks,
plus ou moins.
1 Solotnick d’argent fin y vaut ip à zo copecks,
plus ou moins.
Les monnoies de R u jjie font fabriquées fur
pied fuivant, fçavoir :
L ’impérial doit contenir , fuivant l ’ukafe du z j'
novembre 17 5 ? , folotnicks d’or du titre de 8 8
folotnicks, qui répondent à zz carats.
D’une livre d’or du titre de 94 folotnicks, ou
z 3 •£ carats , font taillés 117 ^ ducats.
L e rouble doit contenir 6 j folotnicks d’argent du
titre de 7 6 folotnicks, qui répond à 9\ deniers.
Enfin, d’un poud dé 40 de R u jjie de cuivre,
font fabriqués 16 roubles en petites monnoies.
L e rouble contient, fuivant ce qui eft dit ci-
deffus, 3 i j as d’or fin, ou 430 as d’argent fin, dont
la'valeur intrinféque répond à 43 fo ls ,‘ argent de
Hoüande.
Cours des changes de St. Peterjbourg.
.Sur Amfterdam, • • . . 1 rouble de 100 cop. contre . • •
Hambourg, , y ‘ . . 1 roub le .......................' .........................
Londres, . . . . . 1 rouble . . . . . . . . . . . .
1 1 eft extrêmement rare de tirer d’une ville étrangère
, des lettres de change payables dans S . P e -
terjb-ourg; mais dans les cas 011 cela arrive, celles-ci
y jouiffent de 10 jours de faveur après celui de leur
échéance , lors même que les lettres de change fe-
roient échues avant qu’on piît les préfenteraux accepteurs
pour en obtenirle paiement, faute de les avoir reçues
plutôt de l’étranger pour y en faire à temps
Je requis. Les lettres de change payables à vue n’y
jouiffent que de 3 jours de faveur, & d’aucun
celles qui y font payables à jours préfixa L e protêt,
à défaut de paiement, doit avoir lieu à S . Peterjbourg
le dernier jour de faveur avant le coucher du
foleil, a moins de quelqu’empêchement, dans lequel
cas il-peut également s’y faire le lendemain.
S a i n t e - C r o i x . On compte dans cette i.fle & dans
celles de S . Tomas & S . J e a n , toutes trois appartenantes
au roi. de Danemarck , par p ia ft re s , p iè ces
de huit ou ryksdales courantes, de 8 r ia le s ,
ou réaux, ou bits. Ceîte piaftre équivaut à la piaf-
tre de diange d Efpagne ; car une piaftre forte effec-
tive d Efpagné vaut 10 réales , ou bits aux ifles
Danoiles. Les monnoies réelles qui ont cours dans
ces ifles, font des piaftres Mexicaines, des monnoies
da r de P°«ugal & d'Angleterre , & des petites
40 f. cour, plus ou moins.
38 fl lubs , bco. pl. ou m.
45> d. fterlings , pl. ou m.
monnoies d’argent , ou plutôt de billon, qu’on
nomme réal ou bit. Au refte, les billets de ? rykf-
dates, courantes de Danemarck, de la banque de
Copenhague, ont cours, fans aucune difficulté dans
les trois ifles, avèc z f p f d’augmentation dans leux
valeur ; car ils y font comptés pour ryksdales ,
argent coùrant de ces trois ifles.
S a i n t - E u s t a c h e . On compte dans cette ifle ,
à Sa ba , & dans la partie^ de l’ifle de S . Martin ,
poffédée par les Hollandois , par p ia jlr e s de S
réaux, & le réal de 6 fols ou Jluivers courans.
L a p ia jlr e gourde vaut 11 réaux, & cette piastre
eft la même que la piaftre forte effe&ive d’Ef»
pagne.
L a moëde d’or de Portugal de £400 rées , vaut
1 1 piaftres courantes.
Ainfi la piaftre courante de A. E u (lâche , contient
Z4y as d’ôr fin, ou 363— as d’argent fin, &
vaut 3 6j fols , argent de Hollande.
Cependant on la compte d’ordinaire pour 40 fols
courans de Hollande ; mais cette eftimation eft vrni-
quement fondée fur le produit des retours des pacotilles
qu’on envoie à S . Eu(lâche , dont la piaftre
courante rend communément 40 fols courans de
Hollande, plus ou moins*