
Cours des changés de Bruxelles.
Sur Amfterdam , • •
• • 103 • • 35 fLt.v ls ddei t.ch.pl. ou moins contre
• • 3 6 $ vis dit. . . . . . . . . .
• . s>4 vis dit. . . . . • • • . • • • 54 vis dit. • • . . . . • « .
• • 102 thlr. dit* • • • • • • « . •
Hambourg, • •
Londres, • • •
Madrid 9 • • • •
Paris, •
Vienne, • • •
On tire les lettres de change, fur les places ci-def
lus, à i ou a i ufànces, à i ou plufieurs mois dè date.
Les lettres de change payables à B ru x e lle s , ou
dans. Anvers , ne jouinent que de 6 jours de faveur,
après leur échéance ; 8c en cas de refus de paiement
, le protêt y doit avoir lieu le fixiéme jour, à
défaut de q u o i, non-feulement les porteurs , mais
encore les tireurs des lettres de change en fouffirance,
perdent le droit qu’ils ont à la charge de l’acceptant.
Les lettres de change, payables à vue , y doivent
être acquittées dans les 24 heures de leur
préfentatio.n.
C a d i x . On y tient les écritures en reales de 1 6,
qiiartos , ou de 34 maravedis de platte vieille.
h a p ia jlr e fo rte vaut io | reales de platte-vieille ,
roo Lvls bco.
1 thlr. de 2 m. bc®.
1 livre fterling.
1 duc. de cambio.
r écu de 60 f.
100 thlr. d’ëfpèce.
, ou 36 maravedis de platte , ou 170 quartos»
L a p ia jlr e de change s’ÿ compte pour 8 reales
de plate vieille , ou 128 quartos.
On y compte auffî la piaftre forte pour 8 reales
de plate , avec l’agio de 3 p f p l u s ou moins $
c’eft-à-dîre , qu’ on donne ico piaftres forces pour
13 3 j piaftres de change, plus ou moins.
1000 piaftres fortes , pèfent à Cadix 1 1 7 marcs
& z onces, poids de Caftille, & à Amfterdam io^f
marcs, poids de troÿes de Hollande.
Il eft tant parlé dans l’article d’EspAGNE, des
monnoies de compte & réelles de ce royaume,
qu’il nous femble fuffifant de dire que toutes ces
mûnncies ont cours à Cadix , fans aucune différence
de nom , ou de valeur*
Changes de C adix fur les villes fuivantes , fçavoir :
Sur Amfterdam 1 ducat de change pour . • 93 th. vis bco. pl. ou m.
Gènes , . • 1 1 4 piaftres fimples p. ou m. p. 100 pezze., de n ç foldi f. di bco.
Lifbonne , 1 dit. ............................ 600 rées. pliis ou moins.
Livourne, • 11 5 dit. plus ou moins • • • :
Londres . 1 dit.
Paris , . . • 1 piftole de change, . . .
Sur Madrid & les autres villes d’Efpagne à i ou
Les lettres de change fe tirent ordinairement fur '
la France, l’Angleterre & la Hollande, à 1 ou à
1 - ufance , à 2 ou trois mois de date, ou à 60, ou
90 jours de date, & fur l’Italie, à plufieurs jours
de vue.
L ’ufance des lettres de change tirées de l’étranger
fur C a d ix , y eft comptée pour 60 jours de date,
hors celles qui font tirées delà France, dontl’ufànce
eft d’un mois.
Les jours de faveur, accordés pour le paiement
des lettres de change, font fixés à fix , paffés lef-
quels , fi le porteur manque d’en faire le protêt en
cas de refus de paiement , il perd fou droit contre
l ’acceptant, & .ce dernier venant à faillir , il eft
xefponfable de l’événement vis-à-vis du tireur.
Voici d’autres monnoies qui ont
L a roupie d’or , pefant . • 3 0 fanoes, vaut
L e fequin de Venife , de . 9 dits . • •
L a pagode du Mogol, de • 9 dits . • •
L a pagode de Madras , de. 9 dits . • •
L a pagode de Portonovo , de 9 dits • • •
L e fequin de Turquie , de 9 dits • « •
L e S t. Thomas vieux , de 9 dits • • •
L e S t. Thomas neuf, de • 8 dits . • •
L a roupie d’argent, de • . 30 dits • • •
L a piaftre d’Efpagne, de • 72 dits • » «
[-00 pezze de 8 réales.
3.9 âv fterlings.
25 L . 5 f. pl. ou moins.
1 p l » plus ou moins de gain ou de perte.
C a ir e , ( le ) On compte dans cette ville capitale
de l’Egypte, par p ia jlr e s de 33 medines.
L a piaftre effective vaut 60. medines , & on en
donne environ 76 pour une piaftre forte_çt>Efpagne.
Les autres monnoies d’Egypte fe trouvent rapportées
dans l’article d ’ A L E X A N D R i E .
C a l icu t . On compte dans ce royaume de la
côte de Malabar, parfanoes de 16 bifes ; mais à
Cananor ‘ & dans tous les pays feptentrionaux de
cette côte , on le fait par fanoes de 15 bifes.
Les monnoies réelles du Malabar, font des
fanoes d’or de la valeur de fols courans .de
Hollande , & des tarrs d’argent, dont 1 6 font un
fanoe.
lufli cours dans toute cette côçe j
e • • • • 5 y . a jé fanoes.
• • . • 17 à 18 dits.
• • • • 1 y f à 1 6 dits.
. . . . I4 f à 1 5 ^ dits.
. . . . 1 3 ! à 14 dits.
• • • . 1 j f à 14 dits.
• • . • 1 3 I à 14 dits.
• • • • 1 1 à 1 ledits.
. . . • a j dits.
f ( • . 9 à 10 dits.
H y a des fanoes neufs qui perdent environ 2
p | contre les vieux.
C a n a r ie s . On compte dans ces Mes de la domination
du roi d’Efpagne, par reales corrientes de
8 quartos corrientes. ,
Le dob-lon de p la t a,.ou la piftole de change, fe
sompte pour 40 reales corrientes.
Le ducado de p la ta , ou le ducat de change
■dit-, pour 1 3 1 dites.
Le pefo de p la ta , ou la piaftrè de. change dit,
pour 10 dites.
Voilà pour les monnoies de compte : & nous
-dirons feulement, quant aux monnoies réelles d’Efpagne,
que ^ • '
Le. doblon de oro , ou la piftole d’or , vaut
maintenant aux Canaries, 5 3t rea^es corrientes ,
& que la piaftre forte y vaut encore 13 reales & z\
quartos corrientes. - -
Cela fu/fira pour montrer que le real Gorrientè
des Canaries. qui fe compote de 8 quartos des
mêmes Mes, répond à n f quartos, ou y if-maravedis
de vellon d’Efpagne, ,& que le réal- de platte vieille
de 16 quartos dTüfpagne , répondu i f real, ou a
12 quartos corrientes-des Canaries.
Nous, eftimons que le real corriente des Canaries
, répond à 3 5 as d’argent fin, & quil vaut
au pair environ 3 fols , 8f deniers, argent courant
de Hollande.
Canée. On compte dans cette
l’Me de Candie, fîtuée dans la mer Méditerranée,
par p ia jlr e s de 80 p a ra s .
C a r r a r e . On .compte dans cette ville d’Italie,
par lire de 20 foldi , & le foldo de 12 denari , mon-
neta corrente di Genova.
C a s s e l . On compte dans cette v ille , capitale
du Landgraviat de HefTe, & dans tout lé pays du
même nom , par thaler de 3 2 albüs Heffois , &
l ’albus de 9 pfenings , ou 12 hellers.
L a thaler •courante vaut florins d’Empire,
reichsgulden, 24 bons-gros, 'gute-grofcken, 32
albus Heffois , 3 6 marien-grqfchen, 90 krcufers,
-28ÉI pfenings, ou 3 84 hellers.
La reichiflhale d’efpêce vaut t \ thalër courante ,
ou 2 fl. d’Empire.
Ces monnoies' fe réduifent plus facilement de
cette manière , fçavoir : •
Depuis l’ordonnance qui fut publiée
L e ducat de bon p o id s ,.......................
L e louis d’or neuf , .
L ’écuneuf de France ,
L e louis blanc , ou l’écu vieux de ce royaume . 1
L ’argent oeuvré y doit être du titre de 13 loths ,
ou de 9 deniers 18 grains.
C e t t e . Voye\ M o n t p e l l ie r .
C h in e . L a manière de compter \ dans ce vafte
empire de l’Afie , çft par lyangs , ou taèls de
10 nias,j le trias de 10 condorines, & la condorine
de 10 caches.
L e lyang, ou tael d’argent fin, répond, dans la
valeur intrinféque, à fl. 3 14 f. de banque de
Hollande.
Il n’y a d’autres monnoies réelles à la Chine,
que de petites pièces de cuivre mêlé de plomb ,
qui fervent de petite monnaie parmi le peuple. Elles
font rondes, marquées d’un feul côte , & munies
d’un cordon un peu élevé , avec 4 trous dans le
milieu | l’ufage eft de les enfiler dans une corde,
qui en peut contenir depuis 100 jufqu’à 1000. L e
métal dont elles font fabriquées eft compofé de 6
parties de .cuivre, & de 4 parties de plomb , ce qui
fait qu’on les peut facilement biifer avec lès doigts.
L ’or, étant regardé à la Chine en qualité de
3 Reichfthales d’efpèce, par 4 thalers courantes.
2 Thalers courantes, par 3 florins d’Empire.
4 Albus Heiïois, par 3 bons-gros, ou gute-
grofchen, & 8 albus Helfois par 9 mauien-grofchen,
ou gros de Marie.
Les monnoies qui ont plus de cours dans le pays
de HefFe, font
Des pièces de 8 , de 4 , de 2 , de 1 &. de i f
albus, de 4 hellers, ou de 3 p fening s , argent de
Hefle.
, les efpèces fuivantes y doivent valoir :
2 6j albus.
2
I6 f
marchandife , n’y eft jamais employé comme mon-
noie. I l s’y vend contre l’argent dans la proportion
de 1 à i 3 f plus ou moins.
L ’or eft ordinairement à fon plus bas prix à la
Chine , pendant les mois de mars, avril & mai.
Quoique l’argent foit fôuvent employé en qualité
de numéraire dans le commerce de la Chine , il
n’y eft jamais réduit en monnoie effective. On en
taille feulement des pièces depuis - lyang , jufqu’à
100 lyangs, dont la valeur intrinféque eft déterminée
par le poids., l’argent étant du plus fin.
Quand on en fait quelque paiement, l’on en fait
l’eflai en jettant au feu la matière , qui eft coupée
enfuite en morceaux plus minces , avec lefquels
l’on paie les plus petites fommes.
L e tocque , poids pour les eflals de l’or & de
l’argent, fe divife en 100 parties.
L ’argent, qui n’eft pas au-defîiis du titre de 80
de ces parties , n’eft point reçu dans le commerce
de la Chine, où l’on tient t’argent de F rance pour
j être de 93 à <?ç parties du tocque, celui d’Angleterre
de 94 parties, celui des piaftres vieilles d’EIpagne
de 9 1 parties, & celui des piaftres neuves, de 90
ville capitale de J
à Caffel en 1763
. » • • 2 thalers &
, 6 . . .