
($0 S C O
Io liX .7 ' ' “ '• raddlrcin;ï1“ > ell= «rite puiflammént les
lolides , atténué les humeurs vifoucufes, & par ces
S f , ,téS ellJ * frvorife rispeaoration . l " .
çoulement des urines & même la fueur, B le malade
d o ^ n . r dCme0t;IorlV 'on unè forte
tbne' " VT C n°“ î Pî?P^cé d W çer
dle ^ ^ V ^ - r p lo y r le c o m m ;
ded'cmq*grôflès fermes, les /quilles
? r x ,a" e m h H ïI
“ f des cinq grolTes fermes, cIIJs fitit exemples
de droits,- comme droguerie étrangère »,
“ 1 t ™ t Je Lyon , elfes acquittent ; fuiw
' “ f 1 / ' - , S P ’ d e c e l ncnc 4 1, du quintal net ». e n t I ro it ' ^ c s v i e , , -
CCiiC - Valence, comme droguerie, 3 liy.
EfPeCe ^'peritléxaïd qui
vit fur les bords du Nil & qui entre dans la comp
acion du michridate. V o y . stinc, ■ r
SrLI- ° 'i;fe é.?tmüel'cc: «1« étoffes de Sèio eft très
coniidprablc ; il confiftoJérf damafquetés fin',nies, é
damafquetes en or & çn argent, cnbeldaris oïl éto
tes rayees,, en-foie, pure & en foie & 'coton-, e
landais ou taffetas unis & rayés -, en fatins légers
ef'e.c« raySS ’ & e“ cdnmres de foie toute
Les damafquetes fimples & celles én or & <
argent, (ont pour la Crimée feule un obier de to
6o,oao piaftres chaque année ; on peut y prend,
auai pour environ 5 0,00.0 piaftres de Guidais unis*
rayes , & I J a aa.oso piaftres de-beldaris, de fatins
«c de ceintures,
L e s flw t te s portent tes marchandifes en Crimée
« les marchands de Crimée vont suffi quelquefbî.
les apheter deux à Conftandnople ; elles fe venden
avec un terme de dix-huit mois &fouvent de deux ans
V ne *,cpolt Pas difficile de contrefaire en France les
damafquettes de Sçio, K ce commerce fèroit peut-être
très-avantageux pour ce royaume. -
SC LE FTD ALLER . Monnoie d’argent qui fe fa
brique k qui a cours en Danematck: le fcleftdal
fe r vaut trente-leux fo ls lu is -ou les deux tiers
A m e nçhedfile, C’eft la même chofe que le fehef-
4 a l. Voy. ce mot. ; J ‘
SCORPIOJKLLE. Mot formé du grec Sxoptruay
Jcorpion & EaàkV huile, mot à mot ; huile de/cor-
p to n , remede fouverain pour guérir les piquures
toujours dangereufes de ces venimeux infefles.
Comme le meilleur remede. pour guérir les
plaies du Jco rp io n eft d’écrafer cet animal fur la
partie tju il a ofFenfée , & qu’on n’a pas toujours la
précaution ou a hardieffe de foire cette opération,
pn urï” aS'? ë n e / aire une huile dè feorpion qui
au défout dp lin fe fte , guérit fes dangereufes pi-
quures. ° • *
I l y a deux fortes d’huife de feo rp io n , la ftm-
f ’J ' . f la COTnP o fé e ; la Jimple n’eft faite qu’avec de
toile 4 amandes amçres 8c des feorpions j ]a çom- j
S C R
pofee, qu‘on appelle a u f f i huile de Marthiole, (<fa
nom de ce célebre médecin qui l’.i inventée ) outre
le Jcorpion qui en fait lé plus, elfentiel ingréclien,
eit. laite avec quantité de gommes , de re fîn e s , de
graines , de r a c in e s & d’aromates , ainfî que l’on p eu t
+e voir dans Je Traité d e s venins de M a r t h i o l e , ou
dans nos meilleures pharmacopées,'
Quoique Ion fàfïç deshuiles de Jcorpion a Paris,
peues de Provence & de Languedoc font plus efti-
mees & coûtent moins ; auffi eft - ce delà 5c fur-
tout de Montpellier que les marchands épiciers-
rogûiites ]a tirent plus ordinairement j il en vient
aulli des pays étrangers,-
« L huile de Jcorpion ou fcorpiojelle paye en
janceilès droits d’entrée à raifon de 3 1. 15 f. le
Cent pelant, conformément au tarif de 1664 ».
, , tt Portant des cinq grofles fermes , pour aller à
^etianger ou aux provinces-réputées étrangères,
- e ac<juitte cinq pour cent de la valeur, fi elle n’eft
pas accompagnée dç l’acquit à payement des droits
d encrée ». ,, . , , , ■ ;
« A la douane de Lyon & à celle de Valence elle
acquitte- comme Vhuile d ’aspic ».
SCORPION. Infeare dont le venin eft très-dangereux
, mais qui en mêmer-terns porte avec lui fou
contre-poifon , puifqu’écrâfé fu r la plaie il en eft le
rem e d e l e p lu s fur & le plus fouverain.
Ce venimeux animal eft très- commun dans les
pays chauds; l’Italie , fur-tout, en eft fort infectée}
il s en trouve auffi dans quelques-unes des provinces
de France , entr autres en Provence Sç én Langue-
’ ° Cl,LiRr Une de feorpion pour remédier
aux bienur.es de cet animal, & dont il eft le principal
mgrédien. Voy. îa r t ic le précédent.
« Les fcorpions fees doivent, à l’entrée & à la
ortie, des cinq groffes fermes, cinq pour cent de
la valeur, comme omis au tarif de i66*.di •
« A la douane de Lyon , de tel endroit qu’ils
viennent, fuivant le; tarif de 1^3,i , oû ils font compris
parmi les drogueries, 1 1 f, é d; par quintal
net ». ^ ,
« A la douane de Valence, ils acquittent, c om m e
droguerie , 3 1 . 1 1 f. ».
SCRIBE. On nomme .ajnfi à Bordeaux deux des
commis du bureau du convoi , q„i font ]a plURart
des écritures qui y font néceffairçs. Ce «lot eft pure-
ment latin & fîgnifje écrivain,
Les fondions de ces deux fcribçs font : d’entrer
1 ® ureW à huit heures dit matin , pour en fortir à
onze , & i deux heures de. rejevéç pour en fortir à
cmq ; lçUr fortie du matin & du foir Cç prolonge
neanmoins , lorfque le travail eft plus confîdérable
& tant qu’il y a des vaifleaux à expédier. Le tems où*
: lonr le plus occupés eft ordinairemeqt dans les
quartiers d octobre & de janvier,
Leurs principalcs expéditions font :
i ° . Décrire tous lés commencemens de charge
les vaiiièaux qu’où met eu coutume ; ’d‘y mettre le
numéro d'entrée , & d’en donner les augmentations ,
julqu a ce que leur charge foit entière,
l ’ i
S C R S jE ;B ;
V>. DfenïegiffVer les .déclarations qùi foot fouïnies
par les marchands & courtiers;& de.-l.es leuij.faire
lig-ner fur île règiftrê j^auffi bien qu’au; maure, du
vaifléau mis en coutume; & encas quedefdites éecla-.
rations né foient pas en François , d’en, donner une
traduéiion dans cette langue ; ainfî ils font obligés
de layqir la langue des. diifçreqtes1 nations 'qui com-
mercent avec la France. ? v"
: j 0. C’eft; à eux , après que-la vifite cfre-s vaiflbaux
a été faite par les- vifiteurs d’iflue , à faite-toutes, les
expéditions pour leur •^cqnirtenvent, & en-Cas dé difficulté
, d’en donne! avis aux receveur Sc contrôleur,
pour y pourvoir»'
4°. Ils font pareillement les, bille très au menu
pour toiites les marchandifés ou •dèhréps' qui doivent
au conVoi, tèlfés que foiit'les viùs!dé 'ville, ceux
déliant', les vinaigres , Tes' eaux-dé-vié', les prunes,
les grains & les. légumes. Ils. fo iif auffi toutes les
autres expédicions du courtage.
50.-11.^font, encore chargés de toutes ’les expéditions
pour le fei'Centtéè 8c cfiflue dont iis tiennent
regiftre, âüffi bien que des déclarations & des acquits
à caution,.pris au. bureau -de Blaye. ; le tout, fuiyànt
le rapport des tailleuts dudit fel.
; ë®. Ii^..tiennent le régît-re où font mis en coutume
les vaifleaux qui chargent pour les îles,Françpifes
de l ’Amérique ; & où font enrégîtrées les fournif-
limis des, marchands qui chargent des bleds & autres
denrées pour les ports du royaume.
;-7 7°. Ce font encore des commis ou fcrïbes qui
tiennent : régitre pour l’entrée; .$c. cargaifpns des vjer
tu ai Iles .des vaifleaux du roi qui fe .chargent, fans
payer aucun i droit , fur Îespafleporrs de f i majefté ; ;
8c ce font eux qui reçoivent les fourni fiions. des 1
munitionnaires , de rapporter' un certificat de la
■ décharge defdites viéluailles dans les magafins de la
marine.
■ 8°. Ils tiennent également régitre des bateaux
chargés d’eau-de-vie qui arrivent .devant Bordeaux,
,& ils,en déchargent en. marge les acquits- à caution
qui ont été pris aux bureaux de Langon ou de !
ï-ibournè j d ’oû viennent ordinairement ces e aux-1
de-vie. .
, 5® .-Ils font de plus chargés des expéditions pour
l ’entrée deé .prunes qui viennent- du haut pays -à
Bordeaux après qu’elles, ont été jaugées, & les
•barils 5e facs pefés par les contrôleurs des billets 5e
les contrôleu rs 5e vifiteurs aux chartrons où les prunes
fe déchargent ordinairement.
10®. Enfin, ce font ce-s ferihes qui font chargés
•de prcfque toutes les expéditions qui fe font dans le
■ bureau du convoi; au bas de {quelle s-ils tirent les
■ droits qui font dus, pour ê,ire enfuite reçus 5e
«nrégîtrés par les receveur Se contrôleur ; ils ont
droit de réformer les acquits de autres aétes qui
leur font préfentés-, .lorsqu’ils remarquent qu’ il y a
quelque erreur, ou par ’.les quantités, ou par les
•qualités des,marchandifes.: ,-
IJ y a auffi des fcrlbes dans les bureaux de la Commerce, Tome I I J, P sut, II,
c-o'paptablié de la'iriè.qfe: ville; de -Boÿd.éauXmais ils
y; -i on f .au no n | ;de; ;tr,o'iS.' .
g .Leurs, fonôti-oos font— de: (faire tp.u^es les, hillettes •.
fu jet tes au droitide fortie-a-u m.çnu , ainfî que toutes '
celles,des fénéchauffées qui ne doivent rien.
I l s ' re ç o iv e n t , p a r e i l lem e n t t o u t e s le s ' d é c la r a t io n s
■ d’ e n t r 4 e , d e f ërre-(ï,• c ’e f t - ^ à - d i r e t q u t , c e q u i ■ a r r iv e à
B o r d e a u x p a r l a ;vri'yâ:ère; ;d e D o r d o g n e & p a r . l a
G a r o n n e , p a r â ç q ^ k i à c a u t io n d e s b u t e a u x d e M o r -
, ta-g ae , d e ; B l a y e d e ,B o u r g , d e L i b o u r n e : , ■ d e
Ç .o y t ra s , -d e G a fU llo i'i,; ,; . d é L a n g o n Sc ,de; B e l in .
S C R U P U L E . P e t i t p o id s d o n t .o n f e f e r t e n
m é d e e in è c fie Z l e s a p o t h i c a i r e s p o u r p e f o r t e s
'‘d r o g u e s , d an s le s - o rd o n n a n c e s d e tp é d e c in i l f e
m a r q u e q in f î G : - il p e f e u n . d e n ie r ;ou l a v in g t -
q u a t r ièm e p a r t ie d’ u n e o n ç e .r f r o y . ,.Ç5n.c e .,
S E
S E A L E . L e s A n g l o l s n o m n i e n t .a î n f i 19a ni m a l q u e
n o u s z ç p ç ilom - v em t -n r a r in 3 c e n i o r f em b le v e fi ir d e
f a i mer. V o y . . x f a u - m a r i n .
S E A U ou S E I L L E . S o r t e de vafe d,è b o i s , o r d i -
ndfenient lié avec, -des cerceaux.de, fer-,. & q u i fetC
â puifer de' 1 eau dans leis p tilt s les citernes , & c ,
-, <ç,;Les f c e aux. pu f i l l e s doivent à, .i’enirée dés
cinq grofles fermes , au tarif de \6 54 , r fçlj par-
douzaine. .» ..
<1 V e n a n t d e H o l la n d e p a r l e s c in q g r e f f e s f e rm e s
q u o iq u ’ il s . fo ie n t p e in t s , i l s n e f o n t fu je t s ; q u ’ au,
m êm e d r o i t , d’ a p r è s l a le t t r e d é ï a f e rm e g é n é r a l e ,
d u .7 ju in r .7 6 $ . » .
. . <1 A l a d o u a n e d e L y o n , 5c à c e l le d e V a l e n c e ,
il s p a ie n t c om m e fu t a î l l e r i e . »
.. ,S E i B E L I N E . M o t j a b f o l um e n t o r i e n t a l & l e
m êm e -q u e l e m o t sa b le . p a i l e q u e l l ’ o n défîo-ne
d an s l e b la fo n .d e p e t i t s ‘ p o in t s n o i r s . -Q u e lq u e s
p e r fo n n e s n om m e n t a i n fî c e t t e e f p e c c d e m a i te
d o n t l a fo u r r u r e e f t p r é ç i e u fo , & q u ’ o n a p p e l l e
■ plus, q pm m u n qm e n t gibeline, c ’ e f t - à - d i r e , l a n o i r e ,
V o y . MA RTF.»
; S E B Ë S T E S , e n la t in fe b e fle r -a . C e f o n t l e s f r u i t s
d’ u n a r i^ re n om m é q y x ç f i v e f e b e ( la > q u i c r o î t
n a tu r e l lem e n t d an s le s In d e s , o r ie n t a le s , e n E g y p t e
.& a u x e n v ir o n s ;de S e y de-, d ’o ù l e s é p ic ie - r s -d ro o -u if-
t e s d e P a r i s le s t ir e n t p a r l a v o i e d e M a r - fe ille ,& C e s
f ru it s fo n t d’ u n v e r d f o n c é 8c a p p r o c h a n t d u n o i r ,
r .e fiem b la n t a f i e z a u x p e t i t e s p r u n e s d e d am a s
m a is d o h t le n o y a u e f t d e fo rm e t r i a n g u l a i r e ; le u r s
c o q u e s o u c a l i c e s fo n t ■ b lan ch â tre s o u c e n d r é s 5c
l e s f le u r s o n t l a f ig u r e d’ u n e é t o i le . L a c h a i r d e
c e s f ru it s q u i e ft r o u g e â t r e 8c m ie l ie u f e , c o n t ie n t
q u e lq u e fo i s d e u x n o y a u x . S e s f e u i l le s fo n t v e r t e s &
u n p e u r o n d e s , 5c d u m il ie u d u c a l i c e fo r t l e f r u i t
a u q u e l c e c a l i c e r e f t e a t t a c h é q u a n d o n c u e i l le l a
i f b e j l e , d o n t l e g o û t e f t v i fq u e u x 5c a f i e z d o u x , 5c
; q u i p o u ï -c e t e ffe t e f t em p lo y é e e n m é d e c in e , p o u r
j a d o u c i r le s h u m e u r s a c r im o n ie i if e s , d an s c e r t a in s
1 e n r ô u e m e n s , 5c d an s d e s t o u x q u i p r o v ie n n e n t
{ d ’h u m e u r s â c r e s & .t ro p liq u id e s .. ;
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