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D e Vautre p a n • • • c. • . Rthlr. 2,5©
1 Schock de bordiüons , dit bois de France , de ; pieds ï pouces de long , 7 0 8 pouces
en quarre, » • • .............................................. ■>
-Schock de bordillons, dit U a p p h o lt * , -de z pieds 8 pouces de long , 5 a 6 pouces
en quarré, ..........................................« • • • • • •
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F ra is d* expédition*
Droits de fortie & du Sund, •
F r a i s d’embarquement & autres,
Commiffion fiir rthlr. 3 1 1 à 3 p f
Rth. 7 6
• . 5 10
. . 9 8
u
Rthl. 320
48 Schocks de merrain font un lâft.
Des prix des merrains que nous avons notés dans ;
ce compte fimulé à 50 rthlr., varient fuivant les
circonftances , depuis 40 jufqu’à 55 rthlr. le ring.
Les prix des bordillons varient auffi dans cette même
proportion.
Nous avons dit que Stetin eft éloignée de la mer
Baltique d’environ t 8- milles. L Oder , fleuve^fur
lequel cette ville eft fituée , a Ion embouchure a
.cette diftance ; c’eft-là qu’eft proprement le port de
Stetin 3 tous les gros navires font obligés de s y
arrêter , n’y ayant que les bâtiments qui calent
moins de fept pieds d’eau qui puiffent monter juf
.qu’à la ville. L ’ifle d’ Ufedom eft entre les deux
entrées de ce port, dont l’une, a lou e ft, eft ap-
pellée Pennemünde, & l’aiitre à l’eft, porte le nom
de Suinemiinde. Chaque entrée eft défendue par'
un petit fort â qui elle donne fon nom. Depuis
.que cette partie de la Poméranie eft tombée Cous
la domination Pruffienne, on a creufé & élargi le
port de Suinemiinde , pour détourner les navires de
l’embouchure de la,Penne & pour donner plus de
facilité à la navigation & au Commerce des Steti-
oois, dont les navires entrent plus commodément
ar la Suine que par la Penne dans le G ro jfe -H a ff,
aie fpacieufe qui communique à l’Oder. Les ha-
bitans de la ville d’Ufedom ne font que commif-
fionnaires des négocians de Stetin , pour le compte
defquels ils déchargent & rechargent les navires
•deftinés- pour cette ville , ou qui partent pour
l ’étranger.
A n g l AM-, ville dépendante du duché de Stetin,
fait un Commerce en bled, en merrain & bois de
conftruâriou 3 elle a une manufacture de favon noir
& quelquesfabriques.de draps 'éc étoffes de laine,'
de bas & de mouchoirs de foie.
S targ ard , ville de la Poméranie ultérieure dans
le duché de Caffubie dont elle eft la capitale, fait
un Commerce alfez grand en laine, & en étoffes
de laine , comme draps , ferges , étamines , dro*»
guets , Sec. dont elle a bon nombre de manufactures.
L a ville de Stetin a difputé ci-devant à Staj^gardlz
liberté de naviguer fur la rivière d’ihna qui communique
à la Baltique.
C o l b er g , capitale de la principauté de Camin,
eft fituée fur la Perfante , dans l’endroit où cette
rivière fe jette dans la mer Baltique, pofition avan-
tageufe pour fon Commerce. Son port eft bon &
il eft fréquenté par un grand nombre de navires de
plufieurs nations qui exportent de cette ville du
bled , des cendres calcinées & autres productions
de la Pologne , Colberg entretenant par la voie de
terre un commerce important avec ce royaumes
Cette ville a de belles manufactures d’étoffes de
laine, principalement en ras, & on y fait des toiles
dont le débit eft confidérable. Elle eft encore renommée
par fes fources d’eau falée dont on tire le
fel par la cuiflon 3 & elle pourroit fournir de fel
toute la province , fi le bois ne manquoit pas dans
les environs.
C amin eft une ville municipale, grande & bien
peuplée : fes. habitanss’adonnent beaucoup a la culture
des terres ; malgré cela, la navigation & le
Commerce y fleurifient : le voifinage de la mer ne
contribue pas peu fans doute à ce dernier avantage.
On y fabrique quelques étoffes de laine & de foie.
S to l p e eft une ville du duché de Vandaliefur
la rivière de fon nom. Elle trafique beaucoup avec
Dantzick dont elle n’eft éloignée que de quatorze
milles. Les habitans de Stolpe s’adonnent à la navigation
, & font un bon Commerce en toileries qui
fe fabriquent en grande partie dans la ville même
& aux environs.
Ru%enwalde\ Coejlin , PafewalcTt, Damen 8c
WolV.n dans l’ifle du même nom à l’entrée du
port de Stetin , font des villes de la Poméranie Bran-
debourgeoifé, dont le Commerce eft plus ou moins
grand félon leur fituation , leur étendue St leur
population. Elles ont chacune quelques fabriques
& manufactures d’étoffes de laine &nie foie .- fondées
par diverfes colonies de François réfugiés.
qui dans ce dernier fiécle fe font établis en Ponié- I
ranie, & dans les autres états de la maifon de I
brandebourg. P U
PUMICIN. C’eft ainfi qu’on nomme Yhuile de I
'dPaime, autrement l’huile de Sénégal.
PUNDAGE. Droit qui fe lève en Angleterre finies
vaiffeaux à raifon de ^tant de livres fterling fur
le prix des marchandifes dont ils font chargés. Cet
Impôt s’appelle pundage , parce qu’une livre fterling
fe nommepundt. Il fut accordé à Guillaume III
pour fa pérfonde par aCte de 1.68?. Il eft différent du
droit de tonnage, qûi ne fe lève que fur la quantité
de tonneaux qui peuvent faire, la charge d’un vaifîèau.
P U N D T . Monnoie de compte d’Angleterre,
qu’on appelle autrement livre Jle r lin g & pièce.
■ P undt. C’eft: auffi le poids ou livre dont on fe
fert à Londres. Elle eft d’un neuvième par cent
moins forte que celle de Paris # enforte que cent
livres Angloifes ne font que quatre-vingt-onzp livres
Parifiennes.
P undt, qu’on nomme plus ordinairement ponde.
E f t encore un poids dont on fe fert à Archangel,
& dans les autres états du grand duc ou czar de
ÏVIofcovie. Voy. Ponde.
PU NTA S DE MOSQUITO. Efpéce de den-,
telles qui font propres pour le Commerce de l’Amérique
Espagnole. Les Hollandois qui font ce négoce
les envoient à Cadix par afTortiments de 10
pièces, dont il doit y en avoir la moitié d’un même
ieffiu , -depuis trois jufqu’à huit ou dix doigts de
large ; & l’autre moitié d’un autre deftin , depuis
quatre jufqu’à dix doigts de largeur.
PU TO IS. Animalfauvage à quatre pieds, qu’on
nomme ainfi à caufe de fon extrême puanteur. L e
p u t o i s qui eft fort connu en France, a le poil
brun , & reffemble alfez pour la forme à la fouine.
Sa peau eft du nombre des pelleteries que l’on ap-
p e l l e . . . f a u v a g In è s , & ne fert qu’aux ouvrages communs.
Quelques-uns lui donnent lfc nom de pic lo is ,
d’autres celui de p u t a i s . Son véritable nom ej|
putois; P Y
j P Y LA K EN S . D ra p s d’Angleterre dont Tannage
eft depuis 24 jufqu’à %6 aunes 3 il y en a auffi
depuis i f jufqu’à zo.
P YR IT ES . Nom que les chymift.es donnent i
Une efpéce de marcaffite de cuivre , c’eft-à-dire , i
la matrice où fe forme le métal parmi la pierre.
C’eft de cette marcaffite que Ton tire le vitriol romain.
Ce terme a été tiré du Grec Iïvp, qui lignifie
fe u : auffi cette matière conçoit-elle le feu avec
plus de facilité qu’aucune autre pierre : on l’appelle
autrement quis. Ses pailles font dorées ou argentées.
Acieunement on s’en forvoit à faire des pierres
d’arquebufes à rouet.
■ P y r it e s . Se dit généralement de la marcaffite
de tous les métaux, dont le nom eft différent fuivant
le métal dont elle participe 3 comme chryfîtes celle
de l’o r , argyrites celle de l’argent , ehalcites celle
!de cuivre, molybdjces.celle du p.lomb ^ fidélités celfa
du fer, &.C»
Commerce.Tome I I I . P a r t . I!»