droft les deûx autres. Les fils de maîtres ayant fait
apprend Gage, écoienc exempts de tous frais & de
chef-d'oeuvre.
Les filles de maître affranchiffoicntle compagnon'
des frais, mais non du chef-d'oeuvre»
Les veuves pouvoient faire travailler, mais naf-
franchiftoient perlonne.
Enfin, tout maître de Paris pouvoic. demeurer &
exercer le métier dans toutes les villes, Bourgs &
autres lieux-du royaume , en y faifant feulement en-
regîcrer l a 61e de fa réception.
L e privilège de la mamifoéhire de la place royale
étant expiré, & la nouvelle communauté des ouvriers
en draps d*br, d’argent de de-foie,ayant de continuelles
concerta rions avec celle destiffutiers-rùb-anniers , qui
alors pouvoient fabriquer les mêmes étoffes ; les jurés
& la plupart des maîtres des deux communautés ,
parterent une tranfeélion d'union , le i-o mai 1644 >
o u i, après deux ans de procédures de la part de plusieurs
oppofons des deux corps , fut enfin confirmée
par un arrêt du parlement du 8 février 1648.
Tant que Tunion dura , les communautés réunies
furent gouvernées également fuivant les anciens ré c h iliens
des tiflutiers-rubanniers de 1585:, & le reglement
des ouvriers de draps d’or, de 16 1? j maïs ces
deux corps ayant encore été définis en 1 666 \ par
l'arrêt du confeil d’état du roi , rapporté à l’article
des tiJJïitlers-ntbanruers , il fut drefle & donné un
nouveau reglement aux ouvriers etidraps d’or & d'argent,
qui eft celui dont on va parler préfentement.
r 6 6 7.
Les lettres-patentes qui confirment & homologuent
ce réglement, font du mois de juillet 1667 , données
fur 1 avis du „lieutenant de police & du procureur du
roi au châtelet de Paris , à qui il avoir été renvoyé
par arrêt du mois defeptembre 1 666.
Ce réglement comprend , en 64 a rticlestout ce
qui regarde les prés & leurs fondions ; les maîtres ,
leurs apprentifs & leurs compagnons , les ouvrages
permis aux maîtres, leurs façons , leur largeur, leur
rifite & leur marque y enfin les marchands forains
& leur marchaadife.
Six maîtres & gardes-jurés font obferver les ordonnances
& les réglemens, & veillent au bien de la
communauté, les deux anciens fortent de charge
chaque année, après y être reliés crois ans j & deux
nouveaux font élus à leur place.
L'élection s'en fait au mois d’aoùt y le Iendcm-'iin de ■'
la faint^Roch , en préfence du procureur du roi au
châtelet, dans le bureau de la communauté. A l’a f
femblée pour élire, doivent affifter les maîtres Sc gardes
en charge, les anciens gardes forcis de charge ,
& foixante autres maîtres, dont trente doivent être du
nombre des anciens , vingt des modernes , & dix des
jeunes. L e même jour font nommés pareillement à la
pluralité des fufixages, deux anciens du corps pour
yifiter les jurés eux-mêmes.
Tous marchands, maîtres Sc ouvriers dudit état,
font fujets â la vifite des jurés , & font tenus, â leur
première requifition de leur ouvrir lents maifons' ?
boutiques, magafîns, chambres, armoires, Scc. pour
leurs étoffes être vues &vifitées, même failles, confit
quées Sc enlevées, fi le cas y échoit.
Lors defdites vifites, il eft enjoint â tous fils de
maîtres & compagnons de donner leurs noms Sc fur-
noms aux maîtres & gardes, & de leur faire voir
leurs obligations, quittances & certificats' pour être
. enregiftrés.
Tous marchands & maîtres font tenus d’envoyer au
bureau 1 empreinte de leur marque particulière *
fens la pouvoir changer par la fuice, comme aûfli le
Weu de leur demeure quand ils prennent nouvelle
boutique , magafm ou maifon, afin que lefdits maîtres-
Sc gardes y puiffent aller & vifiter leurs ouvrages 8c
leurs poids & mefures ,* leur étant auffi défendu de-
vendre ni débiter aucunes marchandifes qu’ils auront
■ fait venir de dehors , fans pareillement en avertir le fdits
gardes pour les vifiter & marquer;
Les vifites générales font fixées â fix par année ,
avec permilîion néanmoins aux maîtres & gardes d'en’
foire de particulières, où Sc quand ils le trouveront a.
propos pour l'utilité publique.
Les aftèmblees ordinaires fe doivent tenir tous les
mardis de chaque femaine, 8c les extraordinaires fuï-
vant les befoins, pour, dans lefdites affemblées r trai—
ter des affaires de la communauté-, & vifiter , marquer,
acheter & lotir les marchandifes foraines. Err
cas d affaires importantes, les anciens qui ont parte-
par les charges de maîtres & gardes , doivent être appelles
aux auemblées.
Enfin , les maîtres & gardes font tenus d’avoir dans
leur bureau , des mefures d é fer ou de métal, étalonnées
des armes du ro i, de la ville & dé la communauté
, pour éviter tout abus & mécompte dans le u rs,
vifires 5 comme auffi d’avoir un regître pour fervir
aux^ affaires du corps, & d’y tenir fin rôle de tous les-
maîtres, à chacun defquels une fois feulement, ils
d é liv re ro n t gratis une copie imprimée des rtatuts
& leur en feront figner la ré c e p tio n ., |
L appremiflâge eft de cinq ans confecutifs , ave«
demeure & fervice aftuel chez les martres a qui les
apprentifs fe font obligés ; pendant lequel teins-
1 apprencif ne peut s.en abfentèr que pour caufe
légitime, & jugée telle par les maîtres & gardes*
faute de quoi le maître peut fe faire arrêter ou lé
fommer de revenir ; finon & à faute d’obéir au
bout d’un mois , le rayer du régître fans que fe te ms
pailé dans 1e premier apprenti Cage , puiffe être-
compté fur un nouveau ï il eft pareillement loifible
à iapprentif que le maître auroit quitté Sc laifîé
fans emploi, auffi pendant un mois, de s adreffer
aux maîtres & gardes pour être mis chez ua
autre maître.
L ’apprencif, avant que d’afpîrer- â la maîtrife
eft , tenu de fervir encore trois années chez les
maîtres , & ne peut être reçu qu’il n’àit fa quittance
d’apprentiflage j fon certificat de fervice ;
quil naît fait chef-d’oeuvre , Sc fi’ait été reconnu;
ouvLreie rm ,a oîtur el ’voouuvrlaienrt c&b ncgoémdpiearg nfoonn cvoomulpanatg nqounit toeur fdo’anv anmcaeî tre , doivent s’en donner avis un mois finir la pJ iè&ce ded ’pouluvrsa, gfee cqoum’ilp aag nmoonn etéfte oobul igcéo mde
meLnecsé e.compagnons forains travaillant chez les mcearîttirfiecsa td ed ePsa rims a, îtdroesiv e&n t gfaarirdee sa pdpua rloieîture dp’oaùr uilns vmiaeîntrnee nétto, iqt uc’oilns tyen ét tdo’ieeunxt .compagnons , & que leur faifLaenst mtraavrcahilalenrd s, &do ivmeanîtt retse n,i r ouun leruégrsît rev eudvee sl a, aquuraonntitt éd é&li vrqéueasl iatéu xd mesa îftroeise st,r aovrai,l la&n t aàr gfeançto nq,u ’oilus aduesx ofouiversi e&r s éptoofufers mreeçtutrees «dene fdoeiutsv roéu ,v rdieer sm ,ê maev eqc ulee p&o iadvsa,n acué.nage & façon* enfemble l’argent compté femLbelsa bolue vrréiegrîst refo ,n tm paaisr eiélclermit endte tlean ums adî’aa vdoeirfd uitns qmuair clheaunrd so n&t mdéalîitvrreés , lleefudritse esn ffaonise so,u loeru r&s caormgmenits ,, l&ef dlietss mfoamîtmreess à eux avancées , étant au furplus que les devideSuc feosu,v rteienrus st radvea irlleapnrté ffeançtoenr atuofufit ebfioeins éqtué’ ilds oennn éfeesr opnotu rr eoquuvirse, rl es foies qui leur auront ainfi que les autres matièreSsc pdréovpidreers ,â lcëelqs umelafnesu ,
le bo/mes vie Sc moeurs , & de la religion apofto- liqLuee c&h erfo-dm’oeaiunver.e doit fe faire dans fe bureau, ,.eqnu ip roénfte npcaer tdee sl ems aîcthreasr g&es g ,a r&de sd &oi t dêet rheu ivti ûatnéc ipenars jJeeufdnietss gmaarîdtreess , : hilu ifte afnaicti eonus &fu r hduuit vemlooudresr npeles in& , fouur fduur dburo cfaatrîdn dp’oler in&, od’ua rfguern td. uL edsa mfilass ,d eo um aeîntrfeins nréieanncme.oins ne font tenus que de fimple expé;
ïls An e lp’éeguavredn td egsa gcnoemrp fargannocnhsi fefo rqaui’nilss &n eé trfea nLgoeiernst, qfauit’i lsin fne’raiireen t futrr avlea ilrléég îctirneq daen sla chceozm lmesu nmauatîét r,e &s, laepsr èasp qpureoni tiilfss p&eu vcoenmt pêatrgen orençsu sd eà lPaa mrisa î;t ri&fe ecno mcomne
sIélsq ufoenntc ed édcel alreéusr &r ércéepputtiéosn ,r egs’nilisc ofleosn t& é tnraantugerresl s,, .-&d’ audtirfpese alfeétst redsu qdureo iite dp’aruébfeanitn e, fans avoir befoin- payer aucune1 finance. réglement, 8c fans négLoecse v, eumvaeiss ndoen mfaaiîrter eds esp eaupvpernetn tcifosn ;t inleuse rm êlmeuers -vuenuev efos is& f eluelse mfiellnest fdee commaîptaregsn oanff rdaen chPiaffreisn t opuo uler- floer ateinm qs uid ule sf eérpvoicuef e,c hcfeezf tT-eàs- dimrea,î tlreeusr, fo&n t rréedmureftetrnet:' leurs droits de réception à celui des fils de maîtres j âls Lfoenst .3a0u &fu r3 p1leu as rotibclliegsé cso anut iecnhneef-ndt’ doeiuvevrrse .privilège-: ■acmciofar-Ôdtéusr éa ju xe nmtra’îaturetrse se qnu ceo lnefsé détéorfafteiso n, fodiee sl eflueru rmetas -, îltaruinmeesn, s &, c&. cn< onn ep pluosu rqruone t lêetsr em féatiifeisr sn,i ovuentidlus,s ipnafr -pvoenlitcee foarvceéce f,e .pct omcomnfee ilaluerffsi dquu ec hlâet ellieetu ,te npaanr t lduei' ta-piopnesl l&és - v,o jius gdeerso nmta 'îetnre, sd terranviaeirl larnetf.l.b! rfta çleosn r, acaolvmerpfaa--", ••grneso,n s& , co. ujvurfqieur’sà, 2a-p50p rleivnrteifss ,d ’adméveidneduef,e rs e,f tmituotliionniès,-•.
lSàc frleéupra-rdaeti-olynss , cdivui lfeosu ,e t&, aapupxl icpaetiinones aauf fcliaértcivaens , deSc
•ddee st oguatleè raeust re cdoen dmaomrtn. ation, à l’exception de celles Voye^ p r i v i l è g e . ,quL’uense mboaurtcihqauned so u&ve lretse fmura îrtruees , noeu . péecuhvoepnet , avtaonirt ldeaunrs elaft vliollief ibqleu ’^due- x mfoeuttbroe udregss tSacp iasu , pa&l afiusr , iocùe uixl •ftoelnlet sf aébtroifqfuese rq. ue bon leurfembfe , de celles qu’ils exeLrecse rm laerucrh aéntdast && mmaîéttrieesr ddea nPsa rties llpeesu vveilnlet sa lldeur royaume qu’ils jugent a .propos , en faifant appa- e■nrroéitrgeî trdeer aleuu rg rae&ffee ddee lar éjcuefptitcioen d ,u &lie uen o 'ù le ilfsa vifeaunt
lenLt ess’é tTabnlairîr.-res ne peuvent prendre d’ouvriers ou qcoumi iplas gfnonont sf o, nqius ’ilss’ ilns e epfç faocnhté ncto ndtein sc*eux de chez
fpaecutvuernest ê, t&re lreesç uéetso fpfeasr qquui i eqnu feo. ncte fafabirti,q uenée sp,a ien*e- pmreenntt ifdse , cec om.qupia gfenroan sd ,u dpéavri deleuffdeist s, o&ucv. ràie rpse, inaep 9
•traenttie ncnoenntrt ele fldesit easc hchetoefuerss , q&u en ’alevse rvtiefnfednetu lress, ms’ailîst rnees && glaarrrdoens s., d’être traités & punis comme receleurs exeArucecru nles cmoauîrtrtaesg en ,i nvie purvêetse rd ele mura întroems noeu pmeaurvqeunet pchoaunr dtirfaesv aSilcl eért, offafeirse ptorauvra idlleesr é&t rvaenngderres , dSecs pmoaurf
autAreusc upnesr fodnranpess dq’our’e u, xd-’marêgmenest., de foie, & autre« éêttroeff eesx pmofêéelése esn, vneen tpeo, uqrur’eolnlets, n-n’ai iêetnrte dveuenx dpuloems, bnsi, Tquuna ndt e, f&a bl’raiuqturee, dce’ evfitf-iâte- d, irc’ee. ftd-àu- dmiraer,c hdaens dm faaîbtrrei*
p&a rg alersd ems $a îtlreeqsu &el gfaércdonesd epulxo-mmbê mauexs, féetroaff ems ifsa pitaers lae sé téd eduitx cain -c dieenlTs ums,a ît&re sf eàr ac ed ifcfoémremnti sd ’, ucno mcômtée diel caebluusi , drei s dmoiat îtêrterse t&en ug arrédgeîst rj e &au pbouurrea éuv idteers dteouuxt fpalbormiqbusa id!se av qifuitie le, s aévtoefcf else sp lonmombés es& a pfpuarnrtoimensn ednets. eftL dee . ddroouitz ed ed emniaerrsq uteo udrint oiasu xp amr acîhtraeqsu eS cm gaarrqduees, m& opitoiéu rp oluers laeuffra irveasc adtieo nl.a , c8ocm mmouintiaéu ptéo.ur le profit Les marchands forains font tenus de foire portes Zzz ij