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Voici quelles font les monnoies réelles qui y ont cours :
D 'o r : L e du ca t, de bon poids, à • 4 fl. 10 kr. courans, pl. ou m ., ou 5 f. H k. argent bl.
L e florin , gold-gulden . . - 3 4 • • • • . • . • • • • ' 3 40
Y f a rg en t, L a reichjlhale d’efpècevieille. z 13 j • • • • • • • . . . • z 40
L a reichfthale d’efp. de conv. • z ■ i r . . . • • • • • fixe z 14
les * & les | de ces deux reichfthales à proportion.
Des pièces de i f , i x , , 4 , 3 , x | , x , 1 kreutzer, argent blanc, qui perdent
xo p | contre l’argent courant.
Voici maintenant la valeur des monnoies étrangères dans Nuremberg,
L e earolin d’or à • 9 fl. 10 kr. courant, ou • • 1 1 fl. // kr. arg. blanc.
I l eft compté autrement à • •„ • • 10 mon. d’or avec 9 à 10 p | dagio contre cour.
L e louis nouveau de France à . 8 50 kr. courans, ou • • 10 fl. 36 kr. argent blanc.
L a piftole d’Efpagne à . • . • • 7 18 • • • • • • . # 8 45
L ’écu neuf de France à • • \ • z 1 6 . . • • • • • • z 43
L ’écu d’alberc & celui de Bourgogne z z 6
L e s pièces de | fines , ou fy n e \weydritteljliicke , . • • » . • 1 xo
Les pièces de 7 & 17 kr. argent de convention à z p | , plus ou moins de perte contre l’argent
courant de Nuremberg,
L e marc d’or fin, c*eft-i-dire de 14 carats, ou
Juiratten , & le carat de 1 z grains , ou g ranen, ce
qui en tout fait pour le marc *88 grains , vaut à
Nuremberg *88 florins courans, plus ou moins.
L e marc d’argent fin, c’eft-àr-dire, de 16 loths,
le loth de 4 quint teins, & ceux-ci de 4 ^ ou p f e -
nings , ce qui en tout fait pour le marc z ƒ 6 & , vaut
fl. courans, plus ou moins.
L*argent oeuvré de Nuremberg doit être de 13
loths , titre qui revient a celui de 9 deniers 18 grains,
pour pouvoir être marqué par l ’eïïayeur : la marque
eft N.
L a thaler courante ,ou de banque de Nuremberg,
contient z as d’or fin, ou 3 64-®^ as d’argent finj
il vaut donc au pair 36\ fols, argent de Hollande.
Cours des changes de Nuremberg.
1 4 1 thlr. cour, ou bco. pl. ou m. contre • .. l « o rixd. bco.
142. thîr. cour, ou bco. pl. ou m. . • • . • 100 thlr. bco.
100 thlr. cour, ou bco.pl. ou m. . • • • « • 100 thlr. courans.
8| fl. cour, ou bco. pl. ou m. . . . . . . 1 livre fterling.
7 6 thlr. cour, ou bco. pl. ou m. • • « . . 100 écus de 60 fols.
99 fl. cour, ou bco. pl. ou m. • • • • • • 100 fl. courans.
Sur Amfterdam, •
Hambourg, •
Leipfick , &c.
Londres, • •.
Lyon & Paris ,
Vienne, • • •
On fournit des lettres de change de Nuremberg fur
les villes ci-deffus à une ou plufi eur s< ufaaces, a un
ou plufieurs mois de date , ou à plufieurs jours de
vue.
L ’ufance des lettres de change , payables dans
Nuremberg t eft comptée pour 15 jours de vue , qui
commencent à courir du lendemain du jour de l’acceptation
, fuivanc l’ordonnance du 1 6 février 1 7 1 1 .
L e mois y eft compté félon qu’il fe trouve pour
x8 , z9 j 30 ou 3 1 jours ; mais le demi-mois eft de
15 jours feulement.
Les lettres de change , payables dans Nuremberg
a un ou plufieurs jours de vue, ou à moins que demimois
de date, ou de vue, ne jouifTent point des 6
jours de faveur, qui font accordés aux autres lettres
de change ; fçavoiî , à celles qui font à une ou plufieurs
ufances, ou mois de date , ou à certains jours
préfix.
Si l’échéance & les jours de faveur de quelques-
unes de ces lettres , tombent pendant les ferroa-
tures de la banque de Nuremberg., qui ont lieu ,
l’une à la fin d’avril, & l’autre a la fin d’oéfcobre ,
dans ce cas elles doivent être écrites en banque, la
veille du jour de la fermature , aux deux époques
marquées.
O snabrüc k . On compte dans cette ville de Weftphalie, par thaler de x i efcalins , ou fch ellin g s, &
l ’efcalin de 1 z deniers ou p f e r d n g s & quelquefois auflî par thaler de \6 marien-grofchen, à 7 ou
pfenings courans. Voici comment on en fait la divifion :
'Çhaler courante. Gulden, Schillings, Marien-grofchen. Mathiers. Pfen ings. Stellers.
• . . XI • • . . . , . 3 6 ■ . . . • • 7z . • • • X5 x • » - 5 ° 4
• • 3 3 s
x • , . • IX . • » 2-4
l . . • • x • . » . 7 • . . 14
I • • • • 3 7 • • • 7
L e s monnoies réelles d’Qfnabruck font des | niers , ou p fen in g s , & des çoèfgens, de ^deniers i
*reichjlhales d’efpèce , des florins , ou g ûU e n s , | toiiteS ces monnoies font d argent St de bjllon. La
des demi-florins , des pièces de 6 $ 4 , 3 , z , i | & 1 | ville d’Ofnabruck fait âuflî fabriquer des pièces de
marien grofehen , d f i i 8 , i x , 5 > , 6 j 5 > 4 & 3 ^e" cuivre de 5 , 4 , 3 , & 1 deniers.
Cours des changes <SOfnabruck.
Sur Amfterdam, . . . . 1 3 6 thlr. en louis d’o r , contre. 100 rixd. courantes de Hollande.
H ambourg,. . . . 145 thalers dits ioô reichfthales bcô.
O v ied o . Ville capitale de la principauté des
Afturies , en Efpagne. On y compte par reales de
34 maravedis de vellonr
Les autres monnoies, foit de compte, foit réelles,
font les mêmes qui font expliquées à l’article d’E sp
a g n e . ,
Oviedo change fur Madrid, à t p§ de perte pour
le preneur, quelque chofe plus ou moins.
P adoue. On compte dans cette ville d’Italie , par
ducàti de *4 groflî, & le grojfo de i l denari ; fou-
vent auflî par lir e de zo foldi, & le fo ldo de 1 z denari
, ou p ic c io li correnti.
Nous renvoyons pour les aütres monnaies a l’article
de V en is e .
P a l e r m é . Foye^ S i c 1 1 E.
P a r i s . On compte dans cette capitale de la
France , par livres de xo fols , & le f o l de iz deniers
tournois.
L ’écu de change y vaut 3 livres , 60 fo ls , ou
7 x 0 deniers tournois.
Les autres monnoies , foit réelles, foit imaginaires
, font expliquées à l’article de F r a n c e .
Cours des changes de P a r is .
Sur Amfterdam , • • • • • • 1 écu de 60 fols ', contre • •
Efpagne , . . . . , . . 1 5 liv. 1 f. pl» ou m. • • • •
Hambourg, . . . . . . 188 écus tournons, pl. ou m, •
Londres 1 écu dit • ............................
Lyon , f p| de gain ou perte aux paiemens.
L'Ufance des lettres de change d’Efpagne & de I
Portugal , eft comptée à P a r is pour 60 jours ;
celle des lettres des autres pays eft de 3 0 jours feulement.
Lés io jours de grâce, ou de faveur , dont jauif-
lent les lettres de change payables dans P a r is ,
commencent â courir du lendemain de leur échéance.
I l y a cependant des lettres qui n’ont point de
jours de faveur, telles que celles à vue, qui doivent
être paiées dans les X4 heures de leur préfentation,
& celles à jours préfix, qui doivent être acceptées &
paiées le jour même fixé pour le paiement.
Les billets , ou obligations portant valeur reçue
en mdrehandifes , jouifTent après leur échéance
d’un mois de grâce ou de faveur.
f i Hat confulter l’article de F rance pour tout
f e qui manque à celui de P a r is .
P a rm e . On compte dans ce duché d’Italie &
dans celui de Plai fan ce, par lire de xo foldi & le
fo ldo de iz denari.
Les monnoies réelles font les fuivantes , fçavoir :
D’o r : L a doppia de • . 7 1 lire & iz foldi.
D’argent : L e ducatono de • X4 lire;
Le feudo de . • 8 lire & 8 foldi.
L e teflono de • . 6 lire & 6 foldi.
Enfin des pièces de xo , de 10 & de <
fo ld i.
J3 ^ vis. , plus ou moins.
1 piftole de change. _
100 thalers bco.
30 fterlings , plus ou moins.
P a t r a s . On compte dans cette ville de la pref»
qu’île de la Morée , par pia ftre s de 80 afpres.
Voyez pour les autres monnoies l’article de T u r q
u ie.
P eg u . On compte ordinairement dans ce royaume
de l’Afie, par ticals d’argent de t 6" toques,
dont la valeur répond à environ 3z fols, argent de
Hollande : il eft vrai que les ticals & les toques font
plutôt des mefures pour eftimer la finefte de l’or &
de l’argent, que des monnoies réelles ou de compte 3
car, à proprement dire , il n’y en a point d’autresf
dans ce royaume , que des gansas , monnoie grofi-
fière d’étain mêlé de cuivre, dont la valeur eft feulement
d’un fo l, argent de Hollande.
Les piaftres vieilles d’Espagne, dont on voit une
affez forte quantité au P e g u , y ont cours dans là
proportion d’environ 160 ticals d’argent fin pour 100
piaftres. Au refte, les piaftres de même que toutes
les autreB efpèces , ou matières d’argent & d’or ,
font regardées dans ce royaume , moins comme des
monnoies ayant des valeurs diftinétes fixes, c^ue
comme une marchandife dont le prix varie d un
moment à l’autre, fuivanÆ que les circonftances la
font plus ou moins rechercher.
On divife le tic a l pour les e fiais de l’or & de
l ’argent en 1 6 parties qu’on nomme toques, & ces
1 6 parties répondent aux 1 © toques de Malabar , ou
1 aux 100 toques de la Chine, qui divifent le tical
de ces deux pays : o r ,
» 15 Toques du P eg u répondent à 9\ toques de