
m . t ê t commune en placeurs endroits,Cette terre fert a peindre , & &fu mr-êtmouet eàn fFrreafqnucee.. Il y en a encore une troifième forte qu’on appelle
terTreE RveTrtIeA d. eM moitn eem. prunté du latin , défignant un tiers ou la troifième partie d’un tout. Voy. t i e r s . donTnEeSnCt AdaRnEs Tl eso ué cTheHllEesS KduÉ RLÉev. anCte rlteisf iccaotm qmuies ldees ladr oditosu adn’een ,t rléoer.f qEune plreésf emnatarncht acned tifheess yk éornét, peallyeés gpraaffnedn t Sfreaignncheeusr ,d acn’esf tl-eàs- dairuet r,e s dvainllse sc edlleess étdaétsp ednu
ldeasn taesu trdees ,l a codmoumane e coeùll ese lledsu ognrta npda yCé aj ircea,r edlalness doivent payer de nouveau. Voy» t h e s k é r é . TESTIC ou POIL DE CHAMEAU. Voye^
CHAMEAU. fabTriEqSuoTitO eNn . FArannccieen .&ne d amnos npnluofiiee udrs’a arguetrnets qéutia tfse, pmeauis d aqnusi lens’a p -apylus s étdrea ncgoeurrs s, edxacnes plteé reony aIutamliee ,, o&ù iclo mefpt teé.galement monnoie courante & monnoie de îulLese, mteojlnonno idee d eF lcoerteten cvei llvea. uLt ed jeuulxe fliurre sle opuie tdr odies qduenariearnst eto uqrunaodisr indse, F&r anlec eq ;u aednrfionr tdeu qpureix ■ led et edfetounx de Florence revient à i livre de France. _ L e tefton Romain vaut trois, jules ou trente
bayoqués , la bayoque prife fur le pied de cinq
quadrins , & le quadrin pour trois deniers.' TETE. Signifie , dans le fens propre , la partie
fduapnésr liee ufreen s& f igaunrtéé r,i eduer et oduet l’caen qimuia fle» mIlb flee ednit taeunfifri lfioerum dea, nso ule sq ucih oefne s eifnt alnai mpaéretsi,e dlea pcelu qs uéi leevné ea. la artIsl &y a mpéatrieerilsl emqueannt tidtéa nsd ele cchoomfems eracuex q&u edlalenss loens donne le nom de tête.
unTe êtêttee . o(u c lpoeutist àm )o rOcena un odme mfeer apinlafit càe ul’xex tqruéim ointét f©çpapvoofiére, cal olueus rà p toêitnet eem. Iblo yu teéne ,a à d teê tdei và. etrrfoeiss cfoorutpess ,, à tête rabattue, à tête de champignon, à tête platte , à tête ronde , & à deux têtes.
quTetêtetse. em bo u t é e . C’eft la plus groffe des bro- fortes de Vcoloyu.s .B_ r o q u e t t e ; & pour toutes les autres Voy. clou.
T ê t e de ch e v eu x . Terme de fabrique de per~
ruques. Voy. c h e v eu x .
' T ê t e de n è g r e s . Voy. n è g r e s .
T ê t e de l is s e s . Voye\ l is s e s & g a z e .
T ê t e d e m o r e . Voy. g u ip u r e .
T ê t e d’ a ig u il l e . V oy. chas.
T ê t e d e chardon. Voy. bos se d e ch a rdo n ,
&CHARDON.
T ê t e d ’a r g u e . Voy. a r g u e /
T ê t e e t qu eu e. Voy» ch e f .
T ê t e de l in o t t e . Voy. chardon.
T ê t e de m o in e . Voy. f r o m a g e .
T H É
T ê t e ou oeil d e l e t t r e s . V o y . to n d eu r db
c a r a c t è r e s *
T ê t e . (En terme de potier de terre); c ’eft c e q u ’o n
a p p e lle p r o p r em e n t l a girelle. V o y . po t ie r de
t e r r p .
T ê t e d e bo u g ie , v o y . l'article c ir e , où i l eji
p a r lé de la fa brique des bougies.
T ê t e . ( En ternie de rotier. ) V o y . l ’article dès
r ég l em e n s pour les toiles.
T H
T H A M A L A P A T R A , qu’on nomme quelquefois
malabatrum , & plus ordinairement folium
indum. C’ eft la feuille d’un arbre, qui croît aux
Indes , que les apothicaires font entrer dans la
compofition de la thériaque.
T H A P S IC . Plante d’une acrimonie extraordinaire
, & qui n’ entre que dans les remedes viole us»
Il y en a de deux fortes , la blanche & la noire.
L a blanche a fes feuilles comme le fen o u il, & des
ombelles comme l’aneth ; fes fleurs font jaunes &
fa graine large : on l ’appelle auffi turbit g ris ,
& les apothicaires ignorans ou de mauvaife foi ,
ne le fubftituent que trop ordinairement au vrai
turbit. L a . noire n’eft guère différente de la blanche
que par la couleur. . . *
T H É , ou comme le nomment les Chinois tcha.
C’ eft la feuille d’un arbriffèau qui croît dans plufieurs
provinces de la Chine , du Jap on & de
Siam. . . r . „
Cet arbriffèau s’élève jufqu’ à fix pieds ; il fe plaît
dans les lieux efearpés. On le trouve plus fouvent
fur le penchant des colines 8c le long des^ rivières.
Les Chinois- en fement des champs entiers y les
Japonois' fe contentent d’en garnir les lifières de
leurs campagnes. I l lui faut fiept ans pour atteindre
fa plus grande hauteur. On coupe alors la
tige pour obtenir de nouveaux rejettons , dont
chacun donne à peu près autant de feuilles qu un
arbriffèau entier.
Ces feuilles, la feule partie qu’on eftime dans le
th é , font alternes, ovales , aiguës., liffe s, dentelees
dans leur contour, 8c d’ un verd fonce-. L e s plus
jeunes font tendres & minces. E lles deviennent plus
fermes & plus épaiffes en vieilliffant. A leur bafe
fe trouvent des fleurs ifolées , qui ont un calice a cinq ou fix divifîons, autant de petales blancs fou-
vent réunis par le b a s , un grand nombre d étamines
placées autour d’un piftil- Celui-ci fe change
en une capfule ligneufe , arrondie, a trois cores 8c
trois loges remplîtes chacune d’une femence fphéri-
que ou de plufieurs femences anguleufes.
Outre ce th é , connu fous le nom de thé bouy,
on peut diftinguer deux autres efpeoes bien caracté
r ise s . L ’une eft le thé v e rd , dont la fleur eft
compofée de neuf pétales j l’autre le the rouge qui
a une grande fleur à fix pétales rouges , & garnie
dans fon centre d’une houppe d’ etamines réunies
i à leur bafe. On ignore s’il exifte un plus grand
T H E
nombre d’efpèces. Des trois dont nous venons dé
parler, la première eft la plus commune. Oa cultive
le thé bouy dans la plupart dès provinces
de la Chine j mais il n’a pas le même degré de
bonté par-tout, quoique par-tout on ait l’attention
de le placer au midi & dans les vallées. Celui qui
croît dans un fol piefreux eft fort fupériéur || celui
qui fofct des terres légères , & plus fupériéur encore
à celui qu’on trouve dans les terres jaunes. Delà
les variétés que l’on qualifie improprement du nom à'efpèces.
L a différence des terreins n’eft pas la feule caufe
de la perfeélion plus ou moins grande du thé. Les
faifons où la feuille eft ramaffée y influent encore
davantage.
L a première récolte fe fait fur la fin de février.
Ses feuilles alors petites, tendres & délicates ,
forment ce qu’on appelle le fick E ts ja a , ou
thé impérial, parce qu’il fert principalement à
l’afageùe la cour & des gens en place. Les feuilles
de la fécondé récolte , qui eft au commencement
d’avril , font plus grandes & plus développées ,
mais de moindre qualité que les premières. Elles
donnent le tootf-jaa , ou le thé Chinois que les
marchands diftinguent en plufieurs fortes. Enfin les
feuilles cueillies au mois de juin & parvenues à leur
entière Croifïance, donnent le bantj-jaa, ou le thé
greffier réfervé pour le peuple.
Un troifième moyen de multiplier les variétés
du the confifte dans différentes manières de le préparer.
Les Japonois, au rapport de Kempfer, ont
des batimens particuliers qui contiennent une fuite
de petits -fourneaux, couverts chacun d’une platine
de fer ou de cuivre. Lorfqu’elle eft échauffée on
la charge de feuilles, qui auparavant ont été plongées
dans l’eau chaude , ou expofées à fa vapeur’.
On les remue avec vivacité, jufqu’à ce qu’elles
aient acquis un degré de chaleur fuffifant. Oq les
verfe enfuite fur des nattes & on les rotfle entre
les mains. Ces procédés répétés deux ou trois fois ,
abforbent toute l’humidité. Au bout de deux ou
trois mois , ils font réitérés, fur-tout pour le thé
impérial, q u i, devant être employé en poudre ,
demande une déification plus complette. Ce thé
précieux fe conferve dans des va-fes de porcelaine j
celui de moindre qualité dans des pots de terre ; le
plus groffier dans des corbeilles de paille. L a préparation
de ce dernier n’exige pas tant de précautions.
On le deffeche à moins de frais à l’air libre.
Outre ces thés , il en eft d’autres qu’on apporte, en
g? te aux , en boules, en petits paquets liés avec de
la foie. On en fait auffi des extraits.
L a pratique des Chinois fur la culture , la récolte
& la préparation du thé eft moins connue :
mais il ne paroit pas qu’elle s’éloigne de celle des
Japonois. On a prétendu qu’ils ajoutaient à leur thé' quelque teinture végétale. On a encore attribue
, mais fans raifon , fa couleur verte à un mélange
e couperofe, ou à l’action' de la platine de cuivre
Mir laquelle la feuille a été defféçhéç.
T H É 7 y ?
L e thé eft la boiffoh ordinaire des Chinois. Ce
né fut pas un vain caprice qui en introdùifit l ’ufage.
Dans prefque tout leur empire les eaux font malfaines
, de mauvais goût. De tous les moyens qu’ on
imagina , pour les améliorer , il n’y eut que le
thé qui eut un fuccès entier. L ’expérience lui fît
attribuer d’autres vertus. On fe perfuada que c’étoir
un excellent diffolvant, qui purifioit le fang, qui
fomfîoit la tête &Feftomac, qui facilitait la digeftion
& la tranfpiration.
L a haute opinion que les premiers Européens
qui pénétrèrent à la Chine, fe formèrent du peuple
qui l’habite , leur fit adopter l ’idce , peut - être
exagérée , qu’il avoit du thé: Ils nous communiquèrent
leur enthoufiafme , & cet enthoufiafme a
été toujours en augmentant dans le nord de l’Europe
& de l’Amérique , dans les contrées où l’air
eft groffier & charge de vapeurs. .
Quelle que foit en général la force des préjugés
, on ne peut guère douter que le thé ne pro-
duife quelques heureux effets chez les nations qui
en ont plus généralement adopté l’ufage. Ce bien
ne doit pas -être: pourtant ce qu’il eft à la Chine
même. On fait que les Chinois gardent pour eux
le thé le mieux choifi & le mieux foigné, ou qu’ils
mêlent fouvent au thé, qui fort de l ’empire, d’autres
feuilles , qui, quoique reffemblantes pour la forme,
peuvent avoir des propriétés différentes. On fait
que la grande exportation qui fe fait du thé, les a.
rendus moins difficiles fur le choix d.i terrein &
moins exacts pour les préparations. Notre manière
de le prendre le joint à ces négligences , à ces
infidélités.
Nous le buvons trop chaud & trop fort. Nous y
mêlons toujours beaucoup de fucre , fouvent des
odeurs , 8c quelquefois des liqueurs nuifibles. Indépendamment
de ces confidérations , le long trajet
qu’il fait par mer fulfiroit pour lui faire perdre la
plus .grande partie de fes fels bienfaifàns.
On ne pourra juger définitivement du thé que
lorfqu’il aura été natùralifé dans nos climats. Ois
eommençoit à défefpérer du fuccès , quoique les
expériences n’euffent été tentées qu’avec des graines,
qui étant d’une nature très-huileufe , font fujettes
à rancir. Le célèbre Linné reçut enfin cet arbriffèau
germant, & il.parvint à le çonferverhors des ferres
en Suède même. Quelques pieds ont été portés
depuis dans la Grande-Bretagne, où ils vivent
fleuriffent, & fe multiplient en plein air. L a France
s’en eft auffi procuré 4 & il réuffiroit vraifembla-
blëment dans les provinces méridionales de ce
royaume. Ce fera un très-grand avantage de cultiver
nous-mêmes une plante, qui ne peut que difficilement
autant perdre à changer de fol qu’à moifir
dans la longue traverfée qu’elle eft obligée de
faire.
L e thé eft devenu, avec le tems, un des plus grands
objets de commerce.
Les lords, Arlington & Offori l’i itroduifirent en
Angleterre. Ils y en apportèrent de Hollande , ea C.cccc ij