
P l a n c h e I I I .
R e la t i v e a u x m o u v e m e n t <[u e x e r c e la . t ê t e
d a n s le t r a v a i l o r d in a ir e d e C a c c o u c h e m
e n t .
F i g . I . Enfant dans la pofition la plus
ordinaire , offrant le fommet de la tete a
l ’orifice de la matrice ; l’occiput tourné
vers la cavité cotyloïde gauche,
F i g : 2. Enfant offrant la tête au détroit
inférieur, & dans la pofition la plus ordinaire
vers les derniers tems du travail de
l’accouchement , l’occiput étant placé
fous le pubis. Le trait qui efl au-dehors
indique de quelle manière & à quel point
l’occiput s’élève au-devant du pubis de la
femme, à mefure que la tête fe dégage,
F i g . 3 . Attitude de l ’enfant, lorfque fa
tête fe renverfe fur le dos à mefure qu’elle
s’engage dans le baflin,
F i g . 4. Pofition que la tête prend à
l ’égard du détroit inférieur à la fuite de
la quatrième1, cinquième & fixième pofi-
ti'on. Le trait de la tête qui eft en-dehors,
indique à quel point elle fe reverfe vers
l’anus de la femme , en fe dégageant
complettement.
P l a n c h e I V .
R e la t i v e à l a p o f it io n d e l a f a c e & a u t r e s
p a r t ie s a u d é t r o it in f é r ie u r .
F i g . I . Attitude de l’enfant dans le cas
le plus ordinaire où il préfente les pieds.
F i g . 2 . Attitude de l’enfant , dont le
genou s’engage dans l’orifice de la matrice.
F i g . 3 . Attitude de l ’enfant préfentant
les feffes.
F i g . 4- Attitude où il offre la face , la
fontanelle, répondant à la cavité cotyloïde
gauche & le ■ menton a la cavité çoty-
loide droite.
P l a n c h e V.
R e la t i v e a u x a c c o u c h e m c n s c o n t r e n a t u r e ,
F i g . 1 . Attitude de l’enfant préfentant
la poitrine à l’orifice de la matrice.
F i g . 2 . Attitude où il offre le ventre.
F i g . 3 . Attitude où il préfente l’occiput
& le derrière du col.
F i g . 4. Attitude où il offre le dos.
P l a n c h e V I .
S u i t e d e l a p r é c é d e n t e .
F i g . 1. Attitude de l’enfant, les lombes
étant à l’orifice de la matrice.
F i g . 2 » Attitude où il préfente l’un des
des deux côtés 4e la tête.
F i g . 3. Attitude de l’enfant, l’épaule,
le bras étant engagés dans le col de la
matrice, la face & le ventre tournés en
arrière.
F i g . 4. Attitude où il préfente l’épaule &
le bras engagés dans le col de la matrice ,
la face & le ventre tournés en avant.
F ig . y. Enfant préfentant la hanche.
P l a n c h e V I I .
E l l e o f f r e le s a ig u i l le s à f u t u r e , à f é t o n ,
& a u t r e s .
* F i g . 1 & 2. Aiguilles courbes & ordinaires
pour faire la future & la ligature des
vaiffeaux; leur grandeur varie ; le chas ou
oeil efl fur le côté.
F i g . 3 , 4 & y. Aiguilles courbes de
nouvelle fo rme , plates dans toute leur
étendue ; l’ouverture ou chas efl en-dedans,
& non fur le côté.
F i g . 6 . Repréfente la forme des aiguilles
3 , 4 & y , qui ne doivent être tranchantes
que depuis la pointe jufqu’au point a , le
chas è e ftà l’oppofite de la pointe a , mais
dans un fens oppofé aux tranehans ; 1 aiguille
fe termine par une rainure c , dans
laquelle le fil doit être logé.
F i g . 7. Modèle d’aiguille à future pour
le bec de lièvre.
F ig . S . Aiguille courbe à future, inventée
par M. Louis ; i’oeil ou chas eft à
quelques lignes de la pointe.
F ig . 9 . La même, vue droite & par le
dedans a , l’ouverture.
F ig . 1 0 . Autre aiguille courbe imaginée
par le même, pour faire la ligature de
l’artère fémorale dans l’opération de l ’ané-
vrifme de la poplité.
F i g . 1 1 . La même aiguille vue de face j
on y confîdère près de la pointe les dedx
ouvertures a ,a, pour paffer les deux extrémités
du f i l , qui doit être logé datas une
cannelure affez évafée, & qui règne fur la
convexité de l’aiguille.
F i g . 1 2 . Aiguille à féton.
On fait que les aiguilles fervent à faire
la future des plaies qu’on veut réunir,
ainfi que la ligature des vaiffeaux dont
la léfion donne lieu à des hémorrhagies
qu’on ne fauroit trop fe hâter d’arrêter.
Mais dans ce dernier cas , on n’a recours
à la ligature que quand on a reconnu
l’infuffifance des moyens ordinaires que
l’on fait précéder pour empêcher l ’effu-
fion du fang.
La future fe fait avec des aiguilles
droites ou courbes , félon que les cir-
conftances l’exigent. Mais on fe fert toujours
d ’aiguilles courbes, quand il s’agit
de lier une artere ; on ne fait guères ufage
des droites que pour la futufe entortillée,
celle du pelletier , & à point paffé.
1. On confîdère aux aiguilles trois
parties , a la tête, b le corps & la pointer.
La tête eft plus mince que le corps ,
elle n’eft point courbe ; elle porte un oeil
ou chas entre deux rainures dans lefquelles
le fil doit être placé pour ne point augmenter
le volume de cette partie de l’aiguille
; les rainures & l’oeil font tournées
du côté des tranehans ; le corps eft
cette partie qui eft depuis les rainures
jufqu’aux tranehans. 11 eft arrondi & s’ap-
platit par degrés , pour former celle qu’on
nomme la pointe ; celle-ci eft la portion
la plus large de l ’aiguille , elle en comprend
environ le tie rs , elle* eft large
d’abord , & diminue infenfiblement juf-
qu’à fon extrémité qui doit être affez fine
& en même-tems affez folide pour ne point
s’émouffer en pénétrant le tiffu des parties.
On en confirait de différentes grandeurs.
Quoique les caiflès militaires en
contiennent encore à préfent un afforti-
ment de cette forme , & qu’il paroiffe
qu’on n’en emploie guères d’autres pour
les cas où l’ufage des aiguilles courbes
eft nécefîkire ; nous n’en avons fait graver
qu’une feule ; & notre intention eft d’en
propofer d’autres , comme on le verra
plus bas.
2. Cette aiguille repréfente affez bien
la figure d’un demi-cercle , depuis fâ
pointe jufqu’au talon. Elle reffemble parfaitement
à la figure de celle que Gérard
a propofée, il y a à peu près cinquante
ans , pour faire la ligature de l’artère
intercoftale ; elle eft feulement plus mince
dans fon corps : on l’a propofée pour faire
la ligature des vaiffeaux après l ’amputation.
3 , 4 & y. Nous délirerions connoître
l ’auteur de ces aiguilles qui nous ont
paru mériter d’être préférées à toutes
celles qui ont été propofées jufqu’à ce
jour. L ’Académie de Chirurgie avoir
propofé pour le grand prix de déterminer
la meilleure forme des aiguilles ,
dans quels cas on doit les employer de
préférence aux autres moyens connus.
Enfin , de donner la manière de s ’en
fervir ; aucuns des mémoires qui ont été
envoyés en 1790, n’ont paru fatisfaifans.
L e prix fut rémis pour l’année 17,92.
Parmi les mémoires qui ont été envoyés
a cette epoque j on en a diflingué principalement
deux qui annonçoient des auteurs
inftruits & vraiment praticiens ; il
fut reconnu que le fujet du prix qui
avoit paru a plufieurs membres de l’A cadémie
fort fténle & peu intéreffant,
étoit devenu d’une haute importance par
la manière dont il avoit été traité. Ces
mémoires donnèrent lisu dans le comité
des prix dont j ’étois membre cette an-
fa 2