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clecrotaphyte & de-fon tendon , caïife des c.onvul- j
fions} il faut faire en forte de Les prévenir, ou-de j
les appaifer .par. les-feeonrs généraux , les rôpfi- j
ques anodins & rdachaps. Les digeflifs- gras Tk j
»■ nélneux font préjiifiiciabks dans lest ca* dont il j
s’agit, par la fonte qu’ils occafionnont & qui peut <{
donner lieu à des fifiules. Ainfj, iorfqvielès efcarrês î
lont tombé- , il Lut leur fuhûituer dé légers déter- |
fifs ou larcouques, tels que les huile? d’oeuf? & de j
te ébenthine. Si la playe pénètre drvns la bouche,
on la lavera avec de l’eau d'orge & le miel rofat,
aigüifé d’eau vulnéraire.
Les playe? des joues, celles qui font faites par
armes Manches ou armes à «en , font fouvenr com~ ■
p.iquécsde la léfion de la glan le parotide ou de fon
canal. Paré fait mention d’une complication de ce
genre , à ia fuite d’ un coup d’épée, que reçut un
loldat en 1557. Quelque précaution qu’il air prife ,
pour obtenir la cicatrifntion de cet ré playe; il refta
pîès de la jonélion de ia mâchoire inférieure, avec
ia fupéricure , un petit trou , '.dans lequel on au-
roità peine mis la tête d’une é p i n g l e d ’où for-
toit une grande quantité d’eau-claire , toutes Les
fois que ce Soldat pat loit ou’ mangeoit . Tour ce
O no Paré riir à ce fi.jet , marque que | r filiale fiégeoiit
fur la giande pat'-T'de. Fabrice, d’.Aquapen—
(kn ie fournit la même obfervatlon *, mais il dit,
qti’:-!:;i lieu de traiter la fifiule par la ca:LKérifationa
»ecTeau forte, ou ia poudre de vitriol brûlé , il
fe contenta de l’apphcàtion de coin p refit s , imbues
d'eaux minérales d'Apporte, & d’un cétat puiffam-
ment defficcarif. ‘ , 4 '7 '
Les fi fi Mes de ce genre font celles qui offrent.le
moins de difficultés; on ne s’apperçoif guères, |
dans le commencement ,•de. cette complication,
parce que la ûil.vequi fort J fe mêle & fe confond |
avec ie pus qui fort de'la playe ; mais, à mefure.que !
ce'le-ci avance vers la ci.:atrice , les bords en de^ j
viennent durs & calleux, & quelques foiem les; !
defficadfsqu’on y applique , les pièces d’appareil
font toujours hum : crée?, fur- tout quand les Méfiés j.
exercent les trouve mens de la maflicatior. Quand J
la fiflule efi placée fur un lieu, où l ’on peut faire
la comprdîion, de petites comprefles chargées ,
qu’on a auparavant trempées .dans une forte diffo-
lution d’a’un , fuffiient çonimunénKnr pour opérer
la guérifon : on 1rs maintient par le chevêtre
fimple , de manière à borner, autant qu’il efi né-
ceffaire, les mouvemens dt la mâchoire inférieure.
Ôn-a imaginé, pour mieux exercer cette compref-
lion, une forte de bandage élafiique , qui a un a fiez
grand rapport avec celui ufité dans le frai renient des
hydropifies lacrymales par comprefiion. Une platine
mobile & fon pic j qui fait ime ptefiiorî contM
r.ùel’e. Mr îa.-fifiule , empêche fi bien l’écoulement
fi :-, ia falive , qu-;-ia;playe du dehors fe cicatrife fans
aucunedilhailté. Mais, malgré tous ces moyens;’
Ü çfi fouvenr nérç flairs d’en venir à la- caur'érifa-
rion des bords de la fijlule avec la pierre infer-»
p.!c,
Le procédé efi un peu ‘p’ us difficile dans le cas de
pl<ye aircanal l’aiivaire. il efi plus facile alors dc
connoître là complication, à raifon de la grande
quantité de falive qui Coulé, & ne fe mêle jamais
en totali:ré au pus. La playe en pareil Cas, p nètre
dans l'intérieur de la bouche» ou elle n’y pénètre
pas; eirconfiance elfentielle à noter, pour Lavoir
le parti qu’on fuivra. Quand tout annonce fa pénétration
, on introduira dans le canal, un des bouts
de d_ux ow troi' brins de fils ciré enfemble, & on
le fera entrer du côté qui répond à la glande, Si
on lai fiera pendre l’autre bout dans la bouche. On
rapprochera enfuite les lèvres de toute la playe,
& on les maintiendra avec une emplâtre agglutina-
rive-j ou avec deux points de future, entre-cou-
pée ou entortillée au-deflus, & l’autre au-defious
de la cîivifion du canal, en cas que l’emplâtre ag-
ghitinative né p ni fie contenir les lèvres rapprochée.
On fou rient le tout avec quelques comprefies
& un bandage. La playe fe confoliderà ainsi tu
trois ou quatre jours, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur
, excepté la petite ouverture qu’auront
laifie les deux brins de fils pend an s dans la bouche,
& par laquelle paffoit la falive dans cette cavité,
lors -dé l'application de l’appareil. Quand on fera
bien afiiiré de ce nouveau conduit , & de la parfaite
confondation de la playe , on ôtera le fil, &
la falive, en coulant par çé nouveau canal, achèvera
d’ en confolider les bd'ds. -
Si la playe ne pénètte point dans la bouche, on
cherchera à rétablir l’intégrité du canal, & confé-
quemment le pafiàgè'de'la'falive dans fon intérieur,
au moyen du féron. Cette méthode ingéniéyfe efi
dite à M. Louis. On prend un fiilct, d’un calibre
plus petit que celui du canal’falivaire, & ’terminé
par une dès extrémités comme la tête d’une aiguille.
On y pafie deux à trois fils , 1e bour en efi noué en
anfe. Le malade allés, on introduit àifément le fiiiet
dans le canal falivaire, jufqu’auprès de fon orifice.
On porte alors le doigt indicateur & celui du milieu
dans la bouche, & en foulevanr la joue aux
côtés de l’extrémité du fiiie t, qu’on conduit avec
l’antre main , on donnéaux ptrties la direction niv
cefiaire pour qu’il pénètre dans la bouche. On le
tire alors par cette ouverture , & le fil qu'il entraîne
parcourt facilement le canal, fur-tout îorfqu’on
appuie doucement deux doigts de la main droite
fur la joue , fuivanr la direélion du canal, l’un au-
defifus & l’ aurre: au-défions, afin de l’étendre en
tirant la joue de la commiflure des lèvres, vers l’oreille
oppofée. On attache le bout poftérieur avec
deux épingles au bonnet du malade, & l’on contient
le bout antérieur , extérieurement par une
mouche dé taffetas gommé, près dé la commiflure
des lèvres. La falive, au moyen de ce fëton, filfre
dans la'bouche, & s'il en paffè quelques gouttes,
ce-n’efi que pendant le repas , qu’il faut alors pvel-
crire le plus léger poffible. Les chairs bourg •on*
nonf alors, & rellèménî, qu’il efi nécëfiaire de les
réprimer d'ans le cours du traitement. La pierre ait
I finale fuffit pour cette opération. On diminne la
| groffeur du féton , on en retire quelques fils , &'
f quand on jugé le traitement -a fiez avancé,, on le
| foufirait totalement^ & alors, voici comment on
fe comporte. On coupe la mèche au niveau de la
l cicatrice, lorfque celle-ci fera prête à la toucher,
enfuite 0ri tirera quelques lignes feulement du bout
[ qui tlïdans la bouche.En confervant ainli la mèche
dans le canal, on allure la filtration de la falive ,
S pendant que l’ ulcère extérieur achève de fe Ccnfo-
licier. Il refie alors a fiez fouvenr un peirdc dureté
| le long du canal ^quelquefois même un peu d engorgement
à la joue; mais ce mal difparoîr infen-
Üblcment d’ un jour à l’autre.La playe ; après l’tx-
ttariion du féton, ne tarde po;nt à fe cicatrifer j on
pffe de tems en tem? fur etlèia pierre infernale
& quand la eicairifarion efi fuffifamment avancée
on met fur elle un plumaceau , trempé dans le baume
du commandeur, & par- detfus deux cdniprt. fies
imbibées de vin chaud, qu’on renouvelle marin &
fôir, Cette méthode 1 emporte beaucoup fur celles
ou l’on perfore'la bouche , tant à raifon de fa fim-
plicité, qu’ à raifon de fa fureté, u Quand le canal
obferve M. Louis., efi ouvert dans quelques points
que ce foit, la falive trouvera toujours moins de
rélïftance à s’échapper par cette divifion contre nature,
qu’à parcourir le refie du conduit. Son extrémité
contournée forme un bbflacle , qui rend
encore l’ifiue de cette humeur plus facile par l’ ouverture
accidentelle. Mais,' lorfque le féton a été
pheé dans le canal, pendant un tems fuffifant pour
redreffer fon extrémité & augmenter fon diamètre
le féton doit y paffer facilement.
La langue efi auffi fufcepribîe de différentes lé-
fions, qui demandent un traitement différent à
railon de leur nature. Gn a développé, à 1 article Langue , celui qui convient dans le cas de gonflement
inflammatoire ou chronique quelconque.
Nous neconfidérerôns ici que celui que demandent
les piâyes fimpks de cer organe. Celles-ci fuccè-
denrtrès-fouvem aux chûtes qu’on Lit fur le men-
ion,lorfque la languefort entre l’une è; l'autre ran^-
geededenrs, ou ëiles ont lia i lors des ad. è y épi 1 ep -
tJ l1“es* où la langue efi portée en-dehors par la force'
tonvulfive de fes mnfeies, en même-tems que ceux
d^s mâGL°ires agiffent de toutes leurs forces. Paié
j lo prtmier Auteur qui ait expreffivement parlé
dJi traitement qui convient le plus a ce genre de
playe. 11 parle de la future comme le meilleur
moyen ; il en pratiquoit plufieurs points, tant fu-
Pwieureminr qu’inférieurement, lorfque la langue
i-iou coupée en travers dans toute fon épaiffèur , &
ans une partie de fa longueur. Paré, pourfacili--
r cette opération, recommande dé tenir la langue
S Ç ÿ f t de crain e qu’elle ne glifle. Mais , i
a;gréceite précauriofi , les Praticiens s'accordent
areconnoîrje d’une exécution clifTïciîe. Pihrac, ■
^i ns un cas qui lui fui.vinr, fe comporta d’une ma- ■
t. * P^ofive-fon génie. Uneidemoifèlle, dans •
L aitaf,uts d-épilepfiet fe coupa, obliquement.la
T E T 4 , y
langue d’environ un .travers de doigt de longueur,
depuis ,'a partie latérale gauche, jufqu'au bord ou
environ de la partie latérale droite. Les dtnts
e totem forcées, & cette poirion de langue pendoit
preiqiiefurle menton. La première indicationé-toic
de feparer es mâchoiies, pour piévenir une réparation
compleire.de la langue ; ce qui étoit difficile ,
a tadon de I état convul/jf des niufclcs de la mâchoire.
Pibrac forma d’afcord une cf, ère de cc in
avec unmoiceait de bois ; & ,apt è s quelques efforts,
il parvint à 1 introduire entre les dents, coté
dro.t, 0„ le morceau de langue t.noit encore • *
L f" n ?l,d- ’ 11 Pa(r-> de \chaqtie côté une moitij
de bouchon entre les dents molaires. Alors
étant hors de toute inquiétude fur ie pins prv-d
ma! qn aiirmt pu encore éprouver la lanaùe Il ht.faire une petite bourfe de linge fin, pour io-
ger «aflamen, ce, organe, & il trouva £ de
I aliiu tm , en I attachant à un fil d'anhal rê-K*
fous le menton , & qu’il fix3 derrière la Té,e par
deux rubans- v oÿe* - t „ la figure dans k s Planché
La playe ainli traitée, guérit en ttès-pen de tCms -
! lar fo™ent.a qu'avec un mélange de vin &‘dè
W Ê r?-"- la guérifon de ht, t jours, il ht encore portfeûr tc pea tb faanitdea ague booeur-t
dam dix jours pour plus grande fureté. OtLnd h
p u e bouffe efi bien humectée', elle devintt anf-
parente, & permet de voir l'état de la plave La
angue , dans le cas de playes pararmes^ bu’ fe
Dôi fie quelquefois confidérablemenr, & alors ’en-
pêche la déglntmon. Si les fearifications qu'on J
coutume de taire en pareil cas, nedégoreeot pas
PromFt5mcnt la partie, les malades fouffbnr
de ne pouvoir rien avaler, il fji.i nt
paffer un tube dé gommé élarfique, q ^ a ille d t ’
nez jnfquesdans l’arriére bouche , g! Von „ '
par fa cavité, des bouil Ions avec une f e r in C |"fa
I I .Æ ns 1 ? ro?hs§e' S'il ÿ a fraéîure dans 1« oj
cfiavse fso anutf ftri èfso-ugvreanv,e qs,u &'i Udeommalnednedntra.tfiénétal '
des Praticiens, non-feulement p a r tio n s "
tement local , mais encore par rapor't^x „ " 1 ? '
gÆ . ) ’ 10U'° u' 3indi^ a l o r l (Æf. p T r^l
T'is LL. c.. Nom que l'on donne à un infirump
donqon fe fort pour développer les bôur-dë
w & j s a ,,irde!a“^
beancoup de peine à le faire fortir & H^'ine' ’ 3
■ cela bu Efl quelquefois tout-à-fiit impoffble 9“6
Le mojen qui génétalèmedc réiifiit fe
Pour leur donner le développement n ,'.c.ux ■ confifie à mettre au fein „B erffanr“ - '
mois, qui ayant de la force A 7 ln<£011 '>■ <
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