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S E T O N ; moyen chirurgical qui dérive fa
dénomination de la fubftànce qu'on employa
d'abord ; — fon utilité ; — doit être très-long
dans plufieurs cas ; — manière de s'en fervir ; —
de le fupprimer ; — lignifie aufli l'opération par
laquelle on l’applique ; — obje&ions qu’on fait à
cette opération ; — pour quelle maladie on l'a
recommandée ; — manière dont les anciens exécutaient
l'opération ; — moyen moins douloureux;
avantage que ce moyen a fu r le cautère. Tom. I l 3
Paë- 3*8, 325K.
SIGNES; apparence morbifique qu'on défigne
fous cette dénomination ; — Hippocrate elt le
premier auteur qui ait porté une attention particulière
à cette partie de l'art de guérir; — les
aphori mes & fes prognoftics font un épiitome c’e
ce qu'i; y a de plus intéreffant à connoître à ce
fujet ; — ce que font les lignes aux praticiens ;
— les fymptômes font les premiers lignes d'une
maladie ;— diftingués en anamneftique, diagnoftic
& progru.ftic ; .— explication de ces différens
termes. pag. 330 , 351. -
SINAPISME 5 topique qui. dérive fa dénomination
du latin finapi, moutarde ; -— ufage de cet
épithème dans les différens cas ; — ■ compolïti. n.
Ibid.
SONDE ; d'où date l'introdudion de ce moyen
èn chirurgie ; — ce qu'on doit diftinguer à toutes
les fondes ; — différentes manières dont le bec
de la fonde eft ouvert;.:— différence de forme
qu’ont ceHes des femmes;— manière de fonder
les hommes fuivanr les. différentes intentions
deux méthodes d'introduire la fonde ; — conduite
à tenir quand le bec de la fonde elt parvenu a la
fymphyfe du pubis \ — le procédé'eft plus aifë à
fuivre chez les femmes ; — conduite^ tenir quand
on n'a d'autre intention que d'évacuer l ’urine;
.— quand on veut s'alïurer de la préfence d'une
pierre, pag. 333 p; 333.
SPATULE ; origine de cette dénomination ;
r-^iuftrument qu'elle caractérise 5- — description.
laid.
SPECULUM ; définition ; — fpeculum ani ; —
matricis ; — oris; — * oculij — leurs formes & leurs
pfages. Ibid, .
S PERM A TO CÈ LE ; tumeur à qui cette dé-'
nomination convient ; — moyen que la nature
emploie pour la prévenir ; — plus fréquente chez
les perfonnes pieufes ; — traitement, pag. 334
3 3 f *
SPHACELE ; nommée quelquefois nécrofe ou
fyd é r .tio n .;— en quoi ciirfére de la gangrène;
— à quoi on la diftingue ; — caùfes. Ibid.
. SPICA ; bandage qu’on défigne ainfi ; — reçoit
différens noms fuivant les parties où on 1 applique ;
.— defcription de celui qui fè pratique au bras
pour fa luxation ; — celui de l’aîne ; — de U
cuiflfe ; — de la clavicule. Tom. 11, pag. 3 55.
SP1NA BIFIDA ; dénomination qui caraétérife
l’hydropifie du canal fpi• al ; — auteurs qui les
premiers ont parlé de cette maladie & lui ont
donné fon nom ; — leur erreur à ce fujet ; —
autre dénomination que lui ont donnée ceux qui
font plus conféquens ; — lieu où cette maladie
paroît le plus f.ouvent; — cara&ère que la tumeur
préfente ; - eft fouvent accompagné de l’hydrocéphale
j — eau les proégumènes ; — fuites fâ-
cheufes quelle a lorfqu’elle eft ouverte inconfi*
dérement ; — opération que Bell propofe à ce
fujet ; — objection, pag. 336.
SPINA VEN TOSA ; maladie de la moelle f Ion
le langage commun ; — & plus connue’ chez les
enfans que chez les a d u lte s ;— la douleur eft
le premier fymptôme qui l'indique ; — ce qu’on
peut regarder comme le fécond état de la maladie
; —- apparences qui la conftiruent ; — auteurs
à qui on en rapporte.les premières notions
,— caufes ; — nature .de la matiîre que la tumeur
donne 5 —^fymptôme fpécial 8c liège le plus
ordinaire ; — indication qu’on pourrez établir
fi la maladie étoit toujours bien caraCtérifée.
pag. 337. Moyens qu'on peut preferire fans in-
convéniens ; — traitement local ; — obfervation.
P“S- 3à.SSQUIRRE
; caractères de cette tumeur; —
diverfité d'opinion fur fa caufe première — paroît
fouvent au fein citez les femmes qui font fujettes
à avoir leurs règles fupprimées'; — fymptômes
varient félon le fiège de la maladie ; -^ c e qu’offre
cette tumeur coîifidérée en elle - même ; — il
importe de la diftinguef des tumerns enkyftées;
— erreur fur le diagnoftic ; — tend à (dégénérer
en cancer; — apparence qu'il prend alors ; —
ce'ui du foie ne peut être traité que par des
remèdes internes ; ■— ce qu’on peut faire à ceux
de l’.oefophage du reCtum ;— traitement à fuivre
lorfque l’extirpation eft jugée impraticable.-/?..3 38,
339 , 34O.
STAPHYLOME ; hern.ie de l’iris ou de la
choroïde à travers la cornée ;.— apparence de )a
tumeur ; — furvient fouvent à la fuite dè la p- tue
vérole 5— ; on doit en diftinguer. deux .éfpèces à
rai fon du fiège. de la tumeur ; — bandage corn-
p-e.flïf employé' comme moyen de guérjfon , —
rejette par quelques-uns ; — -procédé fnbftitué >
— hernie de l'iris eft communémént accompagnée
d’ accidens plus graves que celle de la choroïde ;
— remèdes, cathérétiqjnes employés par les anciens
; — parité d’indication que préfente cette
hernie & celle des, inteftins ; —- manière, de pt'ûr
céder ici à la réduction ; — .ligature de la tumeur}
-r-. excifi.on ; -— en quoi elle confifte ;•— autre
procédé qui confifte à dilater l’ orifice, de 1 ouverture,,
puis à replacer les parties forties;
fuccède fouvent à l’opération de la cataracte ; —
celle-ci fe guérit ordinairement fpontanément ;
— genre qui provient de l’engorgement de la
cornée tranfparente ; — remarque de Righter à
ce fujet ; — parallèle des opinions & moyens de
guérifon des différens auteurs. Tom e IIy pag. 340 j
341 * 342 » 34-5-
STERNUM ; maladies auxquelles cet os eft
fujet ; — dans quelles circonftances il peut être
fraéturé ;— accident qui peuts’enfuivre ; — lignes
qui annoncent cette léfion ; — l ’épanchement eft
fouvent en partie fanguin. & en partie purulent;
■— au teu rs o n t e u reco u rs à la m êm e th é o rie q u e ;
celle d ë sé p a n c h em e n s fur le cerv eau ; — fraétu re
qui n’eft accom pagnée d ’aucun a c c id e n t dem ande
un tra item e n t fim ple ; — c o n d u ite à te n ir dans
celles qui fo n t c o m p liq u é e s./? ^ . 3 4 3 ,3 4 4 . C aries
auxquelles c e t os eft fu jet ; — o b ferv atio n inté-
reffante d e G alien ; — m an ière d ’o p é re r en pareil
oas ; — ufage du feu . pag. 344 3 345. D é p ô ts fous
cet os fo n t fubféquens aux inflam m ations qui
fieg en tfü r le p é r io d e ;:—|a u te u rs q ui en o n t parlé *
les prem iers ; — lignes q u i an n on cen t ces inflam mations
; — figues d e l’ab cès ; — tré p a n a tio n
du fte rn u m ; — cas o ù l’on p e u t s’e n d ifpenfer.
Paê- 3'46*
STILE T ; utilité & variété de ces inftrumens.
Ibid.
STRABISME ; en quoi confifte cette mauvaife ;
difpqfition de l’oeil ; — caufe première à laquelle ;
on 1 attribue ; —-- invention des anciens comme
moyen de guérifon. Ibid:
STYRAX ; nom d’ une gomme réfîne qui a
donné fon nom à différentes préparations. Ibid.
SUBLIMÉ CORROSIF ; eft un violent cauf-
tique confidéré comme topique — lotion faite
avec cette fubftànce & ufitée dans différentes
maladies ; — e*ntre dans l’eau phagedénique ; .—
employé fur les ulcères fongueux ; — accidens
qu’il a occafibnnés fouvënt dans plufieurs cas où
d étoit employé comme cauftique./?^. 3 4 6 ,3 4 7 .
SUCRE ; regardé Comme légèrement déterfif,
antifeptique & réfolutif. Ibid.
SUGILLATION ; genre d’échymofe; — arrive
quelquefois fpontanément à la cornée ; — comment
le fang eft épanché dans cette affeélion ; —■
différentes apparences fuivant les différens cas ;
— fe termine toujours par la réfolution. — ap-
parençe que la tumeur prend alors ; — opérée
par faction des abforbans. pag. 547 u 348.
SUPPOSITOIRE ; topique qu’on défigne fous
cette dénomination j — fubftànce qui le forme.
im .-
SUPPURATIF. ; ’médicamens qu’ on défigne
‘»US ce nom ; -j- notions qu’ il faut avoir pour
bien entendre leur aétion ; — comment les émol-
liens j les humeélans & anodins peuvent devenir
fup p urar ifs.Tom. I l , pag. 348.
SUSPENSOIR ; moyen de rétention applicable
au ferotum ;— manière de le mettre à exécution j
— fubftànce & forme, pag. 549.
SUTURE ; efpèces les plus ufîtées aujourd’ hui^
■ le but qu’on a en les employant^—-T’entrecoupée
f — manière de la faire ; — le nombre
doit être déterminé d’après l’étendue de la plaie,;
— fa profondeur;— -la multiplicité de fes angles ;
attention a avoir de ne percer la peau qu’à une
diltance convenable du bord de la plaie ; —
comment on fe comporte quand on a paffé toutes
les ligatures ; — difeuffion fur le noeud. p. 349 ,
3 yô. Cas ou la future enchevillée peut convenir ;
accident qu'elles occafionnent ; — moyens
qu.on a mis en ufage pour la prévenir; — eft
aujourd hui rarement employée, pas. 2 m. Celle
qu on appelle du Pelletier ; — comment elle fe
pratique; — circonftance où elle eft employée;
B 1 e” t° « ' 1lee ; — quand on doit l’employer ;
, Pr®ter^We dans route bleffure peu profonde
ou il eft neceffaire de faire une future; —
rations qui motivent cetté opinion ; — aiguilles
les plus convenables en pareils cas ; — manière
d opérer; — . Le nombre des aiguilles doit être
détermine d après l’étendue de la plaie ; — pré-
caution qu’il faut prendre pour que les aiguilles
ne bleffent point ; — bandage qu’on preferit
comme adjuvant n’ell pas toujours fans inconvénient
; tems que les aiguilles doivent relier.
P**ë‘ a. Suture qu on nomme sèche ; — ■ cas où
eue elt applicable ; — comment on doit la pra-
ttquer; emplâtre préférable en pareil cas; —
celui fenêtrequ’employoit J. L. Petit; — autte mé-
rnode qu’on peut employer, pag. 3,-3. Cas où
1 ne convient pas- d’employer la future pour la
réunion des plaies, ce qu’on doit penfer du
precepte de Dionis , qui dit qu’on ne doit point
reunir les plaies où les os font à découvert; —
obleivation qui manifefte qu’ on peut fenir une
CS.ndnlte d'® rente i — la future moins ufitée
actuellement qu’ autrefpis ; — motif de Pibrac qui
a écrit fur leur abus. pag. j y ; 3 5-4.
SYMPHYSE ; ( feétion de ) Severin Pineau eft
le premier qui ait cru que les fymphyfes du baflin
fe relâchoientj & ainfi donnoient une plus grande
amplitude à la capacité du badin , — paflage de
cet auteur ;— Sigault eft le premier qui parlant
de ce fa i t , confeille la feéiion de la fymphyfe
du pubis ; — cas où il la propofa; — raifot-s qui
portent à la pratiquer plus fréquemment qu’elle
n’auroit dû l’être ; — motifs d’ exrlufmns pris fur
Je cadavre ; — ampliation qu’a donnée l’opération
faite fur le badin dont le détroit fupérieur n’avoic
que trois, pouces, & un quart de petit diamètre.
& cinq pouces de largeur tranfvaufalement ;
A a a a 2