^ PAROTIDES ; dénomination applicable à
l’état inflammatoire de deux glandes qui portent
ce nom ; r-f Ton*- ordinairement malignes
& critiques ; — les critiques font plutôt oedéma-
teufes qu’ inflammatoires;— font connues fous le
nom d’oreillons chez les enfans ; — les critiques
demandent à être ouvertes promptement;
-— pourquoi ; — l’engorgement de ces glandes
indique fouvent le caractère vénérien ou fcro-
phuleux ; — différence du traitement dans ces
derniers cas ; — il faut ici iaiffer féjourner le
pus le plus long - tems poflible ; — à quoi doit
fe porter l’attention du chirurgien.. Tom. I l ,
p a g . 147.
PASSAGE ; ( être au ) dénomination ufitée
en accouchement pour exprimer le moment où
l’enfant eft prêt à fortir du fein de fa mère ;
— ;circonftances où la tête peut s’arrêter alors;
— la tête arrêtée eft encore mobile & dans
quel cas ; — ceux où elle eft emboîtée ; — conduite
à tenir quand- la tête ne peut avancer à
travers le détroit inferieur, à raifon de fa p o r tion
tranfverfale ; « il faut recourir au forceps
quand l’étroireffe du baflin inférieur eft confî-
dérable ; l ’application des moyens eft plus
difficile lorfque l ’obftacle provient des épaules
au-deffus du détroit fupérieur; — confeil de
Le vret. pag. 14 7 ,148.
PA TH OLO G IE ; définition; — divifion, Ibid.
PAUPIERES ; maladies auxquelles elles font
fujettes; tubercules ; -r- hordeolum ; -r- chala^ia y
hydatides ; ‘jqj grando y -r- tiennent de Ja nature
de l’athérome ; du ftéatome ou du 'mélicéris;
— verrue ; — fe relâchent fouvent ; — royadas y
tt~ trackoma y -r- dafius y -r- ficus y — tilofis y —
trickiafis y — madarofis y çStropium y — aij.chyloblepharon
y ■— explication de toutes ces dénominations.
pag. 148, 149.
PÉ LICAN ; genre d’ inftrument qu’ on défigne
ainfij — compofition; celui à vis de rappel 5
— quatre parties $ —- le corps, le manehe, lé
p iv o t , & la branche ; — defcription de ces différentes
parties ; —- manière de $’en fervir ;
adb'on de la main;—rinconvéniens qu’ils offrent ;
perfe&ion ajoutée par jjn*rtiftç moderne, p. 149 ,
ISO, 1 S 1 -'
P E P T IQ U E S , PÉPASTIQUES 5 racines de
ces dénominations ; leur application, pag. 166.
PÉRIOSTOSE; épaififfement du périofte 5
r— cette affection eft quelquefois compliquée de
douleur ; — phénomène qu’elle préfente ; — le
mal peut refter long-tems ftationnaire , quand il
n’eft accompagné d’aucune douleur; — qualité
du pus quand la fuppuration furvient 5 -r- indication
que la maladie offre; — application des
fangfues ; r— des véficatoires 5 —; incifion & traitement
; — Tulcération ne peut quelquefois fe
cicatrifer; — traitement de l’indolent. Tom. II
P*g- J J i*
PÉRISCIPHISME ; genre de fe&ion que les
anciens défignoient fous ce nom; -4 manière dont
Paul dit qu’on la pratiquait ; — cette opération
eft tombée en oubli, pag. i j ï .
PER TE ; celles qui paroiffent au commencement
de la grofleffe proviennent toujours d’un
décolement partiel du placenta; — l’avortement
s’enfuit fouvent; — fi l’embrion fort alors-facilement
, il n’en eft pas toujours de même du
placenta ; — raifons ; — quand & par quel méca-
nifme la perte ceffe quelquefois bientôt ; — phénomènes
qui ont lieu en pareil cas; — quoique
i’ embrion foit fo r ti, je placenta relte quelquefois
long-tems adhérent à la matrice; — phénomènes
qui ont lieu quand le|décolîement furvient
d’une manière fubite; — conduite à tenir en
pareil cas; — la perte peu confidérable quand
le décollement eft borné à une petite étendue;
— phénomène; — parti à prendre alors.p. 153.
Quand il ne faut pas recourir à la faignée ; —
remèdes qui doivent la remplacer, — utilité des
bains froids ; — application |des topiques ; — tamponnement
; -r- cas où fon emploi ne peu» avoir
lieu $ — accident qui pourroit s’en fui vre fi on
le mettait alors en ufage ; — ce qui peut encore
arriver malgré que la perte foit arrêtée ; —
cas où il faut procéder à l’ accouchement ; —
manière d’ y parvenir ; — ce qu’il refte à faire
quand la perte perfifte après la délivrance; —
la perte à lieu également dans tout autre tems
que la grofTeffe , il faijt toujours toucher les
femmes en pareil cas. pag. 154.
PESSAIRES ; ce que les anciens entendaient
par cette dénomination; — comment ils les
conftruifoient ; — ce qu’ils fe propofoient dans
leur application ; —r à quoi fe borne actuellement
leur ufage; —r matière dont on les forme;
; —r- leur forme particulière ; — manière de les
faire; — manière de les employer, pag» 155 >
i;<5.
PHALANGOSE ; genre de trichiafe ; -*=- les
auteurs ne font pas fort exaCts fur cette dénomination.
pag. iy8.
PHARYNGOTOME ; inftrument deftiné à
fcarifier les amygdales & faire des mouchetures
dans le fond de la bouche ; — il eft compofé fl®
trois parties, pag. i j 8.
PHYMOSIS 5 définition générale des anciens ;
— appliqué au prépuce; -r- diftingué en naturel
& en accidentel ; ee qu’eft le premier ; )— ls
fécond;— traitement du premier peut être diffé ré
dans l ’enfance jüfqu’ à l’âge de raifon ; — en quoi
confifte alors le traitement ; —r* circoncifion con-
feillée 5 fuppofé que l’ accidentelle reconnais
une caufe vénérienne, il convient de différer
1 operation & 'pourquoi ; — cas -où néanmoins
il ne raut pas différer; — conduite antécédente
à tenir; — faignees locales ; — fangfues ; — inci-
flon & manière d’y procéder ; — "conduite fub
féquente & paiement. Tom. I I 9 pae. 16 9 .
170. ' • 0 : y y
quand Ja termmaifon par réfolution a lieu ; —
comment s annonce celle par fuppuration ; —
indices de celle par gangrène ; — indication qu'il
faut chercher a remplir dans le traitement de
cette maladie; - tumeurs inflammatoires qui fur-
viennent aux fièvres inflammatoires demandent
quon vife à leur fuppuration; — celles qu’il
faut abandonner a elles ; — il faut chercher à les
refouare dans les cas vénériens ; — en quoi diffère
des puitules enflammées , du bubon , des paro
tides. pag. 170, 171.
PHLYCTENES; véficules pleines de férofité;
— ordinairement indices de gale; — celles qui
ont lieu fur la conjonctive; — paroiffent comme
des grains de millet ; — autres qu’on défigne
lous ce nom dans i’é ré fip è le ;— -la gangrène,
les brûlures ; -— fymptomatiquës. pag. 17Z.
PIEDS-BOTS ; ceux à qui cette dénomination
eft a p p l i c a b l e ; c e vice a lieu fouvent
chez les enfans ; — vari ; .-a— valgi, — en quoi
confifte le traitement;-r— fouvent il vaut mieux
abondonner les enfans.à leurs propres maux.- Ibid.
PIEDS ; — définition ; -— quelques détails ; —
luxations n’ arrivent jamais fur les côtés fans
fraéture ou diaftafe ; — deux fortes de luxations
à diftinguer ; — lignes ; — obfervation d’Hevin ;
— règles générales à fuivre en pareil cas ; —
procédés ; — ménagement à prendre ; — comment
on remédiera à la foiblellé fécondaire.
Psg. 173.
PIERRES ; définition ; — fe forment dans tous
les animaux ; — • où elles fe rencontrent le . lus
communément ; — d’ où dérive leur formation ;
phénomènes qu’elles offrent ;— éprouvées par
Jes .réaClifs ; — ce qu’on entend par rudiment de
la pierre. Ibid. Les urinaires; — dérivent des
petits grains falins que l’urine la plus claire con
tient;-— corps étrangers leur donnent quelquefois
naiffance ; opinions des auceurs fur leurs
principes conftituans ; — opinions des chimiftes
les: plus récens ; — comment commencent dans !e
rein ; — variété de leur forme dans cet organe ; —
P-174* Phénomènes que leur defcente dans l’ urètre
occafionne ; — d’ou dérive fouvent la rémiifio-n
I ta douleur; — comment elle augmente dans
la vefiie ; — variété dans leur volume ; — leur
ngure; — leur folidité ; — ce qu’on entend par
pierres châtonnées ou enkiftées;— d’où dérive
1 immobilité de la pierre ; — détails fur les cir-
c°nftances qu’on rapporte à quatre, pag. 17$ >
176. D'où peut provenir Tabfence de la douleur
dans le cas où la pierre aura été jugée
exiftanre; — fymptôme que le plus fouvent elles
font naîirej; — le ligne le plus certain eft le
'cathétérifme;— les femmes s'en délivrent plus
fouvent fpôntanérnent que les hommes ; — reconnues
dans la veflie ne lailfent d'autres reffources
quel'opérarion; — incertitude de tous les remèdes
donnés pour la fondre 5 — comment on explique
pourquoi des malades en ont pu retirer
quelque bien. Tome I I , pag. 177. Se forment
quelquefois hors des voies urinaires; — après
1 opération de la caille ; — de la boutonnière ; —■
elles font alors ou uniques ou plufieuis enfemble ;
1 — , comment l'urine contribue alors à leur fo r mation
— peuvent également avoir lieu à la
fuite d'une érofîon locale du canal de l'urètre ;
— les biliaires fe forment d'après le même
principe;— leurs variétés; — phénomènes morbifiques
qu'elles occafionnent; — fortent quelquefois
confondues avec les «xcrémens; — fter-
corales ont lieu quelquefois chez les quadrupèdes
comme chez l'homme ; — ■ comment elles
le forment ; — font de couleur verdâtre & trèsfétides
; — fait relatif à un cas de ce g e n r e ;_
phénomènes que celles-ci produiront quand tiles
lont très-volumineufés; — traitement ; — pierre
de la matrice;; — leur confiftance ; — (ÿmptômes
qu'elles occafionnent; — commentell.s font fouvent
retenues dans la cavité de la matrice ; -i—
fortent quelque lois fpomanénv nt ; — font fouvent
châtonnées ;-7 7 Ætius eft le feul qui ait traité
des moyens cura tifs;— ,.ppération* confeillée ;
ir-en quoi elle confiftera.yag. 178 , 175.
PIERRE a c a u t è r e ; nom donné à la
foule rendue, cauftique par la c h a u x ;^ c à u f -
tique aétif; —- ufité pour établir des cautère?.
pag. 179.
PIERREinff.r n a l e ; fubftance defignée ainfî ;
— U'fitée pour confumer le bord des ' ulcères
'calleux ou des chairs qui p„u(fent trop ; _
ufitées dans quelques autres circonftances; — fes-
avantages Comparés relativement aux autres
moyens, pag. 179.
PINC E TTE S ou PINCES ; inftrumrnt propre
aux panfemens;— leur compofition; — à
polype — leurs différences des précédentes; —
à diîféquer ; — leur ufage. pag. 180.
. PIQURE ; plaie qu'on défigne ainfi; — fouvent
plus darigereufe que fes plaies plus grandes
faites par Un inftrument tranchant ; — accidens
dérivés de celles où fes parties tendineufes Sc
aponévrotfqu s font intér ffées ; — on doit d ifférer
ici de répondre à l’indication générale que
tes plaies offrent, & pourquoi ; — conduite
relative au traitement, pag. 189, 100. ■
PLAIE ; définition la plus exaéfc? ; — d’où
dérivent leurs variétés; — différence par rap