
fi la maladie connue pourroit être attaquée par
l'incifton comme l'hydrocèle — obfervation de
Ledran qui indique que la chofe pourroit avoir
lieu ; — confeillée par Morand dans le cas ou
une matière purulente for droit par une'première
ponction ; — fouftraCtion du kifte propofée.
Tom. I I 3 p. 1 5 3 , 134.
OZENE y non-feulement cet ulcère attaque la
membrane de l'intéiieur dés narines, mais encore
les os qui font voilîns ; il eft fîmple ou
Virulent 3— fuccède quelquefois au coryza s— lés
coups & autres violences extérieures l’occafion-
nent quelquefois;— déforganifation qu'il amène
quelquefois dans 1 intérie ur du nez } — obfèr-
vation du Dr. Meyer relativement à un ulcère
fordide de ce genre , & qui guérit par l'ufage
de la falfepareille & une lotion vitriolique 3 —
le traitement de l'ozène fimple demande une
combinaifon dans l'emploi des moyens de; gué-
rifon tant à l’extérieur qu'à l'intérieur} — remèdes
qu'exigent les cas les plus ordinaires} — la maladie
leur rélifte quand elle liège dans l'antre maxillaire}
— ceux qui conviennent aux virulens ; ,-rr-
s’ il eft vérolique} — fco rb u tiq u e ;— conduite
à tenir dans les cas de carie.pag. 1 34, 13^.
p
P A L E T T E } — difcuflion des auteurs fur Pori-
gine de ce terme j Ap, chaque palette doit contenir
trois onces de liquide}.— comment on
juge.la quantité de l'évacuation dans les faignées
de pièd. pag. 13 5 , 136.
PAN AR IS } quatre efpèces} — phénomènes de
de la première } — ceux qui le fuccèdént dans
la fécondé} — la troifième qui a fon liège dans
la gaine des tendons flëchiffeuts 3 — dés doigts
fe manifefte par une plus grande intenlïté dans
la douleur ; — l'inflammation qui fouvent eft
fuivie d’abcès }— la quatrième liège dans l'o s } -—
la douleur y eft plus profonde} — la fièvre., le
délire & les infomnies l'accompagnent aufli
fréquemment que la précédente} — chacun recon-
noît pour caufe une violence extérieure, telles
qu'une piqûre,des contufions, & c . p. 136. Nature-
oppofée des topiques eonfeillés dans chacune
de ces efpèces ^f^-l'épanchement purulent n'apporte
aucun foulagement dans les trois dernières
e f p è c e s— utilité de l'application des fang lues
en pareil cas ; — immerfion du doigt dans l ’eau
de v i e ;— Telprit de v in , ne peut avoir lieu que
dans, le premier période de la maladie}-— elle
nuiroiç lorfque l'épanchement eft formé » — ce
qu'il faut faire a lo r s ;— l’ouverture de Ja gaine
dans la troiilème efpèce doit être faite Je plus
promptement poffible,; —: il faut préférer ic i le
biftouri à la lancette ;,— comment on fe comportera
fl l'on préfume qu’il y ait du pus fous le
mufclequarré 3 — la fécondé efpèce paffe quelque,
fois à la troifième , & comment. Tom. I l , p. 137.
L'incifion doit être très-promptement faite dans
la quatrième pour éviter que la matière ne puiffe
carier Tos 3 — cas où il faut enlever l'o s } -r- la
négli gence où l’on eft fur les moy ens de guéri fon
. entraîne quelquefois la perte de tout le doigt.
pag. 13 7 , 13 S.
PANSEMENS} fe font pour contenir une
partie malade dans une bonne pofttion, pour aider
au rétabliffement ou pour donner iffue à des
matières nuiftbles , accumulées dans un lieu où
elles peuvent nuire ; — exemples de ces alertions;
— doucement , mollement , promptement; —
acception de ces trois dénominations ufitées
chez les chirurgiens; — exemples relatifs à leur
J application ; -— on ne fait le premier panfement
qu'an bout de quarante-huit heures, à la fuite des
1 opérations où l'on n'a rien à craindre de l'hémorrhagie
; — raifon dé ce délai ; — maladies qui
demandent des panfemens plus fréquëns; —
raifons ; — ils doivent également l'être dans
le traitement des tumeurs inflammatoires ; —
raifons} — les plaies Amples, les fraCtures , les
luxations, les hernies, les tumeurs Froides demandent
à être partfées plus rarement} — raifons ;
— la fréquence des panfemens condamnée dans
le traitement des ulcères 3 — il faut encore avoir
ici égard aux tems de la maladie ; — aux accidens
qui peuvent furvènir 3 — à la nature des
médicamens qu'on applique, pag. 13&, 139.
P A R A C E N TH E S E } dénomination propre à
l’ouverture qu'on pratique au bas ventre pour
évacuer les eaux. que cette cavité contient ;
— l'accumulation de ces eaux conftitue l ’afcite;
celle-ci eft fouvent la fuite d’une affeCbon
générale du fyftêrhé 3 — fouvent aufli elle eft
locale; — à quoi l ’ on connoît la préfence d'un
fluide épanché dans le bas-ventre; — le fluide
eft quelquefois renfermé dans une ou plufleurs
poches qu’ on nomme kifte ; — la fluctuation eft
fouvent obfcure à raifon de l'épaiffeur du k fte
& de la confïftance du fluide épanché, — le
peu d'efficacité des évacuans en pareil cas. p. 140.
on tarde fouvent trop à faire la ponction ;
cette opinion eft appuyée fur un paffage du
D r. Fotherghill; -^—danger qu'il y auroit à évacuer
trop promptement le fluide épanché;
accidens qui ? peuvent s'enfuivre,.; — moyens
inventés pour les prévenir, -pag. 141. Traitement
palliatif confeillé par les anciens 3— le trois-quarts
leur eft préférable ; — celui qu'on doit préférer a
tout-autre ; — choix du lieu où l’op doit faire
la ponction avantage qu'il y a de la pratiquer
en çet endroit 5 tî— circonftances ou
L'on peut‘»s'écarter de cette règle ; t r maniéré
dont on doit placer le malade ;— avantage de
cette fituation ; — manière de pratiquer l'operation
5 — précaütion à prendre à mefure que
les eaux coulent; — conduite à tenir dans le
cas où le jet de l'eau viendroit àî s’arrêter avant
une diminution notable du ventre. Tom. I I
pag. 142. Comment on fe comporte pour retirer
la canule ; ;— la ponction aulfi utile dans l’hy-
dropifie de l’ovaire que dans l’afcite; — conduite
des . praticiens dans le premier cas 5 —
raifon pourquoi la ponction eft alors plus fouvent
fjivie d’accidens j — danger d ’ouvrir quelques
branches de l'artère épigatirique ; — manière
d’y remédier ; cet accident moins à craindre
quand on opère au lieu d’éleCtion; — fluides
autres que l’eau peuvent s'accumuler dans l ’intérieur
du ventre ; — la ponction pou.roit avoir
fon utilité en pareil cas ; — conduite à tenir après
l'opération, pag. 143, 144.
Paracenthèfe 3 néceffaire dans les épanche-
raens qui ont lieu dans la poitrine; — l’hydro-
pifie de poitrine eft fréquemment compliquée
de la générale 3 — elle occupe différens lieux 3
— fymptômes qui l’accompagnent; — apparences
extérieures qui l’annoncent ; — fluctuation ;* —
différences qui ont lieu quand le fluide eft
épanché dans la cavité du péricarde ; — procédé
relatif à l’opération; — quand oh peut
évacuer toute la matière épanchée 3 — panfement
confécutif. pag. 135. Conduite à tenir II
l’épanchement avoit lieu dans les deux cavités
de la poitrine 3 — procédés eonfeillés pour retirer
l’air qui auroit pu s’infinuer dans l’intérieur ;
— objections fur le lieu d’éleCtion 3 — ré-
ponfes ; — raifons qui font préférer le biftouri
au trois-quarts; — difcuflion lï l ’opération ne
pourroit point avoir lieu dans les hydropifîes
du péricarde ; — admiffion de cette pratiqua
dans les cas où il faut tout rifquer 3 — procédé 3
— conduite à tenir quand la matière eft entre
les lames du médiaffin. pag. 136. Phénomènes
qui annoncent un épanchement de fang dans la
poitrine 3 — celui-ci provient des léfions faites
aux gros vaiffeaux de la poitrine, à Ja fuite
de plaie , de fruCtures des côtes & d’ érofion 3 —
indiqué fouvent par la toux & le crachement
de fan g;— injeCtions confeillées en pa eils cas
pour difloudre le fang qui feroit coagulé & en
faciliter la réforption;-— truand celle-Ci ne peut
avoir lieu il faut en venir a la paracenthèfe ^ —
Sharp ne l’approuve p o in t; — fes raifons; —
conduite à tenir pour l’opération, pag. 137 & fv.lv.
Les épanchemèns purtilens dans la poitrine font
ks plus communs ; — Agnes qui les annoncent ;
ils demandent d ’être promptement évacués
par l’opération; — quelquefois Je pus ne fort
point après l’opération.} — raifon de ce fait-;
on eft fouvent forcé- d’opérer fur je lieu
de néceffité en pareil cas 3 i— même de percer
le fternum ; — le lieu où le pus commence à fe
lormer d’abord j 77* quelquefois il clt en grande
quantité entre le poumon & fes membranes fans
léfton de ce vîfcère 3 — caufes qui rendent les
abcès de la poitrine plus difficiles à guérir que
ceux d’autres parties. Tom.. I I 3 pag. 141. Épanchement
d’air a plus fouvent lieu dans Ja poitrine
que dans tout autre endroit ; — -il peut provenir
des fuites-de la putréfaction ; — d’une cre-
vaffe à la tunique des poumons ; — d’une érofton
à leur furface; — des bleffures à cet organe
par une côte fraCtuj-ée ; — fymptômes qui ont
lieu en pareil cas ;,— en quoi l’épanchement de
ce dernier genre diffère des précédens;— utilité
& même néceffité de la paracenthèfe dans ce
dernier cas; — cas où elle peut être faite avec
le trois-quarts ; — pourquoi il vaut toujours mieux
recourir au biftouri. pag. 142. Cas qui requièrent
la paracenthèfe de la veffie ; — différentes
manières de la pratiquer; — en quoi connue
celle par deffus le p u b is ;— détails relatifs à
cette opération;,:— avantage qu’a fur elle celle
pratiquée au périnée ; — comment on pratiquera
celle-ci; — détails à ce fujet. pag. 143. Incon-
véniens de cette dernière méthode de faire
la paracenthèfe ; — celle par le reCtum préférable;
— man’ère de la mettre à e x é cu tio n ;— ;
obfervation d’Hamilton à ce fuiet ; — propofee,
par Flurant en 1744 ; — objections prifes du
féjour de la canule dans le reCtum peu importantes
; — il en eft de même de la léfton des
véftcules féminales, des vaiffeaux hémorrhoidaux ;
— pratiquée bien plus fûrement par le vagin
chez les femmes;—-on peut laiffer chez elles
la canule autant qu’il eft néceffaire ; ® il convient
cependant mieux de l’extraire pour éviter
tout accident, pag. 144, 14 3 , 14 6 , 147.
PARAPHYMOSIS^ affeêtion de la verge qu’on
déflgne fous cette dénomination; — diftinguée
en fymptomatique — en accidentel; — quand
ce clernier arrive le p us comunément;— p us
ordinaire chez les enfans qu’ à tout autre âge-*
— fymptomatique dérive le plus fouvent d’ une
inféétion vénérienne 3 — eft communément accompagné
de chancres au prépuce ; -— ne demande
point de fecours auffi prompts que l'accidentel ;
— facile à reconnoître;— accidens qui s'enfuir
e n t , A dans les cas urgens on ne rétablit pas
promptement les chofes en leur premier état;
— notamment dans la fécondé efpèce. pag. 146.
Premier moyen qu'on emploie — il faut fouvent
en venir promptement à l ’opération ; —
première tentative de réduction jà faire ; — faignées
locales ; — en quoi conftfte le p:océdé
opératoire — le point effentiel eft la deuiuCtion'
des brides ; — les inciftons convenablement faite s ,
il 'convient de laiffer dégorger long-tems la partie
en la plongeant à différentes fois dans l'eau chaude ;
— manière dont la verge doit être fufpendue ;
— en quoi conftfte le traitement des fymptoraati-
ques. pag. 147.