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& afeflæ i l »’a® gafeir casi© dfe v®or fè former &
Wsmmr db IfWkùoee uni (&pamferat£n'Xr die fiâmes aJl—
fecrtnimcDi'« (qjuii,, ©m s’iôrendajrr „ forme itr?.c wrftafolle
â’ilbprg'o. O tj cherche à remédier'an ma!;»n s-noycro
'(te légers cathérénquesj mais la mata l ie , loin de Ce
difüper, ne fait que s’accroître & devient plus rebelle.
Quand Tulcération eft fuperficielle , qu il
n y a aucune irritation ni inflammation , on conc
i l ie d’enlever la tache & [’ulcération avec i’inf-
frument tranchant. On fe fert dans ce cas du bif-
touri plat , defliné à abattre le criftallin. L'oeil
étant convenablement fixé avec un fpeculum ordinaire
ou par un aide , l'opérateur Ce -placera devant
lui 0 comme s'il s’agiflbit de lui faire l’opé-,
ration de la cataraéle , enfuite il en tournera à
différentes reprifes l’épaifleur de la cornée, .&
emportera-tout ce qu’il pourra féparer jufqua ce
qu’il foit parvenu à rendre à la cornée toute fa
tranfparence. Ilferable , dans ce,tte opération, qu’bu
emporte beaucoup, 1-orfque réellement on emporte
fort peu de choie, cela vient de ce que la cornée
a fouvent acquis, par l’engorgement, le double
de fon épaifleur ordinaire. Nous préférons-,
pour,cette opération., la lance, à cararaéle, parce
quelle incife de deux côtés, & qu’avec elle on-
opère plus commodément. QnbafÈne enfuite Toeil
avec quelques eaux ophtalmiques fpirimeufes,
on rapproche Les paupières , & on applique fur
elles un lit de coton qu’on retient au moyen d’un
léger bandeau.(M. P e t i t -Ra b e z .)
LE V A IN . La pâte faite de farine de froment
lorfqu’elle a fermenté au point de pouvoir fervir
de levain, efl un léger rubéfiant, qu'on applique
quelquefois à la plante des pieds, ou au gras de
jambes des enfans 8c des adultes. On en fait
aufli la bafe des finapiflnes qu’on emploie lorf-
qu’on veut produire une révülfion plus active.
LE V IER . Ve Si s obftetricius. Tige.de fer courbée,
de manière à pouvoir fe mouler'fur la
■ convexité de la tête, & terminée par un manche
, comme on le voit repréfemé dans la
Planche relative à cet Article , où il efl mis en
ufage. On pourroit lui fubftituer une branche de
forceps dans les circonflances où il faudroit opérer
au dépourvu. Smellie fe férvoir toujours d’une
branche de fon forceps, & avec amant davantage
que nous du nôtre. Toute l’efficacité du Levier
dépendant de la manière dont on dirige, & d’une
connoiflance précife des cas qui le demandent, nous
concevons avec peine comment, après la mort de
Bruyn , l’un des co-poflefleurs de celui de Roonhuifen,
on a pu vendre à MM. de V'icher & ‘van-
de-Poll, environ 5000 liv. de France , un moyen
qui, par lui- même , ne peut intrinféquement avoir
aucune fupérioriré fur d’autres.- Le Lévier de
Roonbuifen , difentfes partifans, n’eft applicable
que quand la tête efl tellement enclavée,.le front
tourné vers le facrum & l’occiput contre Je pu-
H s j qu’elle ne peut être poufl'ée par les efforts ’
L E T
de l'ai mère. L e 6 . Bruyn, diit avoir délivré ÿ
cm pareil! ca&„ plus; de huit cents foetus avec cet
iin^îmcnriîjEfi dans Ké%àfi.e dte quafante.'-d'euiX ans«
Sans (cforste tqofe «txflipe ptfjfeisÿDi. lia
•fête ëtrifr plus fréquente 'qxf d ie u’efl
Tour ce que nous pouvons dire ici d’après un
examen férieux des cas, où de Ernyn employoit
fon Lévier, c'efl que Fouveut il y avoir recours
lorfque les femmes fe feraient délivrées fans lu i,
ou qu’il aurait pu accoucher les autres plus
méthodiquement, & avec beaucoup moins de
peine j c’efl què le plus fouvent la tête nétoit
qu’arrêtée au paflage, que le vrai enclavement»
dont pat le Roonhuifen ou fes aihérens, ne permettant
pas de porter le, plus petit infiniment
entre le front de l’enfant & le facrum de la mère,
ni entre l’occiput & le pubis, la prétendue fu-
périorité de leur inflruraent ..devoir être nulle.
Comment donc un Lévier, large d'un pouce &
épais de quatre lignes au moins, à raifon de fa
garniture de peau & d'emplâtre, a-t-il pu être
infinué entre cès parties, foit au-devant du facrum
ou en arrière-du pubis, ente portant direèlemenc
fur les points de conta#, ou en l’y faifant parvenir,
en lui Faifant parcourir plus de la moitié
de la circonférence intérieure dit baffin, ou le
quart feulement. Il faut conclure des prétendus
fuccès de cet Auteur, que fa pratique étoit irréfléchie,
incertaine & fouvent meurtrière, & que,
pour quelque fuccès qu'il obtenoit dans les cas
de bonne conformation, 6ù la force fuppléoit à
l’adrefle/il en a dû avoir beaucoup de mauvais,
que la grande étendue de fa pratiqué couvrait.
On ne conçoir pas comment, d’après un mûr
examen des faits, M. Cowper, & récemment
M. Herbiniaux , aient pu vanter les avantages de
cet inflrument dans les différens cas où la tête
éprouve quelques rerardemens, de manière à
faire craindre l’enclaverftem. Notre intention n’efl
point de nous étendre fur l’examen de leur doctrine,
examen qui ne peut jetter aucun jour fur
les progrès de la pratique. L ’on peut voir fi l’on
defire en favoir davantage, la maniéré* dont elle
a été%éfurée viélorieufement dans l'Ouvrage intitulé,
Y Art des Accoüchemens. ./eft pourquoi
nous pafions à l’ufage qu’on doit faire de celui
que nous préférons.
On ne noir employer le Levier que pour remédier
a certaines polirions défêélue’iifes de la tête
& favorifer fecondairemem fa fortie. La tété *
en entrant dans le baflin, .s éloigne quelquefois
de la marche quelle doit fuivre pour le traverfer
librenjenr. La partie poflérieure du fommet, ou
la région de la fontanelle poflérieure, au lieu de
s avancer de plus en plus, peut s’éloignera me fur e
que la rêredefcend, defdrce que le haut du front
venant fe préfenter au milieu du détroit inférieur,
l occiput fe trouvant alors plus ou moins renverfé
fur le dos de 1 enfantt & le menton écarté de la
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vbdiirine, de manière que la tète offrant de front
le plus grand de tous fes diamètres, 1 accouchement
devient impoflible fans le fecours de ,A r t ,
-ou tout au moins très-difficile. L o n doit, dans
le premier c*as, foutenir le haut du front pour
l ’empêcher de defeendre, & dans le fécond, fléchir
la tête fur la poitrine , foit en repoulfant le
-front dans une direction convenable, ion en entraînant
l ’occiput en en-bas. La main lurfir pref-
■ que toujours -pour opérer ce changement, ce n efl
que'quand-elle efl infuffifante, qu'il but recourir
au Lévier. C ’efl toujours'fur l’occiput qu'il faut
appliquer le Lévier-, aulîiconvient-il que fa courbure
foi t proportionnée ,à la convex iié_de cette
région, pour qu’e ile / ’embrafle exactement, &
que fon extrémité puiile y trouver- un point cl appui
Tuffifant pour l’entraîner. Il faut s en teryir comme
d’ un crochet moufle, & non comme d un Lévier
-ordinaire. Il faut varier la manière rie 1.employer,
& néanmoins fuivre toujours les principes généraux
que nous indiquons ici. En combinant ainfi
fon a CH on avec la marche que la tête doit tenir
dans les. circonflances les plus /ordinaires , on
réuffira beaucoup plus fréquemment & d une manière
plus expéditive., que fi l’on avoit employé le
Levier tant vanté de Roonhuifen ,* examinons les
cas des plus ordinaires pour compléter cette matière.
- ■ ; " 'v . . • .
Snppofaht donc que/’occiput répond au pubis
. & la face au facrum, cas qui n eft pas fort coiaiencore
qu’elle ait préfenté l’occiput primitivement
derrière le pubis, & quelle fe foit engagée
en fe renverfânt fur iç dos de l’enfant, fi l on
ne peut repouffer te front, ou abaiflèr la région
de l’occiput avec les doigs.Xeuls -, on infinuera
le Lévier derrière la fymphyfe du pubis julqu à ce
que fa courbure embralfe exaéltemeni la rondeur de
l ’occiput. Pour l'introduire plus Mûrement & méthodiquement
, on le tiendra d’une main, de forte
que l’extrémité qui lui fert de.poignée , loit/très-
bafle , & fon en dirigera l’autre bout dans le
lieu indiqué au moyen de l’index, & du doigt
du milieu-de la fécondé main, orabien d'un fèul
introduit dans le vagin pour faire pénétrer plus
librement cet inflrument, on felevera infenfible-
ment l'extrémité qui eft au—dehors , en la portant
un peu alternativement vers l’un & l’autre
des cuiffes de la femme ,' jufqn'à ce que la longueur
de toute cette portion apparente foit à-peu
P"ès parallèle à l’horizon. L ’ayant porté à une
hauteur convenable fur la tête , QP Ie bifira d'une
main placée au-deflus près le pubis,,& de l'autre
à fon extrémité. On tirera à-foi avec celle-
• c i , en baiflant légèrement, pendant qu’on agira
de la première comme fl l’on vouloir déprimer la
,• tête vers le coccix de la mère, & la porter en
arrière. Par ce moyen , on lui fjra faire une efpèee
•-*de balade, moyennant laquelle l'oçciput défié
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cendra , tandis que le menton fe felevera vers la
poitrine. Si Tonne réulfifloit pas de cette manière
à faire defeendre l’occiput autant que la circonf-
tance l’exige, il faudroit dans le tems même qu’on
agit avec le Lévier fur cette partie de la fête,
repoufler un peu le front, qui efl en arrière,
au moyen de l'extrémité de quelques doigts de la
main , qui embralfe le milieu de Tinflrument,
mais difpofée de façon quelle puifl’e affermir le
Lévier dans fa Imunon , & agir de .plulieurs
doigts fur le front. Dès qu’on a fait ce inou-
j vement de bafeuie il efl rare que la tête tarde
à fortir, à moins que -d’autres caufes ne s’y
oppofent j alors on a recours au forceps ,-fi l’accouchement
ne peut fe terminer de lui-même.
Le Lévier efl également néeefiaire dans le
cas où le front répondrait au pubis, & l’occiput
au facrum-, lorfque le menton a quitté le haut de
la poitrine trop tôt, & que là tête* efl engagée
en fe rènveTfanr un peu fur le dos •, mais en*
core ne conv ient il pas de s'en flrvir qu'autant
que les doigts feuls ne peuvent corriger cette
fituation défayantageûfe , c’efl à-dire, abailler
l’occiput. On porte alors Tinflrument entre l'occiput
& le facruin , en le tenant à-peu^près corn*
. me on tient l’algaliè , pour fonder dans !a méthode
ordinaire , avec cette différence cependant que
Texfré.miré du Levier doit être moins inclinée fur
celui c i , que le bout de la fonde, -pour le faire
pénétrer a fiez loin & jufqii’au-deffus de la protubérance
occipitale,.il faut abaiflèr infenfiblement
l'extrémité défignée , en la portant un peu alter-
tivement de droite à gauche. S’étant aftùré de la
bonne pofirion du Levier fur la tête, on place
une main tranfverfalement au-défions delà partie
moyenne, près du périnée, afin de le fixer'près de
l'occiput, & de l’autre main, on'tire fur fort
extrémité. On agit d-’abord dans une direélion
prefque horizontale , & enfuite en relevant un peu
jüfqirà Ce que la nuque , ou le derrière du col commence
à paraître au bas dé la vulve *, on retire
alors le Lévier, & on dégage la face de deflbus
le pubis comme dans l'accouchement naturel où
elle s’efl prëfentée de cette manière.
Lorfque la-tête s’efl engagée dans une pofirion
tranfverfale, en forte que l'occiput réponde à Tira
des trous ovalaires-, on dirige Tinflrument un peu
de' côté, au lieu de Tinlinuer direélement fous
la fymphyfe du pubis, afin qu’il fe trouve toujours
appliqué fuç le'derrière de la tête qu’on a bai fiera
convenablement, & Ton abandonnera enfuite
le refte de l’accouchement aux foins de la Nature ,
à moins que des circonflances particulières ne
portent à l’opérer fur-le-champ, & on fe fer.irait
du forceps, le fuccès ferait biep incertain fi Tonr^
ne faifoir faire-préalablement à la tête l'efpèce de
baîculè dont il s’a g ir , ainfi qu’on peut s’en
• convaincre, en fe rappellam la manière d’agir de
cet inflrument, & le rapport des dimenfions