
l'aigu ; — fon caïïftère ; — l’oedémateux , fa
rature ; — la gangreneufe ; — rapide dans les
progrès ; — fes phénomènes 5 — fe termine 10u-
vent par d’ autres ions fâcheufes. Tomel.
p. 4 7 6 , 477. Tn Jications à fuivre dans le traitement
de l'aigue ; — moyens généraux;— faignée émétique
5 — véficatoires;—- toniques; — quinquina;
1 - topiques 5 — détails fur ces derniers, pag. 4 7 0 .
ERIGNE ; fimple ou double ; — détails à ce
fujet. pag. 479.
ESCARRE ; nom donné à une croûte sèche
& privée de vie à la fuite de l’application d’un
cauftique ; — étendu aux apparences que prennent
les ulcères gangréneux dans certaines affections
de la péau. Ibid.
ESPÈCES ; celles qui font du domaine de la
chirurgie, favoir lesémolliens ; — les réfolutives,
les anodines, les vulnéraires, & les-aromatiques.
pag. 48©.
E SQU IN ANC IE ; lignes caraftériftiques qui
l’ accompagnent ; — diftinguée en inflammatoire
& en gangréneufe ; — le fiége de l'inflammatoire ;
— fon commencement & fon progrès ; — parcourt
promptement fes tems chez les fujets fan-
guins ; — ■ phénomènes ; — fa réfolution eft la
terminaifon la plus à delirer. Ibid. Saignées locales
, particuliérement recommandées par les
anciens à ce fujet ; — méthode que fuivent les
modernes ; — ■ fcarifications autrefois ufitées; —
efficacité des véficatoires appliqués fur les côtés
du col ;— des purgatifs tamarindacés ; — moyens
propofés pour nourrir les malades quand l'engorgement
eft tel que la déglutition eft empêchée;
— l’ emploi des gargarifmes ; — • méthode à fuivre
dans le cas où la fuppuration s’ annonce ;-— noyaux
fquirreux qui relient toujours en pareil cas ; —
régime à faire fuivre. pag. 4 8 1 ,4 8 1 . L ’efpèce
gangreneufe paroît le plus fouvent fpontanément ;
-r-e lle court épidénaiquement ; — celle qui eft
la fuite de l’ inflammatoire eft très-fâcheufe ; —
phénomènes relatifs au premier cas ; — conduite
a tenir dans le fécond ; -— détails fur les topiques
ufités dansle traitement des deux efpèces .pag. 483.
E X FO L IA T IO N ; d’où dérive cette dénomination
; ‘— différence de la féqueftrarion , de
l’exfoliation ; — elle eft apparente ou non apparente
; — fe fait différemment ; — phénomènes
qui ont lieu dans l’infenfible ; — néceffité de
diftinguer la nature des chairs qui couvrent un
os Tain de qelles qui cachent un os malade ; —
détails à ce fujet. p. 48 5,486. Procédés conféillés
par les auteurs pour aider la nature dans le travail
de l’ exfoliation ; *— ils confident à ruginer ; —
perforer ; — détails fur cette dernière méthode
mife en vogue par Bellofte;— pratique de Fabrice
de Hilden ; — préférable à la méthode fuivie ,
il y a une vingtaine d’ années, dans les hôpitaux 5
—- obfcrvations de théorie de Tenon, pag. 48
487. Cas où la rugrne eft préférable au p é jo ratif
; — ceux où il faut quelquefois en venir au
trépan ; — obfervation de J. L. Petit a ce fujet;
■— quelques détails fur la fequeftration des portions
entières d’ os. Tome I , pag. 4 8 7 , 488.
EXOPHTALMIE ; acception fous laquelle les
anciens recevoient cette dénomination ; celle
la plus reçue aujourd’hui ; — caufes qui donnent
lieu à cette extrufion de l’oeil; — la dégénéref-
cence du tiffu cellulaire ; — fongus dans le finus
maxillaire ; — exoftofe née dans 1 orbite ; —
tumeur ftéatomateufe ou fquirreufe dans 1 orbite;
— tumeur ènkiftée du genre des hydatides ; —
affeélion traumatique ; ■— détail de théorie & de
pratique fur toutes ces efpèces. pag. 4,88 & fuiv.
EXOSTOSE . Op doit diftinguer cette affe&ion
du gonflement du périofté ; — -varie par rapport
à fa natu re; — fon étendue & la caufe
qui l ’entretient ; — diftinguée en fpongieufe &
en éburnée ; ■— bénigne & maligne; celles
par inflammation & par épanchement, — • celle-ci
fondée fur l’ admiffion du fuc offeux doctrine
! relative à la formation de ces tumeurs ; - quand
elles commencent ne donnent-aucune indice*.—
phénomènes dans les périodes plus avancés ;—
celles qui attaquent les épiphyfes ont leur ac-
croiffement plus prompt que celles qui paroiuent
fur le corps de l’os ; — ■ lignes qui les caracté-
rifent. pag. 4 9 2 , 493. Traitement général; —
indication à remplir , le vice étant fuppofé local;
- - c e l le s qu’ il faut abandonner à elle-même; —
celles qu’ il faut attaquer ; — pierre à cautere utile
en pareil cas y — traitement ultérieur; — procédés
à fuivre dans le cas où Fexoftofe feroit
fpongieufe ; ■— cas où il conviendroit d emporter
tout le cylindre offeux. pag. 494.
EXPÉRIENCE ; idée qu’ on doit s ’en faire;
— différente de celle que le vulgaire a en vue;
— établit upe ligne de démarcation entre 1 empirique
& le vrai praticien ; — celle acquife par
une longue fuite de travaux eft inappréciable ;
— cas où elle eft d’une application difficile;—
l’analogie eft alors à confulter ; —- celle-ci doit
partir de l’obfervation des faits ; — fuppofe une
fuite d’ induétions tirées des faits analogues5-7
quel eft le praticien qui doit paffer pour avoir
de l’expérience ; — opinion de Zimmerman a ce
fujet. pag. 495 , 496.
F
FANONS ; leur compofîtion ; — man ère de
lesappliquer;— cequ’on défignepar faux-fanons;
— manière dont J. L . Petit contenoit une jambe
fra&urée ; — machine de Lataye propre aux cas
compliqués qui arrivent aux armées, pag. 499>
j 00.;
FAUX GERMES ; il n’ y en a point félon
l ’ordre régulier de la nature ; — ce qu’on enten
pur ce terme ; ■— ils font expulfés de la matrice j
<lu troifîème au quatrième mois. Tome I ,
pag*. f00-" I
FAUSSES-COUCHES ; dénomination barbare
pour défigner un accouchement prématuré ; —
fortie fur les routiniers qui écrivent fans con-
ooifiance. pag. 501,
FAUSSE GROSSESSE; on en diftingue deux
efpèces ; Mf lignes rien moins que certains ; —
l’orifice de la matrice ne peut offrir aucun indice
dans ces cas comme dans ceux de mole ;
— affections qu’on peut confondre avec la fauffe
grofleffe. Ibid.
FEU S A C R É ; genre d’éréfipèle qui court
épidémiquement, accompagné de fymptômes
graves*; •— efpèce particulière qu’on dénomme
ainfi ; — fes phénomènes ; — ne doit point être
regardé comme une maladie dangereufe ; — en
quoi confifte fon traitement, pag. yo2.
FEUILLE DE MYR TE ; l’ ufage de cêt inftru-
ment ; — détails fur fa compofition. Ibid.
FIC ; ce qu’ on doit particuliérement défigner
fous cette dénomination ; — rangé dans la claffe
des condylomes par Sauvages ; — leur apparence ;
— leur traitement le même. pag. 503.
FILET ; production de la membrane interne
de la bouche qu’on défigne ainfi ; — vice de cette
partie chez l’enfant ; — comment on le recon-
noît; — incifion ufitée en pareil cas ; — accidens
qui quelquefois s’enfuivent ; — détail à ce fujet.
Pag- f ° 3 j S ° 4-
FISTULE ; forte d'ulcère à qui l ’on donne ce
nom ; ^— clapier ou finus qui l’accompagnent; —-
circonftances qui caraCtérifent un ulcère fiftuleux;
— fes caufes ; — pronoftic dans} les cas récens ;
— dans les anciens ; — moyens curatifs ; — in-
jeCtion; — réfeCtion; — celle-ci n’ eft pas toujours
admiffible ; -gincifion dans la partie déclive ; —
feton ;— l’incifion longitudinale ;— Pott a beaucoup
fimplifié le traitement des fiftules. pag. yoy.
30 ô, J
FISSURE ; genre de fraCture qu'on défigne
encore fous ce nom ; — J. L. Petit eft le premier
qiri l’ait réfuté fur les os longs ; — fes raifons ;
admife fur les os plats, pag. çoy.
FLABELLATION ; Paré eft le premier qui
ait employé ce terme pour exprimer le renouvellement
de l’air fur un membre fraCturé ; —
ce moyen remédie au prurit ; — confeil de ce
praticien à ce fujet. pag. 507.
F LU C TU A T IO N ; fenfation qui dérive du
moment qu’on donne aux fluides épanchés dans
une tumeur ou dans une région ; — elle eft fou-
vent obfcure ; — dans quels cas. pags508,
l FLUXION ; terme ufité autrefois &r encore
aujourd’hui pour défigner comment fe forment
les tumeurs humorales ; — ne doit point être
confondue avec ladélitefcence & la metaftafe;— -
l’ acception aCtuelle de ce terme. Tome 1 , p. y 08.
FORCEPS ; cette dénomination convient à
beaucoup d'inftrumens ; — celui ufité dans les
accouchsmens , qui eft communément defigné
fous ce nom , fut inventé par Chapman ; — fa
compofition ; — a d’abord été propofé pour
extraire la tête arrêtée ou enclavee au paflage ;
— on ne doit y recourir que dans ce cas ; —-
opinion peu précife qu’ on a fur l'aCtion du forceps
; — développement de cette doCtrine ; —
n’ a été confeiilé que dans les cas où la tête feroit
defcendue dans l’excavation du petit baffin ; —
Smellie s’écarte de cette règle en le portant
jufqii’au-deffus du détroit fupérieur ; ;— il eft fui vi
par les meilleurs praticiens ; —* règles générales
à fuivre dans le cas où il faut employer le
forceps, pag. 50 9, y 10. Comment on doit
l’employer dans lé cas où la tête dans le fond
du baffin préfènteroit fon fommet ; — procédé
varié félon la pofition de la tête. pag. 5 1 1 , y i z .
Dans celui où la tête feroit au-deflus du détroit
fupérieùr. pag. y i 2 , 513. Lorfque la tête eft
enclavée dans le détroit fupérieur en prefentant
fon fommet ; — quand elle préfente fa face.
pag. yr4 , n j , y i 6. Suppofé que l’occiput fe
préfentât • que l ’un ou l’autre côté de la tête
parût. pag. ~517. Conduite à tenir dans le cas
où le tronc de l’enfant feroit entièrement forti.
Ibid. Si la tête étoit retenue dans une fituation
tranfverfale ; — après la fortie du tronc, pag. y 18.
FOULURE ; affection qu’on défigne ainfi;— -
a fpéciabment lieu fur les articulations ; — enflure
qui l’accompagne ; — fouvent opiniâtre ; —•
applications altringentes pour y remédier ; —
remèdes applicables dans les circonftances plus
anciennes ; — remèdes généraux qui quelquefois
conviennent ; — fituation où l ’on doit tenir la
partie ; — utilité du bandage ferré dans la fuite
du traitement, pag. y 21.
FO U R CH E T T E ; fe rompt fouvent dans les
accouchemens laborieux ; — perfonnes chez qui
cet accident eft plus fréquent; — la crevaflfe fe
porte quelquefois jufqu’au périné & même l’anus;
— accident confécutirqui arrive fouvent en pareil
cas ; — moyens de guérifon recommandes en
pareil cas ; — point de future recommandé par
quelques auteurs, & regardé aujourd’hui comme
inutile, pag. y 22.
FOIE ; l’ inflammation de ce vifcère eft une
r maladié nécéffaire à conn^î re au chirurgien par
rapport à la fuppuration qui fouvent en eft la
fuite ; — fe préfente tantôt comme maladie aiguë,
tantôt comme affe&ion chronique ;— fymptômes
de la première ; — la fécondé plus difficile à