doit admettre des fraéhires en long. Tome I I ,
pag. 288, 289. Prognoftic fâcheux, que les anciens
portoient fur la fraélure de h rotule ; — d'où
provenoit la claudication qui furvient communément
en pareil cas ; — inflammation furvient
louvent dans l'extérieur de l'article j — fait de
Frajani relatif à cette circonftan.ee. pag. 289,
290. Pofition où il faut que la jambe foit
dans les cas de fraéfure à la rotule ; —
manière dont il faut fe comporter félon
l'efpèce de fraéture ; — emploi du kiaftre ;
— moyen fubfidiaire confeillé par Louis ;— acci-
dens qui peuvent s'enfuivre de toute machine de
compreflion;— moyen recommande par Valentin ;
— utilité du bandage de Bell ; •— avantage inappréciable
qu'on doit attendre de la fituation la
plus convenable en pareil cas. — la meilleure eft
celle où le malade couché fur le côté a le genou
légèrement plié. pag. 290 291. Luxations auxquelles
la rotule eft fujette 5 — le cas le plus
fâcheux eft celui où le ligament de la rotule eft
rompu; — exemple pris de Duvernei ; — la rotule
fe luxe plus aifément en dehors qu'au-dedans 3
— comment on diftingue ces différens genres de
luxation 3 — détails de pratique, pag. 292.
RUBEFIANS ; quels font les remèdes qu'on
peut regarder comme tels ; ■— quand on doit y
avoir recours ; — quels font ceux qui font les
plus ufïtés. pag, 293 , 294.
RUPTURE ; valeur & application de cette
dénomination ; — appliquée à la folution du
tendon d'Achille ; — détails à ce fujet. pag. 295 ,
196. s
SABINE ; les feuilles contiennent une huile
efftntielle , légèrement efearotique ;— fa poudre
confeiliée fur les ftingus du cerveau , fur les
condylomes & les verrues du gland ; — ufage de
fa decoétion & de fon infufion ; — dans la gale,
quelques ulcères & la carie, pag. 297.
SAGES-FEMMES. Les femmes ont de tout
tems eu le privilège de s'affûter réciproquement
dans leur accouchement ;— s’occupoient dans la
plus haute antiquité non - f.. ulemem de tout ce
qui eft relatif aux accouchemens, mais encore
ûe ce qui a apport à la confervation de la beauté ;
.— autres fonctions qui leur étoient confiées ; —
l’Aréopage d'Athènes défend expreffement aux
femmes de s'immifeer de la pratique des accouche
mens ; — fait hiftorique à ce fujet, — la pra-,
tique des accouchemens continue d'être entre les
mains des fetr.m s chez, les peuple« policés ; —
raifons qui attirent aux femmes cette préférence;
■— raifons qui d-.vroient 1 ependant les en exclure;
„— éducation en France des femmes qui fe defti-
Bent à ce genre de pratique ; — manière dont
elles etoient examinées & reçues 5—-abus. p. 297,
298. ,
SAIGNÉE ; eft une des plus importantes opérations
de la chirurgie ; — il faut tirer en peu
de tems la quantité de fang qu’on jugera né-
cefiaire; — moyens de tirer une certaine quantité
de fang lpécifiés. ious la dénomination de phlébotomie
, d’artériotomie, & de faignée topique ou
locale ; — lieux où l’on pratique plus communément
cette opération; — les anciens comptoient
cinq veines qu'on pou voit ouvrir, à la tête j —
pourquoi on leur préfère a&uellement l'ouverture
d-v.s jugulaires; -— dénombrement des veines qu’on
ouvre au pli du bras. Tome 11, pag. 298 , 299,
Veines qu’on peut ouvrir au pied ; — règles générales
à obferverdans l ’opération 5 — quand il faut
que le malade foit couché fur fon lit ; — cas où
il convi nt de donner une pofition contraire,
— néceftité d'y bien voir 5 — compreflion de la
veine par la bande eft toujours nécefiaire ; —
mais doit être modérée & pourquoi ;— la lancette
eft rinftrument le plus propre à l'opération j
— phiebotome ; — manière de l ’employer ; —
réputation que cet inftrument a acquife en Allemagne
; — obj ;éèions qu'on peut faire à ceux
qui emploient cet inftrument ; — avantage que la
lancette a fur lui. pag. 300. Manière de s'en fervir;
— il faut éviter Es veines qui lont fituées fur les
tendons ou les artères ;— manière cependant de
les ouvrir fans danger ; — on ne doit jamais
piquer que le vaiffeau ne foit fcnfîble ‘au taft,
— manière de porter la lancette félon les différens
cas ; — comment elle fera ouverte ; — détails
ultérieurs ; — pourquoi on préfère une incifion
oblique à toute autre ; — détails fur l'étendue
qu'on doit donner à l'ouverture ; — raifon qui fait
qu'on ne retire pas toujours la quantité de fang j
qu'on efp.éroit ; — ce qu'il faut faire après que
la quantité de fang qu'on a eu en vue eft fortie;
— application du bandage ou des moyens de ■
rétention, pag. 301 3 301 » 3° 3*v Echymofe, &
thrombus qui fuccèdent fouvent à la faignée
conduite à faire tenir quand on s'apperçoit que
l'accident commence; — ce qu'il faut faire quand
on ne peut le prévenir 5 — la tumeur fe diflipe
d'elle-même, pag, 304. A quels Lignes on s'apperçoit
qu’on a ouvert une artère en faignant ; —
conduite à tenir en pareil cas ; — moyens de
compreflion communément admis alo;s -incon-
véniens qu'ils offrent toujours ; — méthode qui
doit leur être fuppléé ; -— cas ou on la croit
admiflible; — quand la circonftance exige les
mêmes moyens que l’ anévrifme. pag. joy , 306.
La piqûre d'un nerf & d'un tendon n'eft point
à redouter quand l'opération eft confiée à un
homme inftruit ; — comment celui-ci peut éviter
cet accident ; — A quel ligne on pourra recon-
noître ce cas; — la douleur prompte & aiguë en
eft un des premiers ac.cidens locaux qui peuvent
furvenir alors. Ibid. Différentes opinions fur la
caufe de tous ces accidens ; — J. Hunter penl'e
qu'ils peuvent mieux s'expliquer par l'inflammation
de la furface interne delà veine qu'autre ment;
— cette ;
— cette allégation peu probable ; — raifon ; —
fi les accidens de la piqûre du tendon ne dérivent
pas plutôt de la légion des nerfs , — conduite à
tenir pour diminuer la véhémence des fymptôraes 5
— topiques les plus convenables en pareil cas;
•— les catapîafmes chauds ne pouvant qu'aggraver
le mal doivent être rejettés ; — les applications
rafraîchiflântes & aftringentes leur font préférables
; — 'utilité des préparations du plomb ; —
application des fangfues. Tome I I 3p. 307, 308.
Régime rafraichiffant ;— ufage de l'opium ; — cas
où fon n’obtient aucun foulagement &o-ù les accidens
locaux augmentant continuellement-, le danger
devient imminent ; — efficacité alors de l'incifion ;
quand elle eft profonde ; — manière d’y procéder ;
—- il faut ici agir hardiment ; — incifîôns fécond
e s » ■— attentions ultérieures à avoir ; — emploi
du tourniquet dans tous ces cas ; — efficacité
de cette méthode prouvée par Tobfetvation.
pag. 309 ,• 310, C e qu’il faudra faire fi le malade
continue à éprouver de la douleur ; — avantage
de cette méthode q u i, quoique( cruelle en apparence
, a des fuites plus heureufes que celles
auxquelles on devoit s’attendre en laiffant le mal
a lui-mème. Ibid. Lieu du bras où l ’on faigne le
plus communément ; —- l'endroit où la ligature
doit être placée; —-manière de fixer la veine ;
— inutilité de l'incifion préliminaire ; — comment
on fera la compreflion pour la faignée du pied ;
7 “. 4e k jugulaire ; — autre endroit où quelque-
foison ouvre la veine ; — faignées locales, .p. 3 1 1 ,
312 * 313 > 3I4*
SALIV A TIO N; erreur de ceux qui croient qu'elle
eft néceffaire pour obtenir la guérifon de l'inreétion
vénérienne ;— procédés fouvent fâcheux auxquels
cette opinion donne lieu ; —- trois périodes diftinguées
par Aftruc dans toute falivation ; __
manière d'adminiftrer le mercure pour qu'elle
ait lieu ; — conduite à tenir à cet éggrd pour
éviter que les effets ne foient pouffes trop haut.
pag. 315. Ce qu'on entend par falivation régulière
; — elle a lieu dans le fécond période ; _
régime à fuivre alors ; — quand l'on peut croire
être arrivé au dernier période de traitement ; _
conduite à tenir alors ; — comment l'on traitera
les ulcères -qui pourroient être furvenus à la gorge ;
comment l'on réparera les forces du malade ;
— accidens queles malades éprouvent quelquefois
au commencement du traitement ; — moyens d’y
remédier ; — acci'dens propres au fécond période.
Pag> 3 1 6 , 3 1 7 , 318.
SANGSUES ; préférence que donnent- les chirurgiens
aux pL!» petites ; — auteur qui le premier
en a fait mention > — choix à en faire ;
7* précaution à obtenir dans l'application des
©ngfues ; — moyen -d’aider au- dégorgement j
qu elles produifent •— ’manièrede les faire tomber ]
quand elles continuent à refter à la partie ; rtr ma- »
Chirurgie. Tome I I > I I e Part/e,
nière d’arrêter le fang qui couleroit en trop
grande quantité de leur piqûre; — circo: fiance où
'elles ont beaucoup d’efficacité. Tome IJ , p. 320.
SAR CO C E LE ; obfcuritéque la nomenclature
des anciens a occafionnée dans la doéhine des
maladies ; — tentative s de Monro pour obvier à
de pareils inconvéniens ; — ce qu’on entend aujourd’hui
par ce terme; — efpèce de la maladie
qu il praéférife ; — n’ eft le plus fouvent qu’une
affedion locale ; — volume furprenant que le
tefticule peut quelquefois a c q u é r i r . . 320, 321.
Succède à la contufion ou compreflion du tefticule
; — ■ hydrocèle plus fouvent confécutif au
farcocele que celui-ci ne l’eft à l’hvdrocèle ; —
Signes qui l’annoncent ; — erreur où fouvent l’on
| tombe ; — prognoftic établi fur les caufes ; —
comment l’on doit diriger le traitement fuppofé
que le mal foit récent ; — 'la feule reffource qui
refie quand iefquirre eft bien confirmé; — pratique
confeiliée dans les cas qu'on défigne fous ia dénomination
de caro üdhata ad vaja ou ad teftem.
pag. 322.
S A R C OM E ; d’ où vient primitivement cette
dénomination ; — toute partie du corps eft
fujette à cette maladie ; — genre de guérifon qui
lui eft propre, pag. 323.
SARCOMPHALE ; extirpation qu'on peut
en tenter quand les autres moyens curatifs ne
réuflîffent point. Ibid.
SALSEPAREILLE ; propriété de cette plante
dans les cas vénériens qui ont réfifté au-mercure ;
— manière d'en faire ufage. Ibid.
SAVON ; employé comme réfolurif dans le
traitement d; s tumeurs enkiftées, dans les croûtes
feabieufes de la peau. pag. 324.
SCAPULAIRE ; meilleure manière de le faire.
Ibid.
SCARIFICATEUR;compofitionde cet inftrument.
Ibid.
SCARIFICATION ; opération où l’on emploie
le fcarificateur; — maladie où elle eft néceffaire ,
& lieux où il convient de la pratiquer, pag. 32c
SCIE ; compofition de cet inftrument & dé-
nominationde fes différentes p ièces;— fesefpèces.
'P“g- W 3 i 2-6-
SCLËRIÀSIS ; maladie où les paupières font
dures &c comme calleufes 3 — eft le plus fouvent
la fuite de la pforophthalmie ; — manière de le
traiter, pag. 326.
SEQUESTRE ; à quoi cette dénomination doit
particuliérement s'appliquer, pag. 327.
SERINGUE ; différentes efpèces ufitées en
chirurgie ; — leur compofition ; — moyens qui les
remplacent dans quelques pays. Ibid.
A a a a